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Northern Prince of Evil

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Pineapple Express (2008, USA)



Après avoir assisté à un policier commetre un meurtre, Dale Denton et son dealer de drogue, Saul Silver, se trouvent obligés de fuir des criminels qui sont désormais à leurs trousses.

Pineapple Express est une comédie à la The Big Lebowski qui, sans être exceptionnelle, accomplit plutôt bien son but.

Dans ce genre de films, on s'en fout presque de tout sauf des personnages principaux, ainsi que les quelques autres personnages et situations qu'ils rencontrent. Le charisme est donc nécessaire pour la bonne conduite du film, et c'est malheureusement ce qui manque le plus aux deux acteurs principaux ici.

Le premier personnage, Dale Denton (Seth Rogen), a tendance à en faire plus qu'il n'en faut dans certaines situations. Bouger dans tous les sens et crier n'est pas toujours une méthode effiace, d'autant que je n'apprécie pas vraiment le timbre de sa voix.

L'autre est, au contraire, plutôt calme ou tout simplement "stoned" tout au long du film. Mais rien à voir au personnage de Johnny Depp par exemple dans Fear and Loathing in Las Vegas.

Ceci dit, le film est quand même très bon à regarder. Les nombreuses références comme par exemple à Guns N' Roses ou encore Godspeed You! Black Emperor et même au couscous sont hilarantes, et les situations 'anormales' ne manquent pas.
Dernière complainte, la toute dernière scène, pas très utile, a vraiment trop duré...

08/10

Traitor (2008, USA)



Deux agents spéciaux du FBI, enquêtant sur une série de crimes terroristes un peu partout dans le monde, se retrouvent toujours sur la piste d'un ex-officier américain nommé Samir Horn.

Un film qui traite du terrorisme islamiste d'une autre façon. Il faut tout d'abord dire que l'histoire, quoique assez compliquée au début, ne l'est pas tant que ça à la fin (et même avant)...

Ce film montre à quel point un "excellent terroriste" peut infliger de dégâts s'il se décide vraiment à faire ce qu'il veut. Ca montre aussi l'efficacité des organisations terroristes partout dans le monde et surtout aux US.

Le point 'fort' est sans doute la présentation des "suicide bombers" potentiels en tant que civils américains très normaux, parfaitement intégrés dans la vie occidentale moderne.
C'est ce qui pousse le bouchon un peu plus loin aussi. On montre certains 'musulmans' comme étant des gens tout à fait normaux, avec un bon travail, une famille et même des enfants, mais qui peuvent quand même 'suivre les ordres' à n'importe quel moment...

La fin était plutôt prévisible, mais je n'entrerai pas plus dans les détails.

Don Cheadle qui parle arabe (quoique littérraire) est quand même un bon point pour le film, mais quand on entend des arabes parler avec l'accent algérien (et parfois même littéraire) alors qu'ils sont au Yemen, ça l'est beaucoup moins.

Dernier point positif pour le film, les explosions. Elles sont très bien faites, et surtout la toute première où on voit un homme monter dans une voiture qui explose juste après.

07/10

The Incredible Hulk (2008, USA)



Bruce Banner, désormais un fugitif, est maintenant confronté à une nouvelle créature qui lui ressemble...

N'étant pas vraiment fan des films de superhéros (même si j'aimais bien les BDs Marvel et autres quand j'étais petit), j'ai évité le premier Hulk, et j'ai par la suite décidé de regarder celui-là juste parce qu'il y a Edward Norton dedans, mais malheureusement ça n'a pas rendu le film aussi bon que je l'espérais.

Bien sur avec ce genre, on est toujours habitué aux nombreux clichés, la happy end, le clash du bon contre méchant, le bien qui triomphe etc... mais un film comme The Dark Knight a tout de même su dévier de tout ça, même si ça revient surtout au personnage du Joker. Son imprévisibilité a donné une toute autre nature au film, le rendant beaucoup plus captivant qu'un simple "bon qui chasse le méchant", mais ça n'est malheureusement pas le cas avec The Incredible Hulk et son nouveau 'bad guy', incarné par Tim Roth...

Dès la première scène où on le voit, on comprend tout de suite où il veut aller, et petit à petit, ça ne fait que se confirmer.
Il faut aussi mettre le personnage d'une conne amoureuse qui est toujours là soit pour faire l'impossible ('adoucir' le monstre, chose que personne d'autre n'arrive à faire), soit tout simplement pour compliquer les choses. Je commence à sérieusement détester Liv Tyler... on dirait qu'elle ne sait rien jouer d'autre que le rôle d'une fille qui se trouve dans un "amour impossible".

Bref, c'est juste un bon film pour passer le temps, rien de plus.

06/10


Edited by Belial - 05 Janvier 2009 at 19:05
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waw tu en regarde des films toi Clap
je dirais que t'es devenu un expert
(desolé pour le HS)
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Die Brücke (Le pont en allemand)
Année: 1959
Pays : Allemagne
Langue : allemande
Sous-titrage : anglais
Couleurs : Noir et Blanc
Réalisateur : Bernhard Wicki

Je n’aime pas dire beaucoup à propos de ce film, je vous laisse le soin de le découvrir.
Si vous voulez un vrai et un excellent film sur la guerre, voici un.
Le lien pour le téléchargement :...

Vous trouvez également tous les détails sur le film.
Il y a 16 fichiers rapidshare en tout, mais vous n’allez pas le regretter, promis.


 



Edited by Belial - 07 Janvier 2009 at 20:01
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Northern Prince of Evil

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DEr MEISTER, je viens d'enlever le lien que tu as mis, les liens de téléchargement illégaux sont interdits sur le forum, il faut utiliser les MPs pour ça Smile (d'ailleurs s'il y a des intéressés par le film, contanctez moi, ou DER MEISTER par MP pour avoir les liens).


Pride and Glory (2008, USA)



Le meurtre de quatre policiers new yorkais pourrait avoir des répercussions bien plus graves qu'on pourrait le penser...

Voilà encore un autre film de "flics corrompus" sorti en 2008 (l'autre étant Street Kings), avec des différences qui vont en faveur de Pride and Glory.

Street Kings s'est plutôt orienté vers de l'action avoir une concentration presque totale sur le personnage principal uniquement, mais Pride and Glory, même s'il ne néglige pas l'action (quoique, pas de poursuites, d'explosions ou de balles tirées dans toutes les directions...), se concentre plus sur l'histoire. En plus de ça, le film ne suit pas exclusivement le chemin d'une ou de deux personnes tout en oubliant le reste, on nous montre pas mal des personnages principaux avec leurs familles, leurs amis... et on nous montre aussi que dans des cas pareils, les choses ne sont pas du tout simples, surtout que ça affecte énormément les vies privées des personnes concernées.

Les nombreux "plot twists" servent à rendre le film plus captivant et plus intense. Certains personnages commettent des erreurs plutôt graves qui ne sont pas sans répercussions, rendant le film de ce fait plus réaliste que plein d'autres du même genre...

8.5/10
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@ Belial : je m’excuse pour avoir mis le lien, mais j’ai vu d’autres topics ou on précise explicitement le lien rapidshare. En tous les cas, comme t’as dit, si quelqu’un est intéressé par le film, il peut me contacter.

Ainsi, je suis dans l’obligation de présenter le film.

L’histoire se déroule dans une ville allemande lors des derniers jours de la seconde guerre mondiale. Sept adolescents (15/16 ans) sont interpellés d’urgence pour renforcer l’armée.

