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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Hey Belial ou ont peut trouver Les Anges de Satan? ;)
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Northern Prince of Evil

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Auf der Anderen Seite (The Edge of Heaven) (Fatih Akin, 2007, Allemagne/Turquie/Italie)



Un prof universitaire turque, vivant en Allemagne, part à Istanbul à la recherche de la fille de la petite amie de son père.

Mon deuxième film de Fatih Akin après Gegen die Wand. Je ne l'ai peut-être pas autant apprécié autant que ce dernier, mais il est excellent aussi.
Ca parle d'une histoire remplie de coincidences, des gens qui se trouvent au même endroit au même moment, cherchant la même chose, mais qui ne la cherchent pas au bon endroit. Ca rappelle Los Amantes del Círculo Polar dans ce genre de scènes, alors que dans d'autres, ça fait penser au style d'Alejandro González Iñárritu, quoiqu'en moins tragique en tout. Même la musique n'est pas très différente de celle de Babel ou d'Amores Perros par exemple.

Cette ressemblance se remarque aussi sur la façon même de présenter l'histoire. Quelque chose d'horrible ou de tragique qui relie les personnages principaux, avec une manière très calme de présenter les choses. J'aime beaucoup ceci, cette sorte de sérénité qui entoure quelque chose de "très grave" et qui pousse donc le spectateur à s'impliquer de lui-même dans l'histoire, au lieu de le 'forcer' à le faire.

J'ai aussi aimé la dernière scène. Je ne dirais rien là-dessus, seulement qu'elle est totalement inattendue, originale et tout simplement ingénieuse.

8.5/10

Les Anges de Satan (Ahmed Boulane, 2007, Maroc)



Casablanca, 2003, 14 jeunes musiciens fans de musique Hard Rock sont arrêtés pour des sentances allant de 3 mois jusqu'à 1 an de prison. La cause de ces arrêts étant "Satanisme" et "ébranlement de la foi musulmane", cette histoire n'est pas passé inaperçue...

Voilà un film qui ne devrait pas du tout passer inaperçu. Tout fan de musique Rock dans un pays arabe se reconnaitrait très facilement dans cette histoire. Parfois, le but d'un film est beaucoup plus important que le film lui-même. Peu importe sa qualité, si l'histoire est accrochante ou pas, le message que le film porte peut nous faire oublier tous les défauts qu'on pourrait percevoir.
Je ne dis certainement pas que Les Anges de Satan est un mauvais film, loin de là, mais je dirais seulement qu'il n'est pas grandiose. Toute personne suivant même de loin ce genre de musique n'apprendrait rien de nouveau en regardant ce film (à part peut-être que des faits similaires se sont réellement passés au Maroc, et même en Egypte quelques années plus tôt), le concept de "rockeurs qui boivent le sang, tuent et mangent les chats et les chiens, adorent Satan" n'a rien de nouveau, même ici en Tunisie il y a des attardés mentaux qui pensent que ceci est vrai, et c'est là qu'intervient ce film pour essayer d'éliminer ces idées stupides des têtes de ces attardés.

Les accusations qu'ont reçu ces jeunes rockeurs sont tellement absurdes et tirées par les cheveux que même des personnes rationnelles et sensées n'ont pas hésité à 'attaquer' le juge qui condamnait ces jeunes. Les pièces de conviction étant tout aussi insensées, on cherchait par tous les moyens de leur coller n'importe quel délit afin de les mettre en prison.

Ce que j'ai aimé plus que tout, c'est que ce film est assez osé par moments. On n'hésite pas à montrer l'islamisme du doigt, à dire que toutes ces foutaises de satanisme n'ont absolument aucune base, à montrer qu'il peut s'agir tout simplement de "conspirations" afin d'enfermer les jeunes dans des cages sombres qui les empêchent de voir plus haut... et c'est pour ces raisons que ce film mérite, et même plus que ça DOIT être vu par "tout le monde", et pas uniquement par les personnes qui aiment cette musique.

9/10

Twilight (Catherine Hardwicke, 2008, USA)



Une jeune adolescente tombe amoureuse d'un vampire... (oui c'est ça toute l'histoire).

Par où commencer... j'ai parlé dans Les Anges de Satan du fait que, parfois le but d'un film peut 'dépasser' le film lui-même, mais là c'est totalement le contraire.

Je me demande quelle serait la prochaine étape pour "commercialiser" (et il n'y a vraiment pas de meilleur terme) encore plus le concept des vampires. Ici ils sont des gens totalement normaux, ils marchent sans problème pendant la journée (il y a des nuages ! ça suffit pour ne pas laisser les rayons du soleil passer !), ils étudient comme tout le monde, ils sont gentils, ils boivent le sang des animaux pour ne tuer personne, ils sont même très impliqués dans la vie de tous les jours des autres humains...
Bref en gros, on a des personens totalement normales, avec juste un petit problème : les vampires 'brillent' au soleil ! Je n'ai vraiment jamais entendu de quelque chose d'aussi stupide ! Sans parler du fait qu'ils ne dorment jamais...

Que dire d'autre, je me demande aussi autre chose, n'ont-ils trouvé personne de plus moche à mettre dans le rôle principal ? Non seulement il est moche et lourd, en plus il est nul même en tant qu'acteur. Je me suis très bien marré surtout dans les premières scènes où on voit ce garçon, avec ses "hé, regardez-moi ! j'ai un regard mystérieux !" ou encore ses "hé je cache un secret ! je suis mystérieux !".

Sans parler des nombreux clichés tout au long du film, ces clichés qui constituent en fait la base même de Twilight. L'histoire du vampire n'est là que pour donner une sorte d'enveloppe à une simple histoire de masturbation romantique totalement nulle à chier. Des adolescents qui ont un coup de foudre, qui abandonnent tout et qui acceptent de vivre des dangers rien que parce qu'ils s'aiment (sans même se connaître).
Des choses 'bizarres' qui se passent SEULEMENT devant les yeux de la fille en question qui vient de débarquer dans la ville, alors que tous ceux qui y vivent ou presque ne remarquent rien pendant des années.
Des coincidences bizarres ont lieu devant la fille, et le garçon en question se comporte toujours de façon 'mystérieuse'.

Les effets spéciaux utilisés sont dignes d'un film sorti aux années 80. Du "fast-forward" pour montrer que les vampires peuvent se déplacer très vite (oui il faut toujours que les vampires soient des êtres pas très éloignés du bon vieux Superman), un truc en matière pas très solide pour remplacer la carosserie d'un van qui se déforme devant la caméra (ça pourrait passer la première fois, mais quand ils remettent la scène pour la deuxième fois, ça saute vraiment aux yeux), et surtout, cette sorte de maquillage horrible et totalement raté qui ne ressemble vraiment à rien ! Ils ont voulu copier le maquillage utilisé dans Interview With the Vampire, mais en vain (il y a même un des vampires qui ressemble un peu trop au personnage de Brad Pitt dans ce film) ! Même les vampires 'déformés' de Buffy the Vampire Slayer sont plus beaux à contempler !

1/10

Dark City (Alex Proyas, Australie/USA, 1998)



Dans une ville où le soleil ne se lève jamais, où des êtres aux pouvoirs télékinétiques reignent dans l'ombre, un homme se trouve sans mémoire de son passé, accusé de plusieurs meurtres, et se obligé de fuir à la fois la police et ces êtres mystérieux tout en essayant de comprendre ce qui se passe dans sa ville.

Je ne me souviens plus du nombre de fois que j'ai regardé Dark City, mais ceci est la première où je me rends compte à quel point les similarités entre celui-là et The Matrix sont frappantes ! Et pas seulement sur la forme (les costumes, les endroits où certaines scènes sont filmées, l'atmosphère générale de nature un peu sombre ou claustrophobique, et même ce mélange entre objets et bâtiments à la fois vieux et modernes etc...), mais aussi dans le fond : une ville contrôlée par des êtres non humains contre une vie contrôlée par des machines, un humain qui se 'réveille' pour essayer de combattre ces Strangers contre un 'élu' qui a pour but de libérer le monde au moment voulu et j'en passe... même le truc de l'injection des mémoires ressemble énormément à la façon de 'connecter' quelqu'un du monde réel au virtuel dans The Matrix...
Les similarités sont tout le temps là, même dans les combats (surtout le combat final), c'est à se demander comment est-ce qu'autant de coincidences ont pu avoir lieu à un an d'intervalle entre la sortie des deux films.

Sinon pour revenir à Dark City, mon plus grand problème était toujours l'absence totale de mystère. On nous explique tout dès le début. On sait qu'est ce qui se passe avant même qu'on ne nous introduise au personnage principal, et ça aurait été tellement mieux de nous laisser, tout comme lui, chercher les réponses et comprendre ce qui se passe au fur et à mesure.
Il parait que la Director's Cut suit ce chemin plus 'mystérieux', donc ça serait mieux, je pense, de regarder cette version plutôt que la version 'standard'.

A part tout ça, ce film est tout simplement excellent ! Le nom "Dark City" résume très bien la situation, c'est en effet un film assez sombre un peu à la manière d'un autre vieux film du même réalisateur, The Crow.

9/10

Edited by Belial - 19 Avril 2009 at 18:55
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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Walkyrie ( USA / Germany - 2009 )


L'histoire d'une des tentatives les plus spectaculaires de renverser Adolf Hitler ...

L'histoire se deroule autour de Von Stauffenberg, un colonel Allemand gravement blessé au combat revenant du Nord Africain ( plus precisement de Tunisie ) ,pour joindre la resistance allemande qui a pour but capital de renverser le Fuhrer ...

Ce qui ma surtout captivé dans ce film, c'est comment ce personnage "héroique" ( eh ouai un hero allemand ça existe, au buché les "zero" a l'americaine ! ) d'un simple conspirateur a un membre capital dans l'Operation Valkyrie qui non seulement va agir d'une façon futé & radicale pour mener a bien son plan mais aussi celui qui est chargé de tuer Adolf Hitler lui meme ...

Bon jcrois que j'en ai trop parlé la et jvoudrais pas trop vous gacher le film, c'est tout simplement un film ( tiré de fait reel ) que je conseil a tlm, un pur ChEFDOEUVRE! ( oula jcrois que j'abuse trop avec ma passion pour la WWII :p )
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Northern Prince of Evil

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The Tragedy of Othello: The Moor of Venice (Orson Welles, 1952, USA/Italie/France/Maroc)



Othello est un vétéran de guerre très respecté par tous, très aimé par tous, sauf une seule personne, Iago. Ce dernier éprouve une haine profonde envers cet homme, et va faire tout son possible pour lui faire du mal...

Une vieille adaptation de cette fameuse pièce de Shakespeare. Même si elle n'est pas parfaite, elle reste tout de même excellente, trop fidèle à l'écrit original, et donne une très bonne idée "visuelle" sur cette tragédie.

L'histoire présente une multitude d'émotions humaines "négatives" : envie, racisme, hypocrisie, manipulation, ou tout simplement de la haine profonde qui s'accumule avec le temps avant une sorte d'explosion aux répercussions dévastatrices. Toutes ces émotions sont plus ou moins éprouvées par une seule personne, Iago.