Ils ne passent même pas une nuit dans la caserne avant d’être engagés pour défendre le pont à l’entrée de leur ville, sans importance puisqu’il va être sauté à l’arrivée des troupes américaines. Le sergent chargé de superviser les jeunes soldats, déserte et se fait tuer. Eux-mêmes chassent un homme qui leur demande de renter à la maison. Emportés par les slogans nazis et les valeurs de la patrie, ils se montrent déterminés à défendre le pont qui signifie beaucoup pour eux. La nuit passe lentement sans le moindre événement sauf les camions qui emportent les soldats et les blessés, dont l’un donne une boite de chocolat à l’un des garçons en lui disant «  Mange cette boite avant d’être toi-même mis dans une boite »…..

 

Je m’arrête à ce point et je vous laisse le soin de voir le film pour connaitre le reste des événements. Ce qui importe dans « Die Brucke » n’est pas la guerre elle-même, c’est plutôt l’impact surtout psychologique sur ces adolescents qui ont une idée complètement fausse sur la guerre. Est révélateur la phrase du sergent lorsqu’il dit «  Vous avez certainement joué aux indiens sur ce pont ». Privé de toute bande sonore, la seule musique que vous pouvez entendre dans ce film est le bruit des bombardements et des explosions. Les scènes de combat sont filmées sans grands effets, mais avec un réalisme parfois choquant. Il ne s’agit pas d’une grande bataille ou sont engagés des milliers de soldats et des dizaines de blindés, mais d’un combat entre ces garçons et les chars américains. Cependant, une si simple confrontation, peut montrer à quel point la guerre est horrible et absurde : l’un se trompe et tue son ami, les autres pleurent et hallucinent, l’autre continue le combat avec un pistolet contre un char.

Je crois que ce n’est pas assez pour décrire ce film car il reste beaucoup à dire, mais je ne veux pas vous ennuyer avec un très long passage. Regardez le film et dites ce que vous en pensez.



Edited by DER MEISTER - 08 Janvier 2009 at 14:03
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Merci pour la description, ça donne vraiment envie de le regarder.
Je termine les quelques films 2008 qu'il me reste et je m'attaque à celui-là.
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Blindness (2008, Canada/Brésil/Japan)



Les habitants d'une ville deviennent aveugles un par un sans aucune raison apparente...

Voilà une histoire plutôt originale : des gens qui deviennent aveugles d'un seul coup sans vraiment aucun évènement particulier, comme une sorte d'épidémie qui vient de nulle part... ça ferait un peu penser à un film de zombies, et certaines scènes semblent même tirées directement d'un 28 Days Later, sauf qu'il n'y a pas de monstres ou de zombies ici, à part peut-être l'être humain lui-même...

Dès le début, on voit des profiteurs. Un homme qui profite de l'état d'un autre qui est devenu aveugle pour lui voler sa voiture, et ce n'est que le commencement.
Par la suite, on mettra les premiers 'aveugles' en quarantaine, et c'est là qu'on peut réellement voir à quel bas niveau l'Homme peut tomber dans des situations où il a ne serait-ce qu'un tout petit peu de pouvoir...

Je n'ai pas aimé toutes les actions/réactions du personnage de la femme, surtout que dans une situation pareille, peu importe le genre de personne qu'on est, on profiterait tôt ou tard de l'énorme avantage qu'on possède.

Encore un bon film de la part de Fernando Meirelles qui n'égale tout de même pas son Cidade de Deus.

08/10

Tropic Thunder (2008, USA/Allemagne)



Les acteurs d'un film de guerre du Vietnam à gros budget se trouvent obligés de se mettre pour de vrai dans la peau des personnages qu'ils étaient supposés jouer.

J'étais très plutôt méfiant avec ce film, n'étant pas le plus grands des fans de Ben Stiller. Avec ce dernier, on peut soit nous attendre à un très bon moment de rigolade, ou au contraire à un ratage qui nous ferait détester les films réalisés par lui-même, ou ceux où on le trouve en tant qu'acteur.
J'ai détesté Zoolander et The Cable Guy de sa part, alors que j'ai aimé le voir dans There's Something About Mary ou encore Meet the Parents.

Voir Robert Downey Jr. dans le rôle d'un homme noir était sans doute suffisant pour me convaincre à regarder Tropic Thunder, et franchement, cet homme est vraiment merveilleux. On dirait que c'est vraiment un noir 'pur' avec sa façon de parler, sa voix et ses comportements. Lui et Tom Cruise à eux seuls méritent qu'on regarde le film, rien que pour les voir dans leurs rôles respectifs. Tom Cruise dans la peau d'une homme riche qui adore insulter à tout va, c'est à voir !

On trouve plein de références directes marrantes à d'autres films comme I Am Sam, Blade, the Art of War avec les acteurs qui n'hésitent pas à nommer d'autres 'vrais' acteurs, films ou réalisateurs...
D'autres scènes en référence directe à Platoon ou à Rambo sont à remarquer aussi.

Bref, le film est finalement un bon moment de rigolade que je n'ai pas du tout regrétté d'avoir vu.

08/10
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Pour les deux films qui vont suivre, j'aimerais préciser que je n'ai pas lu les livres de C.S. Lewis  sur lesquels ils sont basés (ni ceux de Tolkien d'ailleurs), donc je vais uniquement me baser sur les films que j'ai vu et surtout en comparant les deux 'mondes'.

The Chronicles of Narnia: The Lion, the Witch and the Wardrobe (2005, USA/UK)



4 enfants du monde moderne se trouvent transportés vers un autre monde féerique nommé Narnia, où ils apprennent que leur destin est de dévlivrer ce monde des mains d'une méchante sorcière...

J'avais une petite idée dès le début sur le genre du film. Déjà qu'il est produit par Disney, ça en dit plein sur la nature du public visé, mais ça ne me posait pas vraiment de problème vu que, étant depuis longtemsp fan de jeux comme Warcraft, j'aime bien ces mondes 'fantastiques'. J'ai bien aimé Legend de Ridley Scott avec Tom Cruise dans le rôle principal, et j'ai naturellement adoré la trilogie du Lord of the Rings de Peter Jackson...

N'empêche, je préfèrerais toujours que les films de ce genre soient le plus 'sombre' possible, et c'est ce qui manque cruellement à The Lion, the Witch and the Wardrobe. Les scènes du début feront tout de suite penser à Legend, mais plus ça avance, plus les ressemblances, parfois trop frappantes, avec The Lord of the Rings se font sentir.

Bien sur chacun son monde, chacun son univers, et je dois dire que je préfère celui de Lord of the Rings plus, n'étant pas vraiment fan d'animaux parlants ou de créatures un peu trop 'féeriques', mais je dois dire que j'ai adoré les centaures et les minotaures. Ca doit être la première fois que je les vois dans un film, et ça devient encore mieux quand je les vois en train de se battre entre eux !
Les centaures sont en plus très bien foutus, alors que les minotaures ressemblent énormément aux tauren de Warcraft 3

Il n'y a par contre pas d'elfs, ce qui est un plus pour moi, mais pas en ce qui concerne les orcs... ces créatures vertes, sales, méchantes et répugnantes sont tout simplement nécéssaires !

Tilda Swinton dans le rôle de la sorcière est excellente ! Déjà que, dès la première fois que je l'ai vue jouer dans un film, elle m'a tout de suite fait penser à... une sorcière, je la vois là incarner le rôle qui lui va parfaitement. Elle a cette sorte de regard très froid qui colle parfaitement bien à ce genre de personnages.