La seule chose que j'ai à reprocher au film, c'est que, naturellement, il fallait bien enlever plein de parties du texte original. Le problème c'est qu'on a l'impression qu'ici, l'histoire tourne seulement autour de deux personnes en particulier, c'est à dire la relation entre Iago et Othello, alors qu'il y a plein de scènes disons "pas trop nécessaires" où voit plein de soldats, des murailles et toutes sortes de panoplies militaires, alors que l'histoire n'en a pas vraiment besoin. Ca aurait été mieux d'éviter autant de scènes de ce genre, pour se concentrer un peu plus sur les autres personnages.

Mis à part ce petit détail, ceci est un excellent film en soi. Même si on le regarde sans avoir lu le texte original, on apprécie très facilement.

9/10

Pink Floyd The Wall (Alan Parker, 1982, UK)



Pink, rockstar au passé assez difficile, se voit s'isoler et s'enfermer de plus en plus sur lui quand ce passé décide de se montrer.

C'est toujours un plaisir de revoir ce classique. Il y a tellement de choses à dire là-dessus, mais en même temps c'est très difficile d'en parler.
Les images, symboles et  autres métaphores sont tellement nombreuses qu'on peut facilement se perdre en essayant de tout déchiffrer.
Si on ajoute à tout ça le fait que le film est pratiquement sans dialogues, basé uniquement sur l'album du mêem nom du groupe Pink Floyd, on ne peut avoir quelque chose de mauvais.

Les fans du groupe vont certainement aimer le film plus que les autres, mais il faut dire que, même pour ces autres personnes, le film est très loin de déplaire. L'histoire de Pink, depuis son enfance jusqu'à même son âge adulte, et les répercussions de toutes ces expériences constituent quelque chose de très intéressant à suivre.

La seule chose qui m'empêche de donner ce film un 10/10 est l'absence de Hey You, l'un de mes titres favoris du groupe en général, et de l'album en particulier.

9.5/10

Hable Con Ella (Talk to Her) (Pedro Almodóvar, 2002)



Deux hommes deviennent amis par le biais d'étranges circonstances, lorsque les deux femmes qu'ils aiment tombent dans le coma.

C'était mon premier film d'Almodóvar, et là encore, c'est un plaisir de le revoir. C'est surtout à cause de la sublime Leonor Watling que je l'ai fait à vrai dire...

L'histoire, bien qu'un peu étrange dans sa nature, est assez simple et émouvante. Le problème ici, on est censé sympathiser avec le personnage principal, mais pour ma part je l'ai trouvé tellement stupide et naïf qu'il a en quelque sorte mérité ce qui lui est arrivé. Ce n'était quand même pas très difficile de penser à acheter un préservatif, entre autres...

Bon bref, en gros, c'est un très bon film à ne pas rater.

8/10

Monty Python and the Holy Grail (Terry Gilliam & Terry Jones, 1975, UK)



Le Roi Arthur et ses chevaliers ont une mission à mener : trouver le Graal. Plein d'obstacles se mettent dans leur chemin...

J'ai rarement vu un film aussi marrant ! Et même que ce n'est pas la première fois que je le regarde !
C'est encore plus rare pour moi d'avoir des fou rires dans un film !

Ce film englobe tout ce qu'il y a de bon qu'on pourrait trouver dans un film de comédie : dialogues très marrants et bien exécutés, situations bizarres et ridicules, ou tout simplement des choses tellement débiles qu'on explose facilement en rires.

Bref, pas grand chose à dire, c'est à ne manquer sous aucun prétexte.

10/10

Monty Python's Life of Brian (Terry Jones, 1979, UK)



Brian est un homme tout à fait ordinaire, né au même moment dans la porte juste à côté de celle du Christ, ce n'est donc pas étonnant qu'on le prend pour le Messie...

Un autre film de la part de la même équipe. J'ai déjà vu celui-là aussi, mais là, encore, je n'ai pas pu m'empêcher d'exploser en plusieurs fou rires pendant certaines scènes. La scène du "Biggus Dickus" a failli me mettre par terre, sans parler des gardiens de la prison, j'ai dû la remettre une bonne dizaine de fois de suite avant de continuer le film.

Les dialogues ici ont une sorte d'avantage par rapport de ceux de The Holy Grail. Ils sont remplis de moqueries face à différentes choses dans la vie courante de tous les jours, chose pas très facile à capter dès la première fois.

Une petite info avant de finir, ce film a presque été entièrement tourné en Tunisie.

Ce film est aussi à ne rater sous aucun prétexte. C'est ça un vrai film de comédie qui ne s'oublie pas !

10/10
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Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato, 1980, Italie)



Un anthropologiste se dirige en Amazonie à la recherche d'une équipe qui est partie y faire un documentaire sur les tribus cannibales qui y résident. Il n'a pu trouver que leurs videos...

Ca fait longtemps que je n'ai pas vu ce film, ou même n'importe quel autre film du même genre. Vers la fin des années 70/début des années 80, plein de films d'exploitation italiens sont sortis, tous ayant plus ou moins le même thème : les cannibales. Cannibal Ferox, Mangiati Vivi!, ou encore La Montagna del Dio Cannibale n'en sont que des exemples, mais là où tous ces films ont échoué, Cannibal Holocaust a réussi.
Tous ces films suivaient pratiquement le même chemin. Une équipe d'explorateurs qui se perd dans la jungle, les cannibales qui les poursuivent, du sexe, du sang, encore du sexe et du sang, et c'est fini. C'est vrai que ce sont tous des films d'exploitation, et que le but n'est pas de faire un bon film en soi, mais surtout de choquer et de dépasser les limites, mais Cannibal Holocaust montre que c'est tout à fait possible d'en faire une vraie histoire, et même d'en sortir une morale.

Les acteurs ici, comme tout film d'exploitation qui se respecte, ne sont tout simplement pas bons. On en a l'habitude dans ces films, et là je dois dire qu'ils sont plus bons que pas mal d'autres acteurs de films du genre, mais de toute façon, à la fin ceci n'a pas vraiment d'importance.

La musique utilisée ici est excellente ! Il y a un certain effet 'tragique' qui s'en dégage (vu la situation, ça pourrait être compréhensible, mais c'est très différent de ce qu'on pourrait penser). Je ne sais pas pourquoi ça me rappelle d'une certaine façon Comfortably Numb des Pink Floyd. Imaginez ce titre (et plus particulièrement la première partie), sans chant et sans solos, dans un film qui parle de cannibales et d'hommes qui se comportent de façon encore plus sauvage que ces cannibales...

Un autre point à signaler, l'influence de ce film est beaucoup plus importante qu'on pourrait l'imaginer. Déjà le simple fait d'utiliser ce style de "caméra à la main" (pour un effet plus 'réel, que j'aime beaucoup dans les films) dans un film sorti en 1980 est une innovation surtout pour un film de ce genre.

Bref, maintenant pour ce qui est du film, la première partie nous montre un professeur d'anthropologie qui part à la recherche d'une équipe dont on n'a pas eu des nouvelles depuis deux mois. Il va trouver, petit à petit, des indices montrant qu'ils sont bien passés par là, jusqu'à ce qu'il retrouve leurs bobines chez une tribu de cannibales. Il les prend et repart dans son pays, et c'est là que commencent les choses sérieuses...

A la vue de ces videos, ceux qui la regardent (dans le film, et même les spectateurs de Cannibal Holocaust aussi) se demandent qui est vraiment le "sauvage" ici. L'Homme 'civilisé' et moderne, ou l'Homme qui vit encore à l'âge de pierre ? En tout cas une chose est sûre, il ne s'agit plus ici de "survival of the fittest" mais plutôt de "survival of the wildest".
Les gens 'civilisés', quand ils ont du pouvoir, n'hésitent pas à en abuser de toutes les formes possibles. Sous leurs habits et équipements modernes se cache leur vrai visage, et à la fin, on découvre que tout ça n'est qu'un masque, et qu'ils sont en vérité beaucoup plus sauvages que les 'sauvages' eux-mêmes. Et c'est là que les choses se retournent contre eux...

La violence ici est extrême, le gore atteint des limites qui, même pour un film de 29 ans d'existence, restent loin devant des milliers d'autres productions plus récentes. Ce n'est pas pour rien que le réalisateur a été accusé d'avoir tué certains des acteurs juste pour le tournage du film, et qu'il a été obligé de les ramener devant le justice pour avoir son innocence.
Le film reste l'un des films les plus bannis partout dans le monde, on parle d'un ban dans plus de 50 pays. Ca veut donc clairement dire que ce film n'est surtout pas fait pour ceux qui ont l'estomac fragile. Il n'est pas non plus conseillé aux "adorateurs des animaux"...
Ceci dit, Cannibal Holocaust reste parmi mes films préférés, et probablement mon film d'exploitation favori.

9/10
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je sais pas si vous en avez parlé déjà mais je viens de tomber sur une petite collection de 4 film de Tony Gatlif:
Latcho Drom(Documentaire)
Vengo
Exil
Transilvania

Je ferai une tite recherche demain, pour les affiches et tout et pour quoi pas les liens, ...
Belial et Sand man et tous ceux qui contribuent à ce Topic:
Merci pour ces efforts!! Sa se voit qu'il y'en a des cinéphile!
Là je go dormir, demain je reprend de la page 1 pour découvrir ce topic^^
Give Opeth Another Listen!
Changez vers Linux, ça vaut le coup ! ! !
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J'ai parlé d'Oldboy ici.
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Mon tout dernier film fut Old Boy, un film Sud-Coréen qui m'a plutôt marquée donc je le conseil aux cinéphiles. Bon, il est parut en 2004 donc je présume que beaucoup l'ont vu et ça serai intéressant de partager nos critiques le concernant.

Date de sortie : 29 Septembre 2004

Réalisé par Park Chan-wook

Avec Choi Min-sik, Yoo Ji-tae, Kang Hye-Jeong ..

Film sud-coréen. 

Genre : thriller, drame

Durée : 1h 59min. 

Année de production : 2003

Interdit aux moins de 16 ans

Distribué par Bac Films


Source :  www.allocine.fr


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Blacker than Darkness

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@Belial
Concernant The Mist, j'ai du regardé le film bourré parce que moi j'ai vraiment adoré...ou peut étre que c'est toi qui était bél3ou gannout quand tu la vu?!!! parce que je me doutait bien qu'il y'aurait quelque uns qui ne l'aimerais pas mais pas à ce point!!
bon,je dirais qu'on n'a pas la méme conception des films d'horreur toi et moi...moi, c'est le coté psychologique/religieux présent dans le film et son concept que j'ai vraiment kiffé, toi tu cherchais ptét autre chose... peut étre que mon avis est trop subjectif parce que je suis trés sensible à tout ce que fait Stephen King... peut étre. mais en tout cas,ça réste une question de gout à la fin...

sinon dernièrement:

The Punisher :War Zone(2008,U.S.A./Canada)

              

Après le terrible meurtre de sa femme et de sa fille, Frank Castle, un Ex militaire, s’est juré de punir (sévèrement) le syndicat du crime qui en était responsable en devenant le Punisher : un anti-héro avec des méthodes très loin d’être orthodoxes. Cette fois, il va s’opposer à un dangereux malfrat qui ne reculera devant rien pour essayer d’avoir la peau du Punisher après qu’il soit défiguré par sa faute…

Je dois dire que j’ai bien aimé le 1er opus malgré le fait qu’il n’avait rien d’exceptionnel en soit, mais la présence de bon acteurs comme Thomas Jane et Travolta m’a fait oublié l’histoire ultra simpliste et le scénario linéaire. De plus, de tous les persos Marvel, le punisher est surement celui que je kiffe le plus, son seul super pouvoir est sa haine démesurée et c’est ce qui fait qu’il soit très attachant, plus ou moins politiquement correcte, sans oublier que ses méthodes sont pas mal jouissives au bout du compte…

Là, avec ce film, je dois dire que le scénar n’est plus linéaire…il est carrément nul, en plus d’aboutir à rien, on a pas trop l’impression qu’il y’a la moindre évolution du machin. Mais ce qui dérange le plus ici, c’est certainement la qualité des acteurs : Non seulement on a fait un changement complet du cast mais en plus la grande majorité des nouveaux sont loin d’être vraiment bon dans ce qu’ils font(l’acteur principal en premier) et la situation ne s’arrange pas avec des dialogues limites ridicules et des scènes noyées dans le cliché.

Mais, malgré cela il y’a au moins une ‘bonne’ raison pour voir ce film et cette raison est sans aucun doute sa violence et quelle violence !! j’exagère pas quand je dis que c’est surement le film d’action le plus violent que j’ai jamais vu et je vous épargne les détails. Et cette violence donne un coté jouissif au film surtout quand on sait que les 3/4 du film sont de l’action brute(avec pas mal de Metal en fond sonore) et que les scènes d’action sont plutôt réussies à part quelques acrobaties surréalistes du perso principal et quelques réactions débiles de la part des ennemis qui se font plomber…

Ce coté violent se marie à merveille avec l’esprit méme du Punisher qui est ici beaucoup plus sombre et plus agressif que dans le 1er film méme si dans ce film on a oublié une grande partie du concept du perso qui est ses ‘interrogatoires de torture’ mais ça c’est compréhensible avec la simplicité du scénar où le perso n’a pas besoin de la moindre information puisqu’il n’a rien à chercher…

6/10

The Terminal(2004,U.S.A)


              

Inspiré d’une histoire vraie,le film se focalise sur Viktor Navorski, un simple touriste originaire des Balkans(la krakozie, précisement). Peu de temps avant son débarquement au Etats Unis, un coup d’état provoque le bannissement de sa nation, qui fait que celle çi n’éxiste pratiquement plus.De ce fait, à son arrivée à l’aéroport Viktor est considéré comme étant originaire de nulle part,il ne peut alors ni rentrer chez lui ni entrer dans le sol américain, il est donc condamné à errer dans le terminal où il va peu à peu se faire des amis mais aussi des ennemis...

Là c’est bien connu, quand Steven Spilberg et Tom Hanks collaborent dans un film, c’est pas pour faire n’importe quoi, loin de là…Cette fois, c’est pour quelque chose de moins dramatique que d’habitude puisqu’il vont chercher du coté de la comédie avec The Terminal, et que ce soit comédie, drame ou méme horreur, l’union de ses 2 personnes fait automatiquement la force du film.

Les films comiques n’étant jamais mon plat favoris et rares sont les films comiques qui m’ont vraiment fait marrer(pas dans le sens positif en tout cas…) je dois dire que là avec ce film, je me suis pas fait pisser dessus de rire mais j’ai trouvé certaines scénes remarquablement réussies coté humour et cela est surtout du à Tom Hanks qui est fabuleux comme toujours et qui fait que son personnage soit vraiment super attachant, par sa simplicité limite naïveté, sa spontanéité, les situation de mal compréhension dans certaines discussions, sa manière de parler, sa gestuelle et surtout sa bonté de cœur qu’on va peu à peu découvrir au fil de l’avancement de l’histoire(surtout la raison pour la quelle le perso s’est décidé à venir au etats unis)…

La relation du perso avec celui de Catherine Zeta Jones , m’avait un petit peu fait peur au début , j’avais peur que le film tombe dans un délire romantique mais j’ai été agréablement surpris de voir que ce coté là à été bien géré et le film à su comment ne pas trop s’enfoncer dans la relation et la fin m’a bien dérouté finalement ce qui donne un coté réaliste en éloignant le film des cliché du genre.

Coté sonore, la Bo ajoute encore plus de fraicheur au film avec une musique très réussie qui fait que ce film soit un film à ne pas classer avec les comédies simplistes et superficielles qu’on voit souvent…

9/10

Vals Im Bashir(2008,israel/Allemagne/France)

              

Un film d’animation auto-bigraphique, aprés une discussion avec un ami à propos d’un réve bizarre en relation avec la guérre du Liban dans les années 80, Ari Folman(le réalisateur méme du film) se rend compte qu’il n’a plus aucun souvenir de la guérre...Le lendemain,un souvenir ambigue lui revient en flash, un souvenir qui semble étre lié au massacre de Sabra et Chatila (ici si vous voulez en apprendre plus de ce massacre)Il décide donc d’aller revoir ses anciens compagnons d’armes pour qu’ils lui rafraichissent la mémoire...

C’est la 1ére War/Dramatic Movie d’animation que je regarde,je dirais méme que c’est plus un documentaire qu’un film et apparemment c’est le 1er documentaire d’animation en long-métrage.Mais en tout cas, l’éffet de ce film est tout autant important(voire méme plus) que s’il était interprété par de vrais acteurs.

Ce film est véritablement une explosion artistique qui touche profondément tout vos sens, coté visuel un travail remarquable à été accompli nous offrant des images de synthèse d’une grande beauté avec un dynamisme et une gestion des couleurs très réussis, le coté sonore est tout simplement superbe, touchant entre pianos et violons dans les moments dramatiques et surtout les très originales mélodies à base de sons de mitrailleuses lors de certaines scènes de combat, coté message le film est un outil de sensibilisation imparable, il pointe du doigt la politique israélienne et sa culpabilité vis à vis de ce massacre d’une manière efficace, il montre à quel point dans son horreur la guérre est injuste et inutile.

D’ailleurs, les thèmes abordés ne laissent pas indifférents surtout quand on voit la profondeur de certaines analyses à travers l’interprétation de rêves qui lui donne un coté philosophique et enfin niveau émotions le film arrive parfaitement à toucher surtout vers la fin où j’ai eu carrément les larmes au yeux tellement j’étais ému…

10/10   


Edited by Sandman - 24 Mars 2009 at 12:36
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Equilibrium (Kurt Wimmer, 2002, USA)



Dans un futur où au début du 21ème siècle une troisième guerre mondiale a éclaté, un régime fasciste interdit toute forme d'émotion dans le but d'éviter une quatrième...

Equilibrium est l'un de mes films d'Action/Science Fiction préférés. L'influence de The Matrix en particulier est trop visible, et étant un grand fan de ce dernier, je ne peux m'empêcher d'aimer Equilibrium. Les combats mélangeant armes à feu et arts martiaux sont trop bons ! L'idée est excellente et est bien exécutée, mais comme The Matrix, ça ne se limite pas seulement à de vulgaires fusillades ci et là sans rien de plus, le film est beaucoup plus riche que ça...

Les critiques sont nombreuses. Par exemple le fait que tous les humains ne sont supposés éprouver aucune émotion pourrait bel et bien faire penser à un véritable futur vide de toute émotion, dans notre monde. Tout le monde travaille de plus en plus pour gagner sa vie, tout en trouvant de moins en moins de temps pour les "émotions".

Mais il s'agit surtout ici de critique de la religion (du christianisme en particulier), ou plutôt, du mélange entre politique et religion.
"-You can't do this! You cannot do this!
-Tetragrammaton. There's nothing we can't do"
Cette réplique résume parfaitement bien la situation. Sous le voile du pouvoir (religieux) absolu, tout est permis.
Le lavage de cerveau est en quelque sorte régularisé ici à travers une injection que tout le monde se doit d'avoir à des heures précises dans la journée ; sans parler des discours présents partout, qui représentent la seule forme de n'importe quelle chose "audio-visuelle" permise dans Libria...

9/10

The Savages (Tamara Jenkins, 2007, USA)



Wendy et Jon Savage, frère et soeur, ont longtemps vécu loin de leur père qui les a maltraités durant leur enfance. Un jour, on les informe qu'il n'est plus capable de se prendre en charge lui-même, et ils se trouvent obligés de s'occuper de lui...

Pour une histoire simple à l'apparence, ce film est vraiment merveilleux. On s'immerge très vite dans l'univers des Savages, à savoir un monde pas des plus joyeux, froid, distant, et surtout qui manque cruellement d'affection...

J'ai tout de suite aimé cette atmosphère. C'est très 'réel' sur tous les points, que ce soit les dialogues, les situations ou les personnages.
Les effets de cette enfance se voient sur ces adultes qui ont certaines difficultés à bien s'exprimer, même entre eux.

Même s'il y a quelques moments bien marrants, ça serait exagéré d'appeler The Savages une "comédie dramatique".
Quelque chose de plus que j'ai aimé, c'est comment on nous illustre la relation entre frère et soeur d'une façon très fidèle à ce que pourrait être la réalité, surtout qu'ils sont tous les deux adultes. On a l'habitude à voir des histoires de familles en tout genre dans les films américains, mais là c'est assez différent.

C'est certainement un film à voir.

8.5/10

Ce Que Mes Yeux Ont Vu (Laurent de Bartillat, 2007, France)



Une étudiante en histoire de l'art entame une enquête à propos d'un peintre. Persuadée qu'il y a quelque chose de caché dans ses ouevres, elle continue ses recherches malgré les découragements de son professeur unoversitaire.

C'est un film qui m'a légèrement rappelé The Ninth Gate de Roman Polanski, sauf qu'il n'y a rien de surnaturel ici.

Pour une histoire aussi simple, on ne s'ennuie pas du tout. Le film avance sans peines, on se sent de plus en plus impliqués dans les recherches de Lucie, l'étudiante en question, admirant à la fois les oeuvres qu'elle étudie et sa manière de procéder.
Le seul problème c'est que la "découverte" finale, si on peut l'appeler ainsi, n'est pas vraiment captivante, ou du moins pas pour les personnes qui ne s'intéressent pas de près à tout ça. Je m'attendais à une sorte de twist, quelque chose d'un peu plus 'bouleversant', mais il n'y en avait pas...

Peut-être que ça plairait plus aux intéressés de l'histoire de l'art plus que les autres, mais en tout cas j'ai trouvé le film juste "bon" sans rien d'extraordinaire.

7/10

The Brown Bunny (Vincent Gallo, 2003, USA/Japon/France)



Bud est un professionnel de courses de motos. On le suit ici dans son voyage d'une course à une autre, dans lequel il essaie à chaque fois d'entamer une nouvelle relation, en vain...