Pour le reste, c'est en quelque sorte une version 'allégée' du Lord of the Rings, et l'histoire telle qu'on la voit dans le film n'est pas très convaincante. Les quatre gamins qui viennent 'sauver' Narnia alors qu'ils n'ont absolument rien fait de spécial...

07/10

The Chronicles of Narnia: Prince Caspian (2008, USA/UK)



Les quatre enfants qui se sont trouvés un an auparavant dans le monde magique de Narnia s'y retrouvent une nouvelle fois pour faire face à une nouvelle menace...

Ce film ressemble encore plus à Lord of the Rings que son prédécesseur... mais en même temps, il est légèrement plus 'sombre' et surtout, beaucoup plus 'droit dans le but' que le premier.

Ca fait plaisir de voir, pour une fois, les humains dans le rôle des méchants.

L'histoire ici est nettement plus directe, et l'action est donc beaucoup plus présente. Quant aux ressemblances aux films de Peter Jackson, il y'en a vraiment trop... les arbres qui viennent pour aider leurs alliés, l'aide qui vient au dernier moment quand tout semble perdu, la bataille devant une sorte de fort incrusté dans la montagne, le siège, l'attaque dans le fleuve etc...

Mis à part ça, ce qui importe le plus ce sont les combats, et ça ne manque pas du tout dans ce film. Ca va des petites escarmouches, aux duels qui durent longtemps, jusqu'à arriver à une grande bataille épique qui dépasse de loin celle du premier film.

Prince Caspian est à la fin une suite légèrement meilleure que le film original, mais les deux n'arrivent tout de même pas à la cheville des films de Peter Jackson...

7.5/10
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Battle for Haditha (2007, UK)



Ce film retrace les évènements du 19 Novembre 2005, où un soldat américain a été tué et deux autres blessés, à Haditha en Irak. Leurs camarades ont par la suite tué 24 hommes, femmes et enfants irakiens.

A la manière de Bloody Sunday, ce film retrace des faits réels 'militaires' à la manière d'un documentaire. On commence par nous introduire les personnages principaux au début comme s'il s'agissait de vrais marines, puis c'est au tour des autres personnages de faire leur apparition mais de façon plus 'naturelle'.

Le film paraît extrêmement fidèle à la situation en Irak et surtout à ce qui s'est réellement passé pendant cet évènement tragique.
Filmé en Jordanie, on a vraiment l'impression qu'il s'agit bel et bien de l'Irak, contrairement aux nombreuses autres productions américaines qui, même si elles sont très fidèles à la réalité dans les pays du moyen-orient, sont souvent filmées au désert du Texas.

J'ai beaucoup aimé l'accent des arabes dans le film, pour une fois qu'on n'a pas des dialectes totalement hors de place de leur part dans le pays en question (de l'algérien ou de l'arabe littéraire au Yemen dans Traitor, par exemple), et ils ont même trop bien assuré leurs rôles, comme tout le reste des acteurs d'ailleurs. Le seul qui m'a semblé un peu 'forcer' par moments est celui qui joue le rôle du Sergeant Ramirez.
Je n'ai par contre pas vraiment aimé la mise en place de musique, je ne la trouvais pas du tout nécessaire et un film de ce genre passerait beaucoup mieux sans musique, surtout que, étant plutôt 'émotive', elle est contraire à la nature "documentaire" du film. Je sais que les documentaires peuvent inclure de la musique, mais là il s'agit plutôt de présenter les choses d'une façon plus objective, et mettre une musique pareille ne l'est certainement pas (même si l'intention du réalisateur est claire, de quel 'côté' il se place.

Les similarités avec Bloody Sunday ne se limitent toutefois pas seulement au style du tournage, même l'histoire est présentée d'une façon plutôt similaire, et surtout vers la fin quand on nous montre les 'gagnants' de cette 'bataille'...

Ici, on ne sait plus vraiment qui est le plus 'méchant'. Les islamistes qui ont planté la bombe ? Les américains qui ont massacré 24 personnes innocentes par désir de vengeance, frustration ou autre ? Ceux qui utilisent des personnes innocentes pour atteindre leurs buts ? Ceux qui n'hésitent pas à abuser de leur pouvoir dans des moments
En tout cas une chose est sure, la guerre est moche, et on voit là comment ça peut très facilement tourner au massacre avec toute la pression que subissent les deux côtés...

8.5/10

Sånger Från Andra Våningen (Songs from the Second Floor) (2000, Suède/Danemark/Norvège)



Je ne sais pas vraiment quoi dire de ce film, c'est à la fois très absurde et reflète d'une façon très sarcastique la réalité. Il y a tellement de petits détails, isignifiants à première vue (si on arrive à les percevoir, bien entendu), mais qui ont une grande importance et des significations loin d'être banales.

Il faut être attentif à tout pour espérer saisir quelque chose, mais en même temps ça ne nous empêchera pas d'être totalement émervéillés tout au long de la projection.

Bref, je ne suis pas de taille pour parler d'un film pareil, et il vaut mieux faire l'expérience de le regarder tout seul, c'est à ne pas regretter, et surtout ne pas rater.

Made in Britain (1982, UK)



Trevor, jeune skinhead totalement hors de contrôle, est mis dans un centre de détention suite à de nombreux actes de violence et de non-respect de la loi...

Tim Roth est phénoménal ! Non seulement pour son jeune âge à l'époque (21 ans), mais surtout qu'il s'agit ici de sa première apparition, et pour une première apparition, délivrer une performance pareille est absolument fantastique !

Les discours de Trevor ne sont pas sans rappeler ceux de Derek Vinyard dans American History X, et pas seulement le contenu, mais aussi l'intensité, la façon de s'exprimer et même d'articuler les mots, d'avoir ce comportement de défit, de ne rien redouter... le film ne fait rien d'autre que se concentrer sur Trevor, et Tim Roth ne déçoit à aucun moment en incarnant le rôle.

9.5/10
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Blacker than Darkness

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oooula, ça a pas bougé ici bas et j'ai passé à coté de beaucoups de truks, il faudrait que j'y retourne avec attention...
sinon ça tombe bien j'ai Battle for Haditha, pas encore regardé mais ça va pas tarder!!!

sinon

Dalkomhan Insaeng / A Bittersweet Life (2005, Corée du Sud)

       

Kim Sun-woo est le bras droit d’un chef de gang propriétaire d’un hôtel de luxe qui lui sert de couverture pour ses opérations véreuses. Plus qu’un simple bras droit, c’est plutôt celui qui s’occupe du sale boulot mais il le fait surtout d’une façon méthodique, mécanique, méticuleuse, précise, sans poser de questions, sans le moindre scrupule, sans doutes ni regrets. Un jour, son boss lui confie une mission qui va se révéler étre la plus délicate qu’il ai jamais eu, celui de veiller sur sa petite copine...


Toute la qualité du film réside dans le portrait dressé du perso principal et c’est cela qui donne au tout une dimension trés particulière : on nous montre quelqu’un de trés froid, trés méticuleux, avec une fidélité aveugle envers son patron, une ponctualité à toute épreuve, un contrôle olympien de ses réactions et ses émotions , puis il arrive un moment donné dans l’histoire où cette image commence peu à peu à s’effacer, le perso devient plus impulsif, plus maladroit, plus émotif, plus dépassé par les événements...plus humain...

J’ai aussi aimé la notion de l’importance des armes à feu proposée par le film et on s’appérçoit de la valeur stratégique que possède l’arme à feu chez la société Asiatique, contrairement aux films americains où les bazookas et les lances-flammes en plein centre ville deviennent quelque chose de trés banal alors que là un simple 9mm peut donner une supériorité et un contrôle décisifs et d’ailleurs une bonne partie du film se concentre sur la procuration d’armes.