Ce film est entouré d'une énorme controverse à propos de la scène de fellation non-simulée involvant deux acteurs plus ou moins connus (Vincent Gallo et Chloë Sevigny). Certains trouvent le film en tout extrêmement nul, d'autres le trouvent très "artistique". Pour ma part, je me situerais un peu entre les deux.

C'est vrai que la première partie peut vraiment être trop ennuyeuse, on voit Bud, le personnage principal, conduire un van à travers les Etats Unis, à chaque fois rencontrant une fille qu'il ne connait pas avec qui il essaie de passer quelques moments...

L'intérêt du film ne se révèle que vers la fin, et je ne parle pas seulement de cette fameuse fellation mais de ce qu'elle implique et de ce qui l'entoure (et la suit). Ca a un peu le même effet que la scène vers la fin (début de l'histoire) dans Irréversible.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais The Brown Bunny m'a rappelé le style de Gus Van Sant, et en particulier Gerry... même si l'histoire n'a rien à voir.
En tout cas une chose est sûre, le marketing ici a bien fait son rôle. On parle trop du film, en bien ou en mal, seulement à cause d'une seule scène.
Ca aurait pu être mieux s'il n'était pas aussi long, mais ça vaut quand même le coup pour les intéréssés.

6/10
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Scarface (Brian De Palma, 1983, USA)



L'histoire d'Antonio 'Tony' Montana, immigrant clandestin cubain, qui a réussi à réaliser sa propre version de l'américan dream.

Scarface fait partie de ces classiques qui ne vieillisent pas ! Peu importe combien de fois on le regarde, il garde toujours son côté original et captivant.

C'est l'histoire d'un homme très déterminé et qui n'a que deux choses dans ce monde : "...my balls and my word and I don't break them for no one.".
On verra comment son amour propre et sa cupidité vont le faire monter les échelons très rapidement, mais en même temps vont contribuer à une chute très rapide.

Inutile de trop en parler, tout le monde connait ce film. Epique, touchant, poignant, extrêmement violent pour son époque...

10/10

La Leggenda del Pianista Sull'Oceano (The Legend of the Pianist on the Ocean, aka The Legend of 1900) (Giuseppe Tornatore, 1998, Italie)



L'histoire d'un homme, baptisé 1900 à sa naissance à cause des circonstances, qui n'a jamais mis les pieds sur terre, menant une vie assez spéciale au bord d'un bateau.

The Legend of 1900 (je trouve l'autre nom, "La légende du pianiste talentueux au bord d'un immense bateau sur l'océan atlantique", assez stupide disons) est un bon film à tendances 'fantaisistes'. Ca parle d'un homme qui mène une vie peu ordinaire, qui n'est pas très 'normal' et qui, en plus de tout ça, a un don inégalable à jouer du piano.

Plein de passages très touchants, une histoire assez originale et Tim Roth qui assure comme toujours... un film à voir.

8.5/10

Mr. Brooks (Bruce A. Evans, 2007, USA)



Earl Brooks est un homme ordinaire qui a plutôt réussi sa vie. Il la mène de façon tranquille sauf pour un petit détail : l'immense plaisir que lui procure le fait de tuer des personnes...

Mr. Brooks est une sorte de Dr. Jekyll and Mr. Hyde moderne, ou pour être plus proche de la réalité, une version beaucoup moins réussie d'American Psycho. La seule différence ici est que Mr. Brooks, le tueur, frôle presque le surnaturel avec ses capacités ultra-développées pour mener parfaitement ses crimes...

C'est plutôt moyen comme film. On a beau avoir des stars dans les rôles principaux (qui font du bon boulot), mais l'histoire n'est finalement pas très captivante, on a déjà vu mieux que ça.

6/10

Sheitan (Kim Chapiron, 2006, France)



En sortant d'une discothèque, un groupe de jeunes part passer la nuit chez une fille, à la campagne, qu'ils rencontré pendant la soirée. La fille en question ne semble pas les avoir invités pour leurs beaux yeux...

Un film pareil aurait pu être une réussite totale, mais ce n'est malheureusement pas le cas.

Les détails ici sont bien soignés, les noms des personnages et de certains endroits et autres faits ne sont pas facilement 'détectables', mais en même temps, le point (très) faible du film le rend mauvais.

Le problème ici est que le film met trop de temps pour 'démarrer', et par "trop de temps" je parle des deux tiers du film. On voit des jeunes en train de s'amuser et de faire du n'importe quoi sans trop comprendre la raison de nous montrer tout ça. Puis viennent enfin les vrais moments de l'horreur, mais ça se passe tellement vite qu'on se demande qu'est ce qui s'est réellement passé.

L'histoire est intéressante, rien d'original mais ça pouvait donner quelque chose. Vincent Cassel est hilarant dans son rôle, mais sinon et comme je l'ai dit, le temps passe sans qu'on n'y voit quelque chose d'important, alors que la fin est un peu précipitée...

4/10

Carne (Gaspar Noé, 1991, France)



L'histoire d'un boucher qui a tout perdu à cause d'un simple malentendu.

Ceci est un court métrage (de 38 minutes à peu près) qui précède le premier long métrage de Gaspar Noé, Seul Contre Tous. On y retrouve donc les mêmes personnages, les mêmes acteurs, les mêmes endroits...

J'ai revu Seul Contre Tous juste avant ça, un film que j'apprécie de plus en plus et qui m'a donné envie de chercher celui-là, afin de mieux comprendre l'histoire du boucher...

Là encore ça frappe fort. Gaspar Noé est un réalisateur qui n'hésite pas à pousser les limites un peu trop loin. Certaines scènes, choquantes, sont très difficiles à regarder, et quand il ne s'agit pas d'images violentes ou lourdes à digérer, le dialogue (ou plutôt la narration) se charge de tout ça. C'est moins 'direct' que dans Seul Contre Tous, mais c'est toujours très efficace.

Le boucher est quelqu'un de très normal, ou pour être plus précis, le boucher mène une vie plus ou moins normale (car pour être normal, il ne l'est pas vraiment en fin de compte) : il a une boucherie, il y travaille, rentre chez lui pour s'occuper de sa fille, et ça recommence... chaque jour c'est la même chose. Une simple erreur va lui coûter très cher, tout bascule dans quelques secondes et le voilà maintenant sans rien du tout...

Comment va-t-il s'en sortir ? Que va-t-il faire ? Comment va finir son histoire ? On comprend tout dans Seul Contre Tous (et encore un peu plus dans Irréversible).

9/10

Irréversible (Gaspar Noé, 2002, France)



Un inconnu viole et tabasse une fille. Le copain et l'ex-copain de cette fille partent à la recherche du criminel...

J'ai décidé de revoir ce film après avoir regardé Seul Contre Tous et Carne, d'un côté pour comprendre la fin de l'histoire du boucher de ceux deux films, et d'un autre juste parce que Irréversible est probablement mon film français favoris.

Tout d'abord juste quelques mots à propos du fameux boucher. J'ai toujours trouvé la toute premièer scène du film assez inutile, je ne trouvais rien d'intéressant à voir deux prisonniers parler pendant quelques instants de... quelque chose que je ne comprenais pas vraiment, mais là je viens de me rendre compte à quel point cette scène est importante, pas pour ce film en soi, mais pour les deux autres du même réalisateur... je n'en dirais pas plus, mieux vaut tout découvrir par soi même.

Pour ce qui est d'Irréversible, je ne sais même pas par où commencer... la première partie est l'une des plus intenses que j'ai vu dans un film. Les cris, les comportements stupides et impulsifs de personnes très normales dans une situation qui ne l'est pas, les endroits visités, encore les cris dans tous les sens... et surtout, la fameuse scène de l'extincteur qui dépasse de loin tout ce qu'on peut imaginer en évoquant le terme "violence" dans un film, mais aussi la scène du viol qui nous montre à quel point cet acte est moche...

Puis vient la deuxième partie qui, même si elle parait ennuyeuse pour certains, nous mène à la fin vers une sorte de révélation qui donnera à l'histoire une toute autre dimension absolument inimaginable...

Là encore, Gaspar Noé nous montre qu'une simple erreur, étant furax, peut foutre en l'air des vies entières...

A éviter pour les personnes sensibles, mais un must see pour toute autre.

10/10
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j'ai entendu parler de nouveau film de ron howard avec tom hanks

anges et demons sort en film (qui est a l'origine le roman de dan brown)
ca a l'air trés interessant
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C'est Sandman qui va être content Tongue

Zodiac (David Fincher, 2007, USA)



Vers la fin des années 60, San Francisco, un tueur qui se fait nommer Zodiac faisait trop parler de lui. Il envoyait des lettres détaillant ses meurtres pour qu'elles soient publiées dans un journal local. Basé sur une histoire vraie.

L'avant dernier film de David Fincher était encore en rapport très étroit avec tout ce qui se rapporte au crime. Cette fois, comme avec le film qui l'a révélé au grand public Se7en, c'est le retour vers une histoire de serial killer pas du tout facile à attrapper, et même plus, qui joue carrément avec la police.
Zodiac n'est toutefois pas aussi sombre que Se7en.

Le fait que le film soit basé sur une histoire qui s'est réellement passée lui donne un plus. Comment est-ce qu'un homme pareil a-t-il pu jouer avec la police de cette façon, pendant des années même, sans qu'on ne puisse l'arrêter ? Ca serait intéressant ne serait-ce qu'à voir comment se sont passées les choses.

La première partie est la plus intéressante. Très captivante, on voit comment un certain journal recevait des lettres au début anonymes de la part de quelqu'un qui prétendait avoir tué quelques personnes. Les lettres étaient trop détaillées, décrivant les armes des crimes, les endroits etc... avec précision, et ordonnant aux responsables du journal de les publier au risque de voir plusieurs autres meurtres avoir lieu...

La deuxième partie n'est pas aussi intéressante, on voit les policiers, et par la suite un dessinateur du journal en question en train d'essayer de trouver ce fameux Zodiac, mais toujours sans résultat.

Très bon film à voir.

8.5/10

The Shining (Stanley Kubrick, 1980, UK/USA)



Une famille part passer l'hiver dans un hôtel isolé afin de s'en occuper un peu pendant sa période d'inactivité. Une sorte de force surnaturelle prend peu à peu possession du père, le rendant de plus en plus violent...

The Shining est certainement l'un des meilleurs films d'horreurs de tous les temps ! Histoire écrite par Stepehen King, film réalisé par Stanley Kubrick, personnage principal interprété par Jack Nicholson... quoi de mieux ?

Même si ce film ne me fait plus vraiment 'peur' comme aux premières fois que je l'ai regardé (quand j'étais petit), il conserve toujours son côté très 'hantant' et nous plonge très rapidement dans une atmosphère très sombre. Une sorte de malaise s'installe tout au long du film, certaines scènes sont tellement lourdes à digérer (dans le bon sens !) qu'on est vraiment soulagés à la vue de l'écran noir annonçant le début d'une autre. La musique prend une place très importante ici aussi, elle peut à elle seule assurer quelques bons sursauts ci et là.

Bref, chef d'oeuvre pareil ne se décrit pas, il se regarde !

10/10

Hard Candy (David Slade, 2005, USA)



Une adolescente de 14 ans rencontre un photographe de 32 ans. Pensant que c'est un pédophile, elle accepte de le rencontrer et d'aller chez lui en vue de révéler sa nature au grand jour...

Je n'aurais pas pensé que le même réalisateur de 30 Days of Night était capable de faire un film pareil.
Il n'y a vraiment rien à commenter ici, l'histoire est assez simple à première vue, mais la force du film réside surtotu dans le face à face entre les deux acteurs, et surtout la jeune Ellen Page (17 ans à l'époque) qui a elle seule a tenu le rôle principal de façon époustouflante !

Ce film m'a vraiment surpris. Excellent et à ne pas manquer !

9/10

The Mist (Frank Darabont, 2007, USA)



Une sorte de brouillard très dense surgit de nulle part et englouti littérallement une petite ville américaine. Ce brouillard qui semblerait cacher des choses étranges oblige quelques habitants de cette ville à trouver refuge dans un supermarché.

Je le dis tout de suite, j'ai été énormément déçu par ce film.
Un film basé sur une nouvelle écrite par Stephen King déçoit rarement, mais là tout était exagéré. On a droit à tous les clichés possibles dans un film d'horreur standard, et l'histoire et un peu mise de côté au profil d'une sorte de développement de quelques personnages qui ne le méritent pas (et certainement pas dans un film d'horreur). Les acteurs ne sont même pas bons pour assurer tout ça...

Tout d'abord, je déteste de plus en plus quand il y a toutes sortes de personnes, dans un film de ce genre, qui ne font absolument RIEN. Ce sont des figurants dans le sens propre du terme. Ils ne font que 'paraître' sans rien de plus, comme si le film ne concernait que la poignée des personnages principaux et rien qu'eux. Les autres ne sont là que pour rester debout sans rien dire, sans rien faire à part suivre ce que leurs dictent les autres. Ils n'agissent pas d'eux mêmes, on dirait qu'ils ne sont même pas capables de réfléchir par eux mêms, et ils sont TROP facilement influençables.

Et en parlant des personnages principaux, c'est toujours nécéssaire d'avoir une sorte de chef gentil qui veut prendre soin de tout le monde, auquel on fait appel là où il y a le moindre problème. Il découvre les choses mais on ne le croit pas, et on finit même par le 'persécuter' etc...

C'est aussi nécessaire d'avoir une personne trop chiante. On a droit à une femme qui n'arrête pas de parler d'apocalypse, de lire des passages de la bible et qui n'arrête pas de pleurnicher sur le sort de l'humanité qui ne fait en fait que recevoir le châtiment divin à cause de ses péchés impardonnables ! Je ne comprends toujours pas quel était son but, pourquoi personne ne l'a vraiment fait taire alors qu'elle terrorrisait tout le monde avec ses histoires à la noix... et pire encore, toutes ces brebis qui ne réfléchissent pas se transforment tout d'un coup en des fanatiques meurtriers qui n'hésitent pas à exécuter le pire des ordres de cette sorte de prophète...

Revenons un peu vers ces brebis, je ne comprends jamais pourquoi est-ce que dans un film de ce genre ils n'agissent jamais de façon adéquate. Il y a des choses bizarres qui tuent tout le monde dehors, mais eux ils sont calmes, ils ne disent rien, ils ne font que crier lorsque c'est nécessaire (et encore, on dirait qu'ils ont des limites à ne pas dépasser...).
On a aussi droit aux personnages "qui n'y croient pas" (même avec des preuves qu'ils ont sous les yeux) et qui finissent par subir des morts atroces.
Ceux qui se comportent de façon stupide sont là aussi... d'ailleurs je ne comprends pas non plus cette tendance à toujours vouloir quitter les endroits fermés et plus ou moins sûrs, pour s'aventurer dans la nature où rôdent des créatures lovecraftiennes qui ressemblent aux Zergs de Starcraft...

Un petite passage à la Matrix (avec les araignées et leurs fils, et les gens qui les 'évitent') est d'une stupidité phénoménale...

Je pourrais continuer encore et encore, il y a tellement de mauvaises choses dans le film que même les moments de 'l'horreur' ne sont plus bons. Ils se font presque rares, pour nous obliger à assister aux dialogues stupides de personnes encore plus stupides voulant jouer aux héros comme tout film hollywoodien qui se respecte...

La seule bonne chose ici est la fin. Au moins elle a le mérite d'être originale et différente.

3/10
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The Witches of Eastwick (George Miller, 1987, USA)



Trois femmes, habitant dans une petite ville, voient leur voeu exaucé lorsqu'un un étranger fait son apparition dans leurs vies...

Ca fait un bon moment que je voulais déjà regarder ce film, mais à la fin j'en suis presque déçu.

Il y a un certain côté comique que je n'ai pas vraiment apprécié. D'habitude j'aime quand c'est 'sérieux' dans ce genre de films.
Même l'histoire ne m'a pas trop plu. En gros, on a trois femmes, toutes célibataires et qui ont une sorte de pouvoir qui leur permet de réaliser leurs envies sans qu'elles ne s'en rendent compte. Et voilà que, désormais toutes les trois 'seules', elles commencent à parler de vouloir rencontrer un homme, l'homme de leurs rêves. Elles commencent à imaginer comment il devrait être, et quelque temps plus tard, un étranger vient s'installer dans cette petite ville. Qui a dit que le Diable ne répondait pas aux appels des humains ?

Et voilà qu'on assiste donc à la séduction et à la tentation de ces trois femmes de la part de cet inconnu...

Même s'il y a de très bonnes idées et tout, il y'en a aussi plein que je n'ai pas trop apprécié. Le Diable qui dépend de trois femmes est sans doute celle que j'apprécie le moins.

C'est un film plutôt léger, ça fait rire de temps en temps mais ça n'a absolument rien à voir avec The Devil's Advocate par exemple.

6/10

Das Leben der Anderen (The Lives of Others) (Florian Henckel von Donnersmarck, 2006, Allemagne)



Allemagne de l'Est, 1984 : un agent de la police secrète est chargé de surveiller un écrivain. Au fil du temps, il se trouve de plus en plus impliqué dans la vie de celui-ci...

Je ne sais pas quoi dire là-dessus. C'est un film très touchant, très émouvant. Bien exécuté sur tous les plans, surtout en ce qui concerne les acteurs.
On assiste à une transformation presque totale d'une personne très stricte de nature. On pourrait même qualifier ce Wiesler de "robot humain", n'éprouvant que très peu de sentiments dont surtout des sentiments, ou plutôt besoins physiques (d'où le recours à une prostituée). A la découverte de très près de la vie de l'écrivain qu'il est cahrgé de surveiller, et surtout par l'avalanche de "sentiments humains" à laquelle il assiste, une sorte de transformation prend place, allant même jusqu'à mettre son propre sort en péril...

Pour faire court, c'est à ne pas rater.

8.5/10

30 Days of Night (David Slade, 2007, USA)



Une fois par an, un petit village en Alaska passe par une période de 30 jours de nuits polaires. Une bande de vampires a choisi cette période pour faire une attaque dans le but de tuer tous les habitants de ce village.

Voilà une idée assez originale pour faire un film de vampires. 30 jours d'obscurité totale, sans le moindre rayon de soleil, et des vampires qui choisissent un phénomène pareil pour bien mener leur attaque...

Il y a du bon et du mauvais ici. L'atmosphère très lugubre tout au long du film est certainement une bonne chose, mais surtout, c'est la violence qui fait tout son charme ici ! Il y a énormément de scènes extrêmement violentes, et le sang ne manque pas. Un pûr régal pour tout film d'horreur.

Mais petit à petit, le film se transforme en un simple film d'horreur "de survie". On a notre petit groupe de personnes qui essaient à tout prix d'échapper à cette bande de vampires assoifés de sang, avec le lot habituel de sacrifices et d'héroïsme qui deviennent une nécessité à mettre dans n'importe quelle situation du genre, sans oublier les personnages énervants qui on dirait n'ont comme seul objectif depuis leur naissance que de se comporter de façon très stupide si jamais des vampires les attaques.
Les vampires qui parlent "par énigmes" dans un langage qui leur est propre m'ont aussi tapé sur les nerfs. Qu'ils se taisent ou qu'ils parlent une langue courante, ce sont des humains à la base !

Ca ressemble beaucoup au film Vampires de John Carpenter par moments. Les vampires aux capacités surhumaines très difficiles à tuer, qui courent plus vite qu'une voiture etc...
Bref, à voir pour les amateurs du genre, mais à ignorer pour les autres.

6.5/10

Interview With the Vampire: The Vampire Chronicles (Neil Jordan, 1994, USA)



Un vampire raconte sa vie après sa transformation à un homme ordinaire.

Toujours avec les vampires mais cette fois, c'est un classique que je revois.

Ce qui m'a étonné le plus, c'est qu'après quelques années de la dernière fois où je l'ai vu, j'en gardais encore des souvenirs un peu trop détaillés. Certaines scènes ne quittent pas facilement nos têtes.

Le film raconte l'histoire de Louis, un homme âgé de 24 ans qui vivait au 18ème siècle à la Nouvelle Orléans. Ayant perdu sa femme en couche, il sombrait dans l'anhédonie et pensa même à mettre à fin à sa vie, et c'est là qu'un vampire nommé Lestat fit son apparition pour le transofrmer en vampire à son tour...

Et voilà que notre nouveau vampire n'accepte pas très facilement les nouvelles "conditions de survie" de quelqu'un de sa nature. Petit à petit, il va se rebeller contre son 'créateur', pour finalement partir à la recherche d'autres vampires...

C'est à partir de ce moment que le film se dégrade un peu. On dirait qu'il n'a plus vraiment de but bien précis, on assiste à des scènes ci et là sans trop en comprendre le sens...

8/10

Dead Man (Jim Jarmusch, 1995, USA/Allemagne/Japon)



William Blake, comptable, est poursuivi par une bande de tueurs après avoir a son tour tué un homme. Il rencontre un étrange indien nommé "Nobody" qui va l'emmener avec lui dans un petit voyage tout aussi étrange...

Inutile de trop parler de ce film, il est du genre à voir par soi-même pour comprendre sa vraie valeur. Je dirais simplement que ça ne se limite pas qu'au western comme on pourrait le penser. Ce n'est pas non plus le genre de film tout simplement 'bizarre' et trop difficile à comprendre.
Il est certes remplis de métaphores et toutes sortes de 'messages cachés', mais même en regardant le film tel qu'il est sans trop y réfléchir on n'est pas du tout déçu.

Bref, c'est un film marrant, profond, sombre et violent à la fois. A ne pas rater !

9.5/10

Perfume: The Story of a Murderer (Tom Tykwer, 2006, Allemagne/France/Espagne/USA)



L'histoire de Jean-Baptiste Grenouille, un enfant qui possède un sens de l'odorat surdéveloppé. Son obsession avec les odeurs va le conduire vers des chemins pas très nets...