Avant ce film, je considérais Oldboy comme étant la référence incontestée et indétrônable du cinéma Corééen...Là avec celui ci, il faut dire que je commence à hésiter...c’est vrai qu’il y’a pas trop l’imagerie Manga que j’ai tellement adoré chez Oldboy, ni les scénes de combats ultra intenses ni méme l’intrigue super bien ficelée...mais là j’ai trouvé un coté beaucoup plus sentimental et plus émouvant qu’Oldboy et une plus grande profondeur. Bref, je dirais que c’est un match nul entre 2 chef d’oeuvres !

10/10 (et là je suis trés trés avare !)             





Edited by Sandman - 18 Janvier 2009 at 11:51
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Blacker than Darkness

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Seven(1995, U.S.A.)


      

Pour sa dernière affaire, un vieux inspecteur est obligé de faire équipe avec son remplaçant qui, lui, entame sa première affaire en tant qu’inspecteur.L’affaire en question s’avére étre celle d’un dangereux serial-killer qui tue ses victimes d’une façon particulière en les punissant pour leurs différents péchés...

J’avais entendu parler de ce film, il y’a pas mal de temps. Mais la volonté de la voir n’était pas assez forte pour que je me décide à me le procurer. La volonté n’y était pas à cause de la présence de Brad Pit en tète d’affiche, un acteur que je blaire pas du tout, d’autant plus que les films de Serial-killers ne sont pas vraiment dans mon rayon . Mais d’un autre coté, il y’avait aussi Morgan Freeman dans le rôle principal... La dernière fois que j’ai vu Morgan Freeman dans un rôle principal c’était dans ‘The Shawshank Redemption’ et c’était là l’un des meilleurs films que j’ai jamais vu. Donc, sans la présence de Morgan j’aurais jamais vu ce film...

Et comme je le pensais, Morgan excelle ici dans le rôle du flic blasé qui envoie tout le monde chier à la moindre occasion tout un ayant un coté raisonnable, sage et expérimenté. Mais là où je pensais que ça allait bloquer avec Brad, et ben non...j’ai l’ai trouvé vraiment trés bon dans ce film, il arrive très bien à entrer dans la peau de son perso et nous faire oublier l’image trop...Sex Symbole de ses autres rôles ( ceux que j’ai vu du moins...) et le coté impulsif, spontanée et un peu maladroit du perso fait qu’on le trouve encore plus sympa.

Mais sinon, il s’agit là d’un excellent thriller bourré de rebondissement, avec un scénar en béton, un suspense toujours présent et surtout intense. j’ai adoré le coté religieux trés bien introduit et qui donne un coté vraiment mystérieux au film, les coté philosophique à travers certaines discussions et sans parler de la fin du film qui est tout simplement extraordinaire !

9.5/10   


Romper Stomper (1992, Australie)


                  

Le film parle d’un groupe de Skinheads qui se défoulent sur les vietnamiens du quartier avec une bonne dose de violence et de vandalisme. Il se concentre surtout la relation entre Hando (Russel Crowe) le chef de la bande, Davey son meilleur ami et fidéle allié et enfin Gabe une ‘nouvelle recrue’ dans la bande qui va causer pas mal de problèmes...

Avant de passer au rang de Star avec son ‘Gladiator’, Russel Rowe est passé par les ‘petits’ rôles qui ne font pas trop parler d’eux mais un ‘petit’ rôle ne veut pas dire mauvais role parce que même là on peut tomber sur de très bonnes choses et c’est le cas de Romper Stomper qui aurait pu être cité en tant que référence niveau films de Skinheads au cotés du fameux American History X.

On a là un trés bon film de Gangs , qui contient l’une des meilleures scènes de bagarre entre gangs que j’ai jamais vu, violente, cru , intense et surtout jouissive et au final plus on en voit plus on y prend gout et plus on s’éclate. Y’a dans le film une très grande influence d’Orange Mécanique qu’on perçoit surtout à travers la scéne de la maison luxueuse. Sans oublier que Russel Crowe fait trés bien ce qu’il a à faire, en interprétant son rôle comme il faut surtout quand on voit ses regards mesquins et cyniques qui vont trés bien avec la nature du perso qu’il incarne.

Sinon j’ai pas aimé les musiques utilisées dans le film, bon, c’est vrai qu’un film de Skinheads il faut quand méme mettre dedans du Punk mais là y ‘en a trop je trouve, ça détruit l’ambiance du film et ça casse les (mes) c***lles surtout. Aussi, j’ai pas aimé le virage Dramatico-Romantique qu’a pris le film lors de sa dernière partie, une histoire d’amour bidon ça va pas trop avec ce genre de film...

8/10


Edited by Sandman - 19 Janvier 2009 at 22:17
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C'est bien de te revoir actif par ici Big smile
Sinon je te le dis encore une fois, Brad Pitt est un excellent acteur et même s'il fait trop de bruit autour de lui, il est toujours à la hauteur. Ses rôles ne sont pas des plus faciles et sont très variés de film en film, chose que peu d'autres acteurs peuvent réaliser (Keanu Reeves me vient à l'esprit, c'est comme s'il n'est programmé que pour effectuer un nombre bien limité d'expressions faciales...).

The Usual Suspects (1994, USA/Allemagne)



Deux personnes ont survécu à un terrible incident qui a engendré des dizaines de morts et un bateau détruit . L'un de ces survivants raconte les faits à la police.

Voilà un film qui ne vieillit pas. Même quand on le regarde pour la nième fois, on n'est pas du tout lassés. A chaque fois on se rend compte de quelques petits éléments qu'on n'aurait pas du tout pu capter la première fois, et il faut dire que le réalisateur en a mis un lot. Je n'en dirais rien, mais il suffit de regarder le film et d'ensuite aller sur la page "trivia" dans l'imdb et voir, vous serez tellement surpris de toutes ces petites choses que vous aurez l'envie d'aller le regarder encore une fois rien que pour ça.

Ce film a mis plusieurs 'bases' pour plein d'autres à venir en tout ce qui est "film avec fin inattendue", là encore je n'en dirais pas plus, je dirais seulement que ce film, malgré ses 14 années, reste toujours original et surprenant. Difficile de tomber sur un film (du même genre, ou pas...) avec une fin pareille.

Mais le point fort du film ne se limite pas qu'à ça, l'histoire elle-même est captivante, originale et très compliquée, menée par des acteurs très talentueux. Mention spéciale à Kevin Spacey, Gabriel Byrne et surtout au jeune Benicio del Toro qui, même si son rôle est très 'limité', a su tout de même se faire remarquer...

10/10

Mystic River (2003, USA)



Trois amis d'enfance, liés par un terrible évènement qui les a tous traumatisés pendant leur enfance, se retrouvent réunis lorsque la fille de l'un d'eux est trouvée morte...

Un autre film que je regarde de nouveau à cause de l'impression qu'il a laissé en moi la première fois que je l'ai vu.

Depuis une dizaine d'années déjà, Clint Eastwood a commencé à tourner des films de plus en plus 'sérieux'. Tout d'abord avec True Crime qui, même s'il n'a pas grand chose de spécial, était quand même bon à regarder, de même pour Blood Work, et en ignorant Space Cowboys, on tombe sur Mystic River avec, un an plus tard, Million Dollar Baby...

Mystic River suit un chemin assez classique de "meurtre - investigation - suspects - fin, généralement inattendue". Cette recette, si elle n'ajoute rien de spécial, peut très facilement devenir lassante à la longue, mais heureusement ce n'est pas le cas ici. On nous montre là l'évolution de l'histoire du point de vue des policiers, mais aussi du point de vue du père de la victime, de ses amis, et encore plus, de celui qui pourrait très bien être son meurtrier.