Perfume: The Story of a Sorcerer... pardon, je voulais dire Murderer parle donc d'un jeune homme qui possède un sens surdéveloppé, mais en fait, il s'agit plutôt d'un film de "superhéro" dans un contexte "ancien". Il s'agit d'un jeune homme, vivant à Paris au 18ème siècle, qui a la faculté de renifler mieux que le meilleur des chiens ! Il peut sentir les odeurs des choses sous l'eau, à des kilomètres de distance, faire la différence entre les différentes composantes de telle ou telle chose (et même avec la quantité requise pour fabriquer la chose en question), et il est même capable de sentir l'odeur d'une pomme lancée dans sa direction à toute vitesse et l'éviter. Il peut avoir des visions trop claires de ce qui se passe à des dizaines de mètres de lui, avec tous les détails et ce juste en sentant les odeurs, alors qu'il n'est même pas capable de sentir l'odeur d'une dizaine d'hommes armés venus pour le capturer...

Même étant bébé, il a une force et des comportements pas très habituels. Tenir le doigt de quelqu'un par force afin de le sentir, j'avoue que je n'en vois pas tous les jours.
Même le gars de la série The Sentinel ne possédait pas un don aussi développé que celui de Grenouille...

Les incohérences sont assez nombreuses, et l'histoire devient assez ridicule quand on nous montre ce que le personange principal est capable de faire juste en utilisant son nez. Ca devient carrément absurde lorsqu'à un certain moment, ça vire vers une petite partie de Sex Commandos (et je n'exagère vraiment pas)...

On a beau tendance à vouloir ignorer l'absurdité de certaines situations, mais elles reviennent à chaque fois pour nous rappeler que ce n'est qu'un film, avec son lot de choses stupides et illogiques. Par exemple, pourquoi est-ce qu'un homme riche et qui a du pouvoir ne choisit pas de mettre des gardes autour de la chambre de sa fille au lieu de fuir dans une sorte d'auberge totalement insécurisée me dépasse...

Ca aurait pu être mieux, mais il n'est pas totalement raté en fin de compte...

6/10
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Ma 6-T va Crack-er (Jean-François Richet, 1997, France)



La vie quotidienne de quelques jeunes de la banlieue, avec son lot de problèmes, de violence, et bien plus que ça...

C'est un film souvent comparé à La Haine de Kassovitz, et les raisons sont plutôt claires.
Les similarités sont toutefois présentes au niveau de l'histoire seulement (ou pour être plus précis, au niveau du thème ou de la situtation présentée), avec un côté 'politique' beaucoup plus prononcé et une bonne dose de violence.

Pour moi ceci est le genre de film qui atteint un but totalement à l'opposé de ce qu'il aurait voulu faire. On voit ici des jeunes "de banlieue", avec toutes leurs habitudes, leur irrespect envers tout le monde, leurs problèmes personnels ainsi qu'avec d'autres 'gangs'... bref, "racaille" est le mot qui résumerait le mieux tout ça. Leur haine envers la police est profonde, et petit à petit, on remarque que cette haine est plutôt réciproque...
On voit ces jeunes, pour la plupart des chômeurs qui passent leurs journées à... soit ne rien faire, soit faire des choses 'pas bien' (voler du vin d'un super marché par exemple), et qui parlent ensuite de "révolution".
Je n'ai pas trop aimé cette scène de fusillade qui n'est pas vraiment très bien faite, elle aurait pu être tellement mieux.
La fin est un peu 'attendue', la tension ne cesse de monter tout au long du film et une sorte d'explosion n'est plus à éviter, mais voilà qu'on nous met une sorte de 'message' à la fin, qui veut en gros dire que "tout le monde a droit à la révolution"... mais voilà le problème, des jeunes qui ne font rien à part 'squatter' et se lamenter sur leurs sorts (qu'ils ont eux-mêmes 'choisis'), qui parlent de révolution, alors que tout ce qui les intéresse c'est de foutre de bordel... non ça ne colle pas du tout.
Le réalisateur lui-même ne se prive pas de nous montrer qu'ils aiment faire ces choses, pour ensuite nous montrer ce message... c'est comme s'il voulait passer le mauvais message à travers son film.

08/10

Dancer In The Dark (Lars Von Trier, 2000, Danemark/USA/Islande/etc...)



Une jeune mère venant de l'Europe de l'est s'installe en Amérique, croyant que les choses vont se passer comme dans un film.

Je ne sais pas trop quoi dire sur ce film. Il y a tellement de choses qui m'ont empêché de bien l'apprécier comme il faut, je crois que je vais me contenter seulement de les citer...

Tout d'abord l'acrtice principale, Björk, musicienne très connue dans la vraie vie, n'est pas vraiment trop faire pour le cinéma... Pour un rôle pareil, où il faut pleurer dans plusieurs scènes, elle arrive à verser une (seule) larme vers la fin du film uniquement...

Sinon pour le reste, ce film est dramatique, TRES dramatique même, et c'est ce qui m'a un peu 'repoussé'. On nous présente une jeune femme très 'innocente'. Elle est gentille, TROP gentille et ce avec tout le monde. Même quand on lui fait du mal, elle protège les personnes qui le lui ont fait juste parce que... je ne sais pas vraiment, parce qu'elle est TROP gentille probablement. Tout le monde est méchant, la vie n'est pas du tout joyeuse, elle est assez pauvre, travaille dans des conditions pas très favorables aussi bien physiquement que mentalement. Quelqu'un en veut à une petite somme d'argent qu'elle a économisé pendant toutes ces années, et par dessus le tout, elle va bientôt devenir aveugle !
On dirait que tous les maux de la terre lui sont tombés sur la tête, elle la femme si innocente, si fragile... elle a comme 'échappatoire' une obsession un peu bizarre : les "musicals". Tout d'abord, dans l'usine où elle travaille, les sons que produisent les machines lui permettent de faire du "daydreaming" et... voilà, on a droit à chaque fois à une sorte de comédie musicale... heureusement que la technologie du 'fast-forward' est toujours là quand on en a besoin !
Même dans les pires moments de sa vie, Selma (le personnage principal) cherche ces 'sons' pour avoir accès au bonheur et tout oublier de ce qui l'entoure...

Bon bref, à force de tout exagérer, j'ai fini par ne pas trop aimer le film...

6.5/10

Alpha Dog (Nick Cassavetes, 2006, USA)



L'histoire vraie de Jesse James Hollywood, un dealer de drogue devenu l'une des personnes les plus jeunes à avoir fait partie de la liste des "most wanted" du FBI.

C'est un film qui parle d'ados/jeunes qui vivent une sorte de "american dream" à leur manière : sexe; drogue, alcool, fêtes, argent... on a droit à voir tous ces jeunes qui se comportent comme des 'gangstas' (même en parlant) pendant presque la moitié du film. C'est tellement ennuyant, et voilà qu'arrive (enfin) le moment où les choses deviennent plus sérieuses, mais là encore rien de fameux... on voit seulement où est-ce que la connerie des jeunes peut mener.

Bref, un film qui s'oublie très facilement.

05/10

American Beauty (Sam Mendes, 1999, USA)



Lester Burnham, père de famille pas du tout heureux, décide de tout changer dans sa vie après avoir rencontré l'amie de sa fille...

Voilà mon film de "comédie dramatique" favoris. J'hésite un peu à l'appeler comme ça, la comédie n'étant pas tout le temps présente, mais quand elle est là, elle est très efficace.

Je me rappelle que ce film m'a énormément plu, même quand j'étais plus jeune et que je m'intéressais très peu au genre "dramatique". Il y a tellement de bonnes choses dans ce film. La caricature qu'il fait des personnages et comment on peut très facilement les assimiler à tout le monde ou presque dans la vraie vie (y compris nous-mêmes) ; les personnages à eux seuls sont très intéressants à suivre.
On se sent tôt ou tard quelque part impliqué dans l'histoire qui, à la base, peut paraître ridicule.

Le père de famille, Lester, atteint un sommet chaque matin en se masturbant dans la douche :
"This will be the high point of my day; it's all downhill from here. "
Ca nous donne une idée assez précise sur sa vie dès les premières minutes. L'apparence qu'il donne de lui-même au travail ou dans la rue est tellement 'fausse', tellement différente de ce qu'il vit en vrai dans sa vie, et c'est l'un des points les plus importants sur lesquels se base le film.

C'est comme ça que se passent les choses dans la vraie vie, les mariages ne sont que "...just for show. A commercial for how normal we are when we're anything but.", tout le monde se force à donner la meilleure image possible de soi-même, de faire semblant d'être bien, d'être heureux alors que ça n'est pas toujours vrai...

Voilà qu'ensuite Lester se décide de tout changer... pour une raison absurde (mais c'est comme s'il n'attendait que la moindre petite chose pour 'déclencher' ce changement). La vue de l'amie de sa fille l'a complètement bouleversé, et c'est à partir de là que les choses ne vont plus du tout être les mêmes...

C'est un véritable chef-d'oeuvre qui garde sa fraîcheur pour toujours !

10/10

Hannibal Rising (Peter Webber, 2007, UK/République Tchèque/France/Italie)



Un film qui retrace la jeunesse du fameux Hannibal Lecter.

Je savais d'avance que ce film n'allait pas me plaire, déjà que l'idée elle même de nous montrer un jeune Hannibal Lecter ne m'a jamais trop emballé... mais non il y a bien plus de mauvaises choses que ça.

Tout d'abord, Hannibal Lecter, surtout dans le film The Silence of the Lambs, a toujours eu un côté mystérieux qui ne rendait le personnage que plus redoutable. On ne connaissait pas grand chose à ses propos, et personne ne pouvait vraiment le 'tenir'.
On le voit donc un enfant de 8, et ensuite de 16 ans ici. On nous montre comment il est devenu ce qu'il est, mais franchement je dois dire que ça n'est pas du tout convaincant.

L'histoire avant tout est mauvaise (et là je ne parle que du film, pas lu le livre). Ca saute d'un film de guerre à une sorte de Samurai-like jusqu'à devenir un simple film de vengeance, en passant par une petite partie médicale paufinée d'un peu de romance... bref, même en voulant nous montrer pourquoi Hannibal 'The Cannibal' Lecter est devenu cette sorte de monstre très 'civilisé', si on peut le dire, ça échoue énormément.

Maintenant, même en regardant Hannibal Rising en tant que "film à part", il est toujours mauvais. Tout d'abord j'ai trouvé ça tellement stupide que les acteurs parlent anglais partout où ils se trouvent avec l'accent du pays en question (ce qui est déjà très moche à entendre parfois), et même pire que ça, c'est comme si toute l'Europe ne parlait qu'un seul langage. Hannibal passe par pas mal d'endroits, donc logiquement il n'a même pas trop de temps pour apprendre telle ou telle langue...
Ca ne s'arrête pas ici, les acteurs sont eux aussi mauvais. Je parle surtout du jeune qui joue le rôle principal et de la japonaise.
Il s'efforce trop à vouloir sortir telle ou telle émotion. Il veut à tout prix rendre ses répliques 'différentes', il veut ressembler à Anthony Hopkins par moments dans ses gestes et ses réactions, mais il n'y arrive pas du tout...
Les dialogues ont leur lot de médiocrité aussi. Un petit exemple : "You fought with the butcher in the market... now he's dead. I must ask you to come along with me."...
Tout ça sans parler des clichés interminables tout au long du film, que ce soit dans les dialogues, les situations... pour ne devenir à la fin qu'un film vraiment très simple d'une histoire de vengeance...