La performance de Sean Penn est sans doute la plus spectaculaire ici. La mort de sa fille l'ayant dévasté, il s'est juré de trouver le coupable coûte que coûte avant que la police ne le fasse, et voilà que deux enquêtes différentes se lancent...

Bref, il ne faut pas s'attendre à une histoire d'enquête policiaire banale, Mystic River est beaucoup plus riche que ça...

9.5/10

Mia Aioniotita Kai Mia Mera (Eternity and a Day) (1998, Grèce/France/Italie/Allemagne)



Alexander, un écrivain connu, souffre d'une maladie qui ne lui laisse plus que quelques jours à vivre. La veille de son départ à l'hôpital, il rencontre un enfant immigré albanien avec qui il passe la journée...

Eternity and a Day est mon deuxième film de Theo Angelopoulos (The Suspended Step of the Stork étant le premier), et je dois dire que j'aime de plus en plus son style.

Il y a toujours les mêmes éléments de l'autre film, à savoir (surtout) l'utilisation intensive de plan-séquences, qui sont toujours très efficaces pour rendre un effet plutôt particulier (la découverte d'un endroit en même temps que le personnage, rendre une scène beaucoup plus profonde qu'elle n'aurait pu l'être si elle était filmée de façon 'standard', montrer les actions 'en temps réel' etc...). Et là, le réalisateur pousse le bouchon encore plus loin avec un travail de synchronisation énorme, encore plus que ce que j'ai vu dans The Suspended Step of the Stork.
Le manque de dialogues, couplé au manque de la musique (avec en plus de tout ça, les nombreux plan-séquences) installent toujours cette énorme sensation d'être vidé de toute émotion en regardant telle ou telle scène (et ce, pas dans le sens négatif de la chose).

D'autres éléments, en rapport avec l'histoire, réapparaissent ici aussi. Les immigrés albaniens, les scènes de mariages trop 'longues', le personnage principal qui découvre des choses nouvelles dont il n'était pas au courant auparavant...

Pour résumer, ce film raconte l'histoire d'un homme en train de redécouvrir la vie à travers un simple gamin qu'il a rencontré dans la rue.
L'homme en question, Alexander, n'a pas bien profité de sa vie. Il se sent aliéné et très loin de chez lui lorsqu'il n'est pas capable de parler sa propre langue, chose très difficile à faire lorsqu'on passe son temps à voyager d'un pays à un autre.
Ironiquement, l'enfant qui l'aide à redécouvrir cette vie perdue se trouve être un immigré...

Eternity and a Day est un film très touchant. Parfois un peu 'lourd' peut-être, mais c'est le style du réalisateur à aimer ou à détester...

9.5/10

El Laberinto del Fauno (Pan's Labyrinth) (2006, Espagne/Mexique/USA)



Espagne, 1944, la belle-fille d'un capitaine du régime fasciste se trouve plongée dans une sorte de monde fantastique peuplé de fées et de faunes pour échapper à la dure réalité...

Voilà le genre de film qui fait trop de bruit pour rien...

A voir toutes ces réactions, je m'attendais à un véritable chef-d'oeuvre qui ne me laisserait pas indifférent, mais j'ai plutôt eu droit à une bonne dose de déception...

Tout d'abord, je n'ai vraiment pas compris à quoi a servi ce côté 'fantaisie' du film... pour montrer une façon de voir comment est-ce qu'un enfant (de 12 ans qui croit aux contes de fées...) pourrait échapper à la dure réalité ? Si c'était le cas, seul l'enfant en question devrait 'voir' le monde en question... et voilà que le côté fantaisiste du film est totalement inutile... reste donc à voir le côté 'réel', et s'il va être à la hauteur ou pas...

Mais là encore, la réponse n'est pas évidente... un mélange de film de guerre et de film dramatique pas vraiment bien devloppé (pas dans le sens film de guerre dramatique à la Saving Private Ryan par exemple, mais plutôt un mélange entre deux genres). Les scènes 'dramatiques' sont certes très bien faites, mais celles des combats contre les rebelles ne le sont absolument pas. Je n'ai jamais vu quelqu'un prendre des balles dans son corps, et n'avoir aucune 'réaction'... à part mourir ; même des balles en caoutchouc feraient 'bouger' la personne touchée...
Ce qui m'a étonné, c'est de voir d'autres scènes très violentes extrêmement bien réalisées...

Un petit retour au côté fantaisiste de l'histoire. Une fillette de douze ans n'aurait-elle pas... je ne sais pas mais... un tout petit peu peur quoi... en entrant dans une sorte de salle secrète où un horrible monstre, ses yeux devant lui dans un plateau, est endormi ? Et qui, en plus de ça, se met à faire ce qu'un faune lui a formellement interdit de faire ?

06/10


A Fei Zheng Chuan (Days of Being Wild) (1990, Hong Kong)



Pendant les années 60, un jeune homme apprend que l'ex-prostituée qui la élevé n'est pas sa véritable mère. Le jeune homme en question se comporte de façon pas très honnête avec les femmes, et décide d'aller sur les traces de sa vraie mère.

Je ne sais pas par où commencer mais une chose est sûre, ce film est du genre à éviter.

L'histoire est très répandue, n'a rien d'original ni d'intéressant, et même part en c***lles à partir d'un certain moment dans le film.

J'aimerais juste comprendre comment est-ce qu'un homme tout à fait 'normal' pourrait d'un coup se transformer en superman pour botter le cul à plusieurs criminels, allant même jusqu'à tirer sur quelques uns d'entre eux et s'enfuir en toute tranquillité ?

Sinon pour le reste, tiens j'aimerais aussi comprendre pourquoi est-ce que les femmes aiment toujours les hommes qui les maltraitent ?

Bon bref inutile de trop perdre mon temps à parler de ce film, le temps que j'ai perdu à le regarder était déjà suffisant...

03/10


Bad Taste (1987, Nouvelle Zélande)



Les habitants d'une petite ville sont remplacés par des extraterrestres. Une petite équipe de militaires part sur place pour essayer de trouver une solution.

Tout comme Braindead, le premier long-métrage de Peter Jackson est un excellent mélange entre humour et violence/gore extrême.

Ca se voit que les moyens utilisés sont très pauvres, mais ça n'a pas empêché Jackson à faire un véritable petit bijoux, qui n'égale tout de même pas Braindead.

Le seul vrai défaut du film est sa durée. Même s'il ne dure qu'une heure et demi, on sent qu'il est trop lent par moments.

07/10


Edited by Belial - 20 Janvier 2009 at 22:58
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Los Amantes del Círculo Polar (The Lovers of the Arctic Circle) (1998, Espagne/France)



Otto et Ana se sont rencontrés par chance, étant petits. Plusieurs autres coïncidences s'ensuivent, retraçant peu à peu leurs vies...

Un très bon film romantique plutôt original. D'une part, sur la façon de présenter l'histoire, et d'autre part sur l'histoire en elle-même.

Au tout début, on est légèrement confus, les actions se précipitent dans les premières scènes et on se rend compte que le film ne perd pas de temps pour bien démarrer. Puis on assiste à cette façon plutôt spéciale de présenter l'histoire de deux points de vues différents.

Le sujet traité dans le film est normalement considéré tabou, mais la façon de l'aborder nous fait réfléchir à certaines de ces 'lois sociales' qui n'ont à la fin pas vraiment de sens...

La fin est aussi à la hauteur, encore très différente des films pseudo-romantiques à deux balles...

8.5/10

Geoul sokeuro (Into the Mirror) (2003, Corée du Sud)



Un ex-policier, désormais chef de sécurité dans un centre commercial, essaie de découvrir le secret derrière ce qui paraît être une série de suicides tous liés d'une façon ou d'une autre aux mirroirs.

Into the Mirror est le film sur lequel est basé le dernier film d'Alexandre Aja, Mirrors.

Chacun des films a ses vantages par rapport à l'autre. Mirrors ne s'est heureusement pas contenté d'être un simple remake sans rien ajouter de nouveau, je dirais même qu'il n'a pris que l'histoire de base du film coréen pour en faire un film à part.

Dans le film d'Aja, le côté 'horreur' est beaucoup plus mis en avant que dans Into the Mirror. C'est certainement beaucoup plus effrayant pour une histoire de se dérouler dans un centre commercial 'en ruines', encore fermé et où le personnage principal travaille la nuit plutôt que le jour.
La première partie dans Mirrors est donc beaucoup plus efficace de ce côté-là, avec de véritables petits moments d'angoisse très efficaces.

Into the Mirror s'est quant à lui concentré sur un côté souvent mis de côté dans les films d'horreur, à savoir le développement des personnages, ce qui nous pousse à réfléchir si ce n'est pas mieux que les choses soient ainsi. On comprend beaucoup mieux ici pourquoi le personnage principal (incarné par Yu Ji-tae, qu'on a vu dans le rôle du 'méchant' dans Oldboy) ne fait plus partie de la police, contrairement à Mirrors qui se concentre surtout sur la relation ratée entre le personnage principal et sa famille... ici, le 'ratage' concerne la vie du gardien lui-même...

Je reviens sur le côté 'horreur' du film qui a été trop négligé par rapport au reste. Ici, il s'agit d'un centre commercial sur le point de réouvrir ses portes. Il n'y a donc pas de ruines, pas de choses étranges qui se passent avec une personne se trouvant toute seule la nuit dans un endroit totalement dévasté...

Le jeu des acteurs n'est pas très convaincant non plus, même en ce qui concerne le personnage principal. Son rôle dans Oldboy lui allait à merveille, même si son apparition n'y était pas trop longue, mais pas tant que ça dans Into the Mirror...

Le seul vrai point positif que possède le film, c'est son originalité. Bien sûr, il n'y a rien de nouveau à voir des mirroirs 'qui font des choses étranges' dans un film d'horreur, mais baser tout un film sur ça n'est certainement pas quelque chose de très courant.

06/10

Haute Tension (2003, France)



Marie et Alexia décident d'aller passer des vacances chez les parents de cette dernière, à la compagne, sauf que les choses ne se déroulent pas comme prévu quand un tueur vient de nulle part pour massacrer sa famille...

Mon deuxième film d'Alexandre Aja ne m'a pas du tout déçu. Après avoir regardé Frontière(s), j'ai entendu parler de similarités entre les deux, et j'ai tout d'abord été bien gâté par le sang en abondance, les membres arrachés et autre décapitations, pour ensuite être encore plus surpris par une très bonne fin ! Ca n'atteint pas le degré de violence que nous a présenté Frontière(s), mais ça s'en rapproche énormément.

Pas grand chose à dire ici, c'est un film d'horreur du genre "qui ne fait pas peur" mais qui se base plutôt sur le côté "intense" du genre. Il n'y a pas de monstres ou de créatures inhumaines ici, mais simplement un homme assoifé de sang qui apparemment ne tue que pour le plaisir de tuer.
J'ai au début détesté la façon de le présenter, cet homme, parce qu'on en a vraiment trop vu. L'homme un peu gros, plutôt costaud, qui surgit de nulle part pour tout tuer sur son passage sans peine, et qui bouge à une vitesse lente de façon qui montre qu'il est 'sûr de lui'... bref c'est trop cliché ça, mais la fin vient pour rendre les choses trop différentes...

08/10

Edited by Belial - 21 Janvier 2009 at 21:13
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Son de Mar (Sound of the Sea) (2001, Espagne)



Un prof de littérature débarque dans une petite ville côtière où il tombe amoureux d'une fille...

Comme le laisse penser le synopsis, ceci n'est qu'un simple film romantique sans absolument rien de spécial...

Je ne cacherais pas le fait que je ne l'ai regardé qu'à cause de Leonor Watling, et donc à part elle, et surtout les performances plutôt solides des deux personnages principaux, ce film n'a vraiment aucun mérite.

La première partie est trop précipitée, dans une scène on voit les deux amoureux en train de faire connaissance, dans une autre sortir ensemble et commencer très rapidement leurs passions, puis, et ça se passe très vite, on les voit en tant que mari et femme, et même plus, la femme enceinte, le bébé qui vient au monde, et voilà que le côté 'dramatique' s'installe avec un petit incident...

Il y a cette sorte de dilemme entre "le mec riche qui a du pouvoir" et "le mec fauché qui vit dans une sorte de rêve", avec des paroles que répète ce dernier tout au long du film qui deviennent vraiment lourdes à force de les redire encore et encore, voulant en vain rendre les choses 'poétiques' avec ces citations...

04/10

Flags of Our Fathers (2006, USA)



L'histoire de trois soldats survivants, parmi six, qui ont planté le drapeau américain sur l'île d'Iwo Jima, et comment ils ont dû faire face à l'héroïsation de la part dou go*********nt à leur retour chez eux...

Un film de guerre de la part de Clint Eastwood, voilà quelque chose d'intéressant...

Le film est en quelque sorte 'divisé' en trois parties. Là où le fils d'un de ceux qui ont planté le drapeaux s'entretient avec des survivants de la bataille d'Iwo Jima. Une autre relatant les faits "d'après guerre", où les trois survivants doivent faire face à tout ce bruit causé par cette célèbre photo du drapeau américain planté au sommet de la montagne, et finalement, la partie qui m'intéresse le plus, la guerre à proprement parler.

Cette dernière partie ne dure malheureusement pas autant que je l'espérais, ce qui est bien dommage vu la qualité des scènes de combat. Le degré de violence n'atteint pas celui d'un Saving Private Ryan, mais il n'est pas très loin derrière, et l'intensité est bien au rendez-vous.

L'autre partie, la plus présente, est celle de la situation des 'héros' à leur retour chez eux. Ce n'est pas du tout évident d'avoir à être en quelque sorte manipulés dans une chaîne de propagande infinie partout dans le pays, et les répercussions et autres réactions des personnages en question, et surtout l'un d'eux en particulier, vont sortir de plusieurs manières différentes, de plus en plus récurrentes... de plus en plus violentes...

Je dois franchement dire que cette partie ne m'a pas touché tant que ça, et c'est pour cette raison que j'aurais préféré voir plus de scènes de guerre que du reste de ce que nous a montré le film...

Néanmoins, ceci reste quand même un très bon film de guerre à ne certainement pas rater.