Moi qui aime énormément le personnage de Hannibal Lecter, que ce soit Anthony Hopkins ou Brian Cox qui l'interprète, j'ai été énormément déçu par ce portrait-là qu'on a fait de lui. Jeune ou pas, ça n'a rien à voir avec le Hannibal qu'on connait tous. Ce sourire 'méchanique' n'a rien du charme de Hopkins !

02/10
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Le Beilal redécouvre des truc mythiques enfin si il les avait déjà regardés

Moi mon dernier film est un moyen métrage Israélien regardé sur Arte (Y'a que la bas qu'on peut trouver pareil )
Le film "Himmon" en Hebreu en français l'Hymne  qui dure une demie heure dont les événements se passent dans un ville ou le personnage principale parti acheter du lait pour son café le jour du Shabbat part pour une multitude de rencontres et a chaque rencontre des sujets interessants s'ouvrent
Un film sympa je dirais qui mérite un 6.75/10
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En fait oui tu as raison, j'y ai déjà beaucoup réfléchi et je trouve qu'un 8.5 est exagéré de ma part.

f**king Åmål (Show Me Love) (Lukas Moodysson, 1998, Suède/Danemark)



Agnes et Elin vivent dans une petite ville en Suède, Åmål. La première n'a pas d'amis, est toujours seule, et est secrètement amoureuse d'Elin, une fille plutôt populaire.

Non il ne s'agit pas d'un porno, mais juste d'une simple histoire d'amour basée sur l'adolescence.

Si je dis "simple" c'est parce que l'histoire en elle même l'est vraiment. C'est du genre typique où une personne est amoureuse d'une autre dans une sorte d'histoire d'amour impossible. Ca parle de lesbianisme aussi, c'est vrai qu'on n'en voit pas tous les jours et surtout que ça concerne des adolescents, mais à vrai dire, il n'y aurait pas énormément de différence à changer l'une des filles par un garçon, ce qui présente un énorme point faible à propos du film.

Tout ça est bien dommage, car f**king Åmål illustre très bien l'adolescence avec toutes sortes de problèmes qui lui sont reliés.

05/10

Serpico (Sidney Lumet, 1973, USA/Italie)



L'histoire vraie de Frank Serpico, un officier de la police de New York très connu par son honnêteté, jusqu'au point où ses propres collègues se sont tournés contre lui.

Un autre film de Sidney Lumet qui s'ajoute facilement à mes favoris. Serpico m'a longtemps 'échappé', et voilà que je me rattrape enfin.
Al Pacino ne cessera jamais de m'étonner. Déjà que sa performance dans Dog Day Afternoon (un autre de Lumet) m'a épaté... même dans ses rôles les moins connus, il est excellent ! Il n'y a qu'à voir ...And Justice for All par exemple pour le constater.

Ce film a vraisemblablement mis les bases pour tous les films à venir qui parlent de 'flics corrompus', même si ça se concentre surtout sur 'le flic honnête' plus qu'autre chose.

Il ne s'agit ni d'un film d'action, ni de poursuites, ni de fusillades toutes les 15 minutes...
A ne pas rater pour ceux qui aiment le genre.

09/10

Kiss Kiss Bang Bang (Shane Black, 2005, USA)



Un voleur se trouve au coeur d'une investigation d'un meurtre malgré lui.

Je ne sais pas vraiment que dire là-dessus. C'est un film plutôt 'léger' qui a ses bons moments. Ca se laisse regarder, les sourires échappent de temps en temps, mais à la fin rien de vraiment extraordinaire.

Bref, à voir quand même pour ceux qui aiment les films de comédie qui ne se prennent pas trop au sérieux.

6.5/10

The Devil's Advocate (Taylor Hackford, 1997, USA/Allemagne)



Un avocat qui n'a jamais perdu un procès est contacté par un grand cabinet d'avocats. Il accepte et part à New York pour commencer sa nouvelle vie, sans savoir à quel point cette vie va vraiment être nouvelle...

Un favoris est toujours bon à revoir. The Devil's Advocate est très différent des autres films où on parle de s****n. Ce dernier est toujours représenté sous une forme hideuse, une créature monstrueuse avec autant de pouvoir surnaturels que de cornes sur son corps etc...
Là c'est totalement différent, s****n ici est très fidèle à ce qu'on sait de lui : manipulateur, très intelligent, tenteur...
Il peut se trouver à deux endroits en même temps, parle plusieurs (toutes?) langues, est au courant de tout, n'intervient jamais directement mais laisse l'homme commetre ses propres péchés et j'en passe.

J'aurais aimé voir Al Pacino à l'écran beaucoup plus, car je dois dire que Keanu Reeves n'est pas vraiment le meilleur choix pour mener le rôle principal ici. Par moments, on a l'impression qu'il ne peut pas contrôler le ton de sa voix, et ses expressions faciales ne sont pas toujours bonnes.

Dernière chose que j'aimerais mentionner. Le nom en français du film (L'Associé du Diable) m'a toujours paru un peu 'déplacé', normalement ça devrait être L'Avocat du Diable, mais voilà, les traductions ne sont pas toujours bonnes. Sidney Lumet a sorti un film en 1993 intitulé Guilty as Sin, et son nom en français est... L'Avocat du Diable, et on n'y trouve ni diables ni démons, seulement un film inintéressant qui, ironiquement, parle d'avocats aussi... bref, encore une raison pour toujours regarder les films en VO.

09/10

Memento (Christopher Nolan, 2000, USA)



Leonard Shelby souffre de troubles de mémoire suite à une agression qui a coûté la vie à sa femme. A l'aide de notes et de tatouages, il est décidé à trouver le meurtrier.

Les films très difficiles à comprendre même après plusieurs visionnages sont rares. Memento est certainement l'un des meilleurs, car même après l'avoir déjà regardé deux ou trois fois, je n'arrive toujours pas à comprendre l'histoire en sa totalité.

Déjà qu'elle est très complexe de nature, le réalisateur a décidé de la présenter un peu à la manière d'Irréversible. Les scènes 'principales' avancent dans un ordre antichronologique, avec en parallèle d'autres qui suivent un chemin plus standard là où le personnage principal raconte l'histoire d'un homme qui a souffert des mêmes troubles que les siens. On sait donc d'avance ce qui 'va se passer', mais on ne sait pas du tout comment.

Le réalisateur met donc notre propre mémoire à l'épreuve, et franchement c'est un coup réussi. Tout comme le personnage principal, on est nous-mêmes confrontés à 'l'oubli' de certaines choses importantes. Ce n'est plus le 'passé' qui reste gravé dans notre tête, mais seulement le 'présent'. On ne sait plus qu'est-ce qui s'est réellement passé, on n'est au courant que de ce qui est en train de se passer maintenant, et même ce qui se passe à cet instant ne risque pas de rester longtemps dans nos têtes...

10/10

Lakposhtha Parvaz Mikonand (Turtles Can Fly) (Bahman Ghobadi, 2004, Iran/Iraq/France)



Aux frontières iraki-turques, des enfants réfugiés attendent l'invasion américaine afin de voir où va les mener leur destin...

On a l'habitude avec les films de guerre de voir deux choses : soit de l'action avec tout ce qui s'en suit de moments forts et dramatiques, soit le portrait des effets néfastes des guerres.
Dans tous les cas, les victimes sont toujours présentées sous la forme de jeunes soldats qui n'ont encore rien vu de la vie, ou de simples citoyens dont le seul 'crime' est de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, les poussant donc à payer chèr pour des choses qui ne les regardent pas.
Turtles Can Fly pointe le doigt sur autre chose : les enfants. Ces derniers sont l'une des premières victimes de la guerre. Les uns sont orphelins, les autres sont agressés de différentes manières... chacun des enfants présents dans le film a perdu quelque chose, et ça m'a même choqué de voir comment certains de ces enfants sont réellement handicapés (sans bras, jambes amochées etc...).

C'est un film très riche ; il est émouvant, triste et marrant à la fois.
Les enfants qui sont supposés être supervisés par leurs parents ont appris à se comporter comme des adultes. La survie dans des conditions aussi terribles est basée sur des choses absurdes : collecter des mines pour ensuite les échanger contre quelque chose/les vendre.

09/10

Lepa Sela Lepo Gore (Pretty Village, Pretty Flame) (Srdjan Dragojevic, 1996, Yugoslavie)



Quelques survivants de la guerre civile bosniaque se rappellent leur jeunesse, et la guerre en question...

Un autre film de guerre assez 'différent'. On a bien de l'action ici, mais aussi de l'humour et toutes sortes de personnages différents.

La première partie est assez 'comédique', jusqu'à ce que le film commence son 'installation' à proprement parler, pour céder la place à un côté plutôt dramatique parsemé de quelques touches d'humour ci et là.

L'histoire présentée dans le film est captivante. En gros, il s'agit d'une bande de soldats serbes qui se trouvent coincés dans un tunnel où les soldats musulmans les attendent des deux sorties. Ca ne se limite pas seulement à ça, mais disons que c'est là 'l'essentiel' du film.
On voit par exemple comment cette guerre coupe les liens entre des amis d'enfance pour en faire des ennemis...

Le problème ici c'est que les 'différences culturelles' nous empêchent des fois de tout saisir. Les slogans, les appelations et même la musique qu'on voit/écoute dans le film nous paraissent peut-être insignifiants, mais apparemment, ça a beaucoup plus d'importance chez les serbes...

Ca n'est toutefois qu'un petit détail qui ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce film.

8.5/10


Edited by Belial - 15 Fevrier 2009 at 22:35
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Je viens de regarder ça:

Originally posted by Belial Belial wrote:

Nereikalingi žmonės (Loss) (2008, Lithuanie)



Les vies de quelques individus sont liées, directement ou indirectement, par un terrible accident de voiture qui a eu lieu plusieurs années auparavant.

Ce film lithuanien rappelle énormément 21 Grams d'Alejandro González Iñárritu (Babel, Amores Perros), que ce soit par la caméra qui bouge sans arrêt, la présentation de l'histoire sous formes de 'séquences' pas toujours dans le bon ordre chronologique, ou encore par l"histoire en elle-même, où un accident (de voiture) constitue un point de liaison entre plusieurs vies pas vraiment joyeuses...

La seule différence, c'est qu'ici c'est beaucoup moins violent (quoique, la scène de l'accident est très bien faite), mais aussi moins profond. Le film est justement trop court, on n'a pas trop de temps pour s'attacher à tel ou tel personnage, alors que leurs histoires sont pourtant riches. Une femme qui désire à tout prix adopter un enfant, une autre qui voyage en Irlande à la collecte d'argent pour assurer un meilleur avenir au sien, un homme qui décide de consacrer sa vie au service de Dieu suite à ce qu'il a cru être un miracle de sa part...