08/10

Edited by Belial - 22 Janvier 2009 at 02:45
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Belial, je te trouve trop mais alors trop dur avec Pan's Labyrinth...Qu'il ne t'as pas plu c'est une chose mais le fait de dire qu'il fait parler de lui pour rien en est une autre.
Apparemment tu as mal compris le film autrement tu aurais remarqué qu'il s'agit là bel et bien d'un chef d'œuvre...
avant toute chose, le coté fantastique que tu as trouvé inutile en fait sa qualité en quelque sorte, c'est pratiquement le seul film à mélanger Fantastique et Guérre surtout avec cette manière là et c'est ce qui le rend unique qui le fait sortir du lot, je pense pas que le fantastique te déranges, toi qui regarde des films à la Narnia avec des lions et des singes parlants...(d'ailleurs ce film ci n'est pas du tout destiné aux enfants.je pense que comme moi t'as vu la scéne de la bouteille et du vieux,donc...)
Ensuite, ces créatures que la petite fille du film voit ne sont pas le fruit de son imagination pour échapper à la réalité ou quoi que ce soit mais elles existent vraiment réellement(la base de l'histoire du film en elle méme est fantastique) autrement comment peut tu expliquer le truk du 'bébé' sous le lit ou la craie qui fait traverser les murs... mais ces créatures là ne peuvent étre pércus que par ceux qui y croient c'est pour ça que les adultes ne les voient pas. Et aussi, il ne s'agit pas de fées ou de gentils créatures mais elles sont en fait maléfiques mais la fille elle est téllement absorbée par les fées qu'elle crois que l'insecte en était un et le fait que l'insecte à pris la forme représentée dans le livre qui lui a montré la fille explique qu'elle est manipulée sans parler du fait que le faune est à la base une créature maléfique qui est reputée pour manipuler les enfants...
Sinon si t'aimes pas le genre drame/Guérre, c'est évident que tu vas trouver celui du film peu développé alors qu'il ne l'est pas.
aussi,je me rappelle pas avoir vu dans le film un homme se faire tirer dessus sans trembler,surtout que je me rappelle de la scéne ou le bras droit du commandant se fait tirer dessus par les rebelles avec des impacts de balles (et les réaction du perso, par la méme occaz) à couper le souffle, difficile de croire qu'un méme film peut contenir en méme temps ces 2 scènes...
sinon pour le truk du monstre aux yeux, n'oublie pas que chez les momes la temptation de la gourmandise n'est pas contrôlable et méme avertie ,devant toutes ses friandises, une petite fille ne peut pas se retenir...   
alors pense à le revoir avec plus d'intérêt et plus de concentration, je t'assure que tu changera d'avis


Edited by Sandman - 22 Janvier 2009 at 18:31
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Trainspotting (1996,U.K.)

                     

La vie quotidienne d’une bande d’Ecossais accros à l’héroine, leurs virées au pub, leurs soirées en boites, leurs réunions ‘chimiques’, leurs engueulades, leurs arnaques, leurs deals, les tentatives de décrocher chez certains, le destin tragique chez d’autres...


Le film qui imposa Danny Boyle en tant que grand réalisateur de cinéma et qui révéla par la méme occasion Ewan McGregor en tant que talentueux acteur.Un film qui à bâti la réputation de ces 2 personnes doit surement étre quelque chose et effectivement , jamais une comédie dramatique n’a eu autant d’éffet sur moi que ce Trainspotting...

Trainspotting est un terme qui désigne une personne complètement obsédée par quelque chose de négligeable, en l’occurence la drogue et le film est là pour nous représenter à quel point cette chose est insignifiante et inutile mais aussi à quel point ces personnes sont obsédées mais tout ça avec une manière trés subtile qui allie comédie un peu décalée mais souvent trés réussie et quelques passages choquants voire méme parfois émouvants...

Une mention spéciale pour les acteurs et surtout la panoplie de personnages présents qui sont tellement attachant qu’ils rendent le film vraiment unique entre le crétin de service avec ses attitudes décalés, le cinéphile avec ses analyses et ses théories à la noix (et des clins d’oeils, y’aura à la pelle) et surtout le cinglé toujours prés à la bagarre qui à lui tout seul m’a fait passé de gros moments de rigolades.

Et derrière toute cette façade comique se trouve un message qui lui est trés sérieux et trés pértinant, qu’on peut facilement assimiler en pensant à certaines commentaires et à certains événements et qui fait que Trainspotting ne soit pas un vulgaire ’Another Teen Movie’

9.5/10     


Sunshine(2007, U.K.)

          

2057, le sort de l’humanité est entre les mains d’une équipe de 8 astronautes envoyée dans l’éspace à bord de l’Icarus II pour tenter de rallumer le soleil en provocant une explosion thérmo-nucléaire au niveau de son cœur, après l’échec d’Icarus I sept ans plus tot . Mais voila qu’au cours du trajet,les membres d’équipage de l’icarus II reçoivent un signal de détresse provenant e l’Icarus I. On décide donc de faire un détour par Icarus I dans l’éspoir d’utiliser la Bombe thermo-nucléaire qu’il transporte en tant que renfort. Mais ce détour ne pas ce passer comme prévu...


Danny Boyle qui s’attaque à la science fiction, voila quelque chose qu’on doit pas passer à coté et quand c’est fait en hommage aux grands classiques de la science fiction ça devient quelque chose à ne pas rater.

Un point fort dans le film, c’est le coté esthétique qu’il possède et ça façon à nous faire partager les paysages et les lumières qui donne un coté assez profond au film, les effets spéciaux sont donc d’une grande qualité et contribue à donner une bonne atmosphère au film.

Comme tout film de science fiction spatiale qui se respecte, il y’a un coté lent et vide surtout dans le début du film qui donne une atmosphère quasi-hypnotique et surtout pas mal pesante, puis peu à peu le rythme s’accélére et le film devient plus intense.

Mais ce qui m’a le plus déplu dans ce film , c’est le coté pseudo- horrifique qui s’impose vers la 2éme partie du film avec l’autre machin qui veut tuer tout le monde bêtement et quand en plus c’est une sorte de mutant avec une force sur-humaine et tout... là ça devient franchement ridicule et ça massacre d’un coup toute la qualité du film quand on voit à quel point ça devient simpliste .

J’avais espéré au moins une sorte de 'clash', un doute, une division entre les membres du vaisseau un peu à la manière de The Mist où il y’aurait des face à face religieux entre ceux qui y croient et d’autres qui dévient, mais non rien de cela ne s’est passé...Danny Boyle s’est pris la main dans ses influences, il aurait du choisir entre film spatial psychologique à la 2001 : Space Odyssey et film spatial horrifique à la Alien et au final il à mélangé le tout d’une façon plus ou moins maladroite...

6/10


Edited by Sandman - 22 Janvier 2009 at 18:55
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crossroads -1986(USA)


voilà un filme qui vous énerve quand vous le regarder cars l'idée est tellement bonne et en plus ils sont rares les filmes de ce sujet alors que la réalisation gâche tous

Eugène Martone, un jeune new yorkais d'une famille aisée suit des cours de guitare classique au conservatoire et il est plutôt balaize. Comme il adore le blues, il se lance à la recherche d'un titre supposée perdue.alors il part avec un bleus man de cette époque qui s'appelle "Blind Dog" Fulton, alias Willie Brown. En compagnie de Blind Dog, il part pour le Mississipi pour apprendre cette chanson

pour dire pourquoi il m'a dessus et bain il ne fait "qu'"une heure et demie alors du coup plusieurs détails n'ont pas étaient travaillées comme par exemple la fille qui débarque et par vite alors qu'elle est censée être un personnage principale et je trouve que c'est un peu cour pour un voyage très long à la base.

et dernièrement le coup qui m'a semblé trop absurde : le fait de jouer de la gratt dans le "crossroads" pour que le mec du contrat vient !!!!

vers la fin je suppose que tout le monde a vu la guitare battle qui a opposé le petit à Steve Vai sur internet le point fort du filme

6.5/10
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@Sandman :
Tiens j'aurais dis la même chose sur Sunshine (dont j'ai parlé ici), le film est rempli de 'références directes' à plein d'autres du même genre, 2001: A Space Odyssey comme tu l'as remarqué, Alien aussi, mais surtout le côté "religion" + "espace" d'Event Horizon (avec d'autres pettis détails, comme le vaisseau spatial perdu des années auparavant et que le vaisseau actuel 'découvre'...).
J'ai beaucoup aimé ce côté-là, justement, et j'ai trouvé la façon de ne jamais trop montrer 'directement' cet homme 'méchant' bien efficace. Par contre je ne me rappelle pas trop de ses "capacités surhumaines", ce n'est pas non plus un 'mutant' à proprement parler, mais seulement un homme qui a été trop exposé à la lumière du soleil avec cette sorte de bouclier qui n'était pas très bien réglé.