Au final, on a quand même un très bon film qui plaira certainement à ceux qui ont aimé 21 Grams.

8.5


J'ai eu l'impression par moments qu'on ne faisait que réciter sagement les faits sans trop s'appesantir dessus, c'est pour ça qu'on ne saisit pas vraiment la profondeur de l'histoire ni le désarroi des personnages... On ne s'investit pas trop dans le film, on reste comme un étranger sur le seuil à guetter ce qu'on veut bien nous dévoiler comme détails... Je crois qu'il aurait mieux fallu peaufiner les personnages au lieu de miser sur le style 'tortueux' et chaotique... ç'aurait donné quelque chose de plus poignant... (peut-être que c'est une question de durée... 21 Grams (puisque tu le cites) dure plus longtemps et c'est plus 'minutieux', disons)... mais malgré tout, ce n'est pas mal du tout comme film... je lui donnerai bien un 7.5/10!
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Originally posted by Sandman Sandman wrote:

@ Belial
je comprend parfaitement que tu puisses trouver 1409 aussi 'désagréable', c'est vrai que c'est un film qui n'est pas pour tous les gouts.je dirais méme qu'il nécessite une certaine endurance,parce que par moment c'est tellement troublant que ça deviendrait tiré par les cheveux à force.Mais il faut dire que l'impact du film est plus important quand on a directement lu l'œuvre de Stephen king, moi perso je l'ai fait (je te conseille de lire le recueil 'Everything is Eventual' qui inclu cette nouvelle là) et rien que le fait de voir certain effets parnormaux traduit en son et en image ça fout la chair de poule.pas dans le sens que ça fait peur non, mais dans le sens que c'est trés bien représenté et surtout l'énorme impréssion de malaise qui en sort (méme si certains phénoménes du livres ont été ignoré dans le film et qui aurait pu donner un plus) mais c'est surtout le changement radical dans le déroulement qui est stupéfiant puisque méme si l'atmosphére de l'oeuvre est fidélement transmise la fin de l'histoire est quant à elle complétement différente, celle de la nouvelle est plus péssimiste que celle du film qui elle est plus profonde et c'est là tout la force du film.Moi, en tout cas j'ai vraiment adoré et je pense que si tu lis le livre tu aimera le film encore plus.Mais sinon,je t'arréte quand tu dis que c'est pompé de The Shining, le cadre de l'histoire est le méme oui,mais the Shining est beaucoups plus psychologique que 1409 qui lui est plus Paranormal méme si je sais que les 2 films possédent un coté psychologique et paranormal en méme temps.A la base the Shining c'est plus quelqu'un qui devient fou et veut hacher sa famille alors que 1409 c'est plus quelqu'un qui éssaye de survivre dans une chambre possédée et méme coté phénoménes je me rappelle pas avoir vu des similarités entre les deux.mais bon...

Bon déjà c'est 1408, pas 1409 Tongue
Sinon, je comprends très bien ton point de vue. Quelqu'un d'autre, sur un autre forum, m'a plus ou moins dit la même chose à propos du livre et de son adaptation. Mais là je n'ai parlé que du film sans avoir lu le livre, et franchement les similarités sont présentes entre The Shining et 1408.
Déjà qu'il s'agisse de 'morts', ou plus précisément de personnes ayant déjà vécu dans ce même endroit, c'était la même chose dans The Shining non ? Bon je peux me tromper, car ça fait peut-être plus de 5 ans que j'ai regardé The Shining.
Mais sinon, je disais que les choses présentes dans 1408 ont déjà été utilisées dans d'autres films, je ne parlais pas spécialement de The Shining. Je me rappelle de la personne qui marchait dans la chambre pour se 'transformer' et disparaitre comme si c'était de l'électricité (je ne peux pas très bien décrire ça, mais je pense que tu peux compredre de quoi je parle), je suis certain d'avoir déjà vu ça ailleurs.
Pour faire court, je n'ai vraiment rien trouvé d'original dans 1408. Peut-être la scène où le personnage principal fait des gestes devant le fenêtre de l'immeuble en face était la seule 'nouvelle' chose, et j'avoue que c'était très efficace, mais sinon pour tout le reste, je crois que j'en ai déjà vu dans d'autres films d'horreur. D'autant que le film ne fait pas vraiment peur. Je dois dire aussi que c'est devenu très rare pour moi qu'un film me fasse 'peur', [Rec] était bien efficace par exemple pour une bonne dose d'adrénaline, mais sinon je me souviens même pas du dernier film qui m'a 'troublé' ou qui m'a fait peur. The Blair Witch Project, peut-être, mais ça date de plusieurs années déjà...
Bref, là je ne parle que du film, le livre est certainement plus intéressant. Bonne chance à moi pour le trouver...


Originally posted by Sandman Sandman wrote:


sinon pour in the mood for love, j'essayerais méme pas de te convaincre de la qualité du film que tu as une fois de plus mal cerné mais je dis juste que c'est un film difficle d'appréhension pour une cervelle de jeune comme la notre(surtout qu'on aime pas les films romantiques), c'est trés philosophique comme film, moi méme je me suis un peu fait chier en regardant mais je suis conscient que c'est un chef d'œuvre.

Non là c'est moi qui t'arrêtes. Explique-moi au moins une chose, les scènes de 'ralenti', c'était quoi leur but, à part rendre le film plus long (et de ce fait, ne pas tomber sous la forme d'un court métrage) ? Et comment expliquer le fait que le réalisateur a fini de filmer la dernière scène du film (totalement inutile, j'ajoute) même pas deux semaines avant le début du Festival de Cannes ? Pour moi c'est clair, il était trop pressé pour pouvoir participer à cette édition, en vue de collecter des prix qu'il ne mérite absolument pas.
Le résultat est un travail baclé, des dialogues "naturels" dans une situation "pas naturelle", ça ne colle pas trop. Je ne vois vraiment pas où est le "chef d'oeuvre" ici. Ca m'arrive d'apprécier des films romantiques de temps en temps, j'en parlerai un peu plus bas.
Originally posted by Sandman Sandman wrote:


En plus ça parle d'un point de vue culturel bouddhiste qu'on peut pas comprendre, ça parle en quelque sorte des coïncidences comment elles peuvent faire pour unir deux étres, et comment elle peut faire pour les séparer et il y'a la notion du déstin en plus et c'est fait d'une maniére trés poétique.

Qu'on puisse ou pas comprendre un film à cause de différences culturelles est autre chose, mais là je trouve l'histoire plutôt claire, pas simple mais claire.
Sinon pour le truc des coïncidences, Los Amantes del Circulo Polar est essentiellement basé sur ça, et le film est magnifique !
Pour le destin (quoique, à débattre), Eternal Sunshine of the Spotless Mind est un excellent exemple aussi.
Je ne vois pas non plus où est la poésie là-dedans.
Originally posted by Sandman Sandman wrote:


C'est aussi l'un des rares films d'amour ou il n'y a méme pas de baisers et ça prouve que ça parle d'un point de vue spirituel, ça insinue sur la pureté de leur amour qui s'est avéré impossible.Les scénes au ralenti ne sont pas fait pour rallonger le film mais c'est fait pour montrer que la coïncidence est entrain de se produire et c'est fait d'une maniére bien précise: généralement elle suit les mouvements de l'un des acteurs de dos et un peu plus tard on voit l'autre acteur qui vient vers nous dans l'autre sens et au fur et à mesure que l'histoire avance il y'a un regard entre les 2 qui devient de plus en plus désireux et c'est comme ça...en plus, la musique est super bonne donc je vois pas ce qui gêne dedans..mais bon, c'est une question de gouts tout ça,je te blâme pas ou quoi que ce soit et j'accepte volontiers ton avis.Je te présente juste ma vision des choses              

Pour les scènes de ralenti, désolé mais ça ne me convainc pas du tout, seulement parce qu'elles durent vraiment TROP longtemps. Et que dire de la deuxième 'variation', là où les images ne semblent pas trop 'fluides' (ça me fait penser à la méthode de censure dans MBC2, lorsqu'ils rallongent une scène en vue de 'cacher' quelque chose) ?
Pour la musique, je voulais dire qu'à force de la répéter avec ces scènes, je ne peux pas m'empêcher de penser "eh merde voilà encore ces ralentis à la noix". Le premier morceau avec du violon me plait bien, par contre l'autre, l'espagnol, pas vraiment, et là encore, c'est à force de le remettre encore et encore, hors de contexte, qui m'a énervé.

Pour l'histoire de l'absence des baisers, là c'est complètement subjectif mais je n'aime pas du tout ces attitudes 'politiquement correctes'. Lorsque les deux 'amoureux' se rencontrent ou se trouvent seuls, ils ne font que parler de choses insignifiantes. Bref, ils sont très 'corrects' et tout. C'est peut-être plus réaliste que la plupart des films à l'eau de rose où les deux se mettent à rêver de manières enfantines, mais quand même, ne pas se 'toucher' dans des conditions pareilles (lorsqu'ils sont totalement seuls dans une chambre d'hôtel par exemple, ou même dans la rue où il n'y a personne d'autre), je trouve ça absurde, et je sais que c'est un désir pratiquement impossible à stopper.
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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Originally posted by Sandman Sandman wrote:

sinon pour in the mood for love, j'essayerais méme pas de te convaincre de la qualité du film que tu as une fois de plus mal cerné mais je dis juste que c'est un film difficle d'appréhension pour une cervelle de jeune comme la notre(surtout qu'on aime pas les films romantiques), c'est trés philosophique comme film, moi méme je me suis un peu fait chier en regardant mais je suis conscient que c'est un chef d'œuvre.En plus ça parle d'un point de vue culturel bouddhiste qu'on peut pas comprendre, ça parle en quelque sorte des coïncidences comment elles peuvent faire pour unir deux étres, et comment elle peut faire pour les séparer et il y'a la notion du déstin en plus et c'est fait d'une maniére trés poétique.C'est aussi l'un des rares films d'amour ou il n'y a méme pas de baisers et ça prouve que ça parle d'un point de vue spirituel, ça insinue sur la pureté de leur amour qui s'est avéré impossible.Les scénes au ralenti ne sont pas fait pour rallonger le film mais c'est fait pour montrer que la coïncidence est entrain de se produire et c'est fait d'une maniére bien précise: généralement elle suit les mouvements de l'un des acteurs de dos et un peu plus tard on voit l'autre acteur qui vient vers nous dans l'autre sens et au fur et à mesure que l'histoire avance il y'a un regard entre les 2 qui devient de plus en plus désireux et c'est comme ça...en plus, la musique est super bonne donc je vois pas ce qui gêne dedans..mais bon, c'est une question de gouts tout ça,je te blâme pas ou quoi que ce soit et j'accepte volontiers ton avis.Je te présente juste ma vision des choses              


enfin! un avis que je partage (plus ou moins)
C'est un film très subtil et 'raffiné'...
Faut creuser des fois, Belial...... :P
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