Sinon pour Pan's Labyrinth.
Tout d'abord, oui je ne connais pas vraiment d'autres films qui mélangent "guerre" + "fantastique" (à part le premier Narnia, mais là la guerre ne sert qu'en tant que background), ça en fait quelque chose d'original certes, mais est-ce que originalité rime toujours avec (bonne) qualité ?
Et comme tu l'as dit, le fantastique ne me dérange pas (mais il faut aussi que ça soit bien fait, je ne suis pas fan du "fantastique pour enfants" non plus, et à propos de Narnia, désolé mais un film de ce genre, où les personnages principaux sont des enfants, où on voit rarement du sang, où le monde est tout en couleurs vives etc... et qui en plus est produit par Disney... c'est certainement destiné aux plus jeunes plus qu'aux plus vieux).
Ce que je ne comprends toujours pas, même avec ton post, c'est : à quoi sert ce côté fantastique ? Relis biens ce que j'ai dit :
Quote pour montrer une façon de voir comment est-ce qu'un enfant (de 12 ans qui croit aux contes de fées...) pourrait échapper à la dure réalité ? Si c'était le cas, seul l'enfant en question devrait 'voir' le monde en question...

Or ce n'est pas le cas, et donc je me demande à quoi sert tout ça ? D'autant que, pour moi, une fillette de 12 ans qui croit aux contes de fées (avant même d'en rencontrer), je trouve ça plutôt absurde... alors que dire de ne pas avoir peur d'un faune (elle qui normalement sait très bien ce qu'est un faune) et encore pire que ça, ne pas avoir peur d'une sorte d'ogre qui met ses yeux dans un plat !
Et à propos de "seuls ceux qui y croient voient ces créatures", ce truc que la fille a mis sous le lit, même ceux qui ne croient pas aux contes de fées l'ont vu et même touché.

A propos de l'impact des balles, souviens-toi de la scène où le capitaine tire sur le vieux chasseur, à une distance vraiment trop courte. Il y en avait d'autres mais je ne m'en souviens plus exactement, alors que d'autres scènes sont très bien faites (la même scène du chasseur de lièvres, où le capitain frappe à mort le fils du chasseur).
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Üç Maymun (Three Monkeys) (2008, Turquie/France/Italie)



Les difficultés que rencontre une petite famille turque moyenne face à des problèmes de plus en plus nombreux...

L'histoire commence avec le père de famille qui entre en prison. Une famille pas du tout aisée, composé de seulement trois membres (les

parents et leur fils), qui doit faire face à toutes sortes de situtations de plus en plus graves... la communication entre ces membres empire, et les

mensonges se multiplient. Ils choisissent de 'cacher la vérité' au lieu de trouver des solutions à tous ces problèmes... qui sont probablement

insolvables à la fin...

Toute cette spirale aura des répercussions de plus en plus graves, car un mensonge ne peut jamais en cacher un autre...

Ce film n'est certainement pas de tous les goûts, ça peut paraître 'lent' ou vide, mais il a le mérite d'être très riche et véridique...

08/10

1408 (2007, USA)



Un écrivain d'horreur, toujours à la recherche d'expériences paranormales auxquelles il ne croit pas, tombe sur une chambre d'hôtel réputée

pour être une chambre 'maléfique' et décide d'y passer une nuit...

John Cusack et Samuel L. Jackson dans un film d'horreur ? Etonnant je dois dire, mais en même temps pas très efficace, et surtout pour Jackson.

Même en jouant le rôle d'un gérant dans un hôtel, il a toujours cette sorte de regard 'méchant' si j'ose dire, il a ce regard et cette façon de parler

très spéciaux qui font de lui automatiquement un gangster (là où il excelle toujours), mais bon heureusement que sa présence dans le film n'est

pas trop longue...

1408 est à la base une nouvelle de Stephen King. Et comme dans pas mal de ses histoires (ou plutôt des adaptations de ses histoires, puisque je

n'en ai lu que très peu moi-même), il s'agit ici d'un écrivain dans le rôle du 'héros'.
L'histoire qui se passe dans un hôtel rappelle directement The Shining, et il y a plein de points en commun entre les deux films, mais The

Shining, sorti 27 ans plus tôt, reste largement plus efficace que 1408. Ce dernier n'a vraiment rien d'original, quelques scènes font certes flipper

de temps en temps, mais si on y pense un peu, c'est du mâché et remâché depuis un bon bout de temps dans les films d'horreur, du coup on est

en quelque sorte capables de prédire ou de comprendre certaines choses plus tôt que prévu, chose qui fait que le film devient lassant dans

certaines scènes.

La fin est probablement ce qu'il y a de mieux ici. Elle n'a rien de vraiment surprenant, mais elle est au moins légèrement différente des autres

films du genre.

6.5/10

Blood Diamond (2006, USA/Allemagne)



Un pêcheur trouve un gros diamant qui devient la proie de plusieurs autres personnes...

La vrai star ici est Djimon Hounsou. Leonardo DiCaprio, même s'il a du talent, n'a pas du tout l'apparence nécessaire pour jouer une sorte de

'badass' qui sait toujours quoi faire pour s'en sortir de toutes sortes de situations difficiles...

Le background du film est de nature 'sérieuse', et tout le film l'est d'ailleurs, ce qui en fait à la fin un bon film d'action pas vraiment léger, et

même s'il dure plus de deux heures, on ne s'ennuie pas trop.

C'est une sorte de 'zoom' sur la situation en Afrique, et plus précisément dans les pays du sud du continent. Les choses sont tellement foutues là

-bas que certains ne sauraient pas s'ils vivraient pour voir la fin de la journée...
Je ne sais personnellement pas qu'en est-il vraiment, mais ça me paraît quand même un peu exagéré de montrer les choses de cette façon.

Sinon comme je l'ai déjà dit, Blood Diamond reste un bon film d'action pas léger avec qui on peut passer un bon moment sans vraiment le

regretter.

7.5/10

Fargo (1996, USA)



Un père de famille, dans un besoin urgent d'une grosse somme d'argent, engage deux criminels pour kidnapper sa propre femme dans le but de

partager avec eux la rançon.

Fargo était mon premier film des frères Coen, il y a de très longues années. Ayant aimé de plus en plus de films de leur part, je me suis décidé

de le regarder encore une fois histoire de bien m'en rappeler, et je crois que je l'ai aimé maintenant beaucoup plus que la première fois.

Mon 'problème' était toujours avec la chef de police, incarnée par Frances McDormand, puisqu'elle me paraissait trop 'gentille', trop 'naïve' (sans

pour autant être stupide). Son personnage est à la fois marrant et ennuyant, mais je le digère beaucoup mieux maintenant...

Sinon le film est excellent. Un très bon mélange entre drame, crime et pas mal de dialogues/situations qui font beaucoup rire, avec une bonne dose de violence que j'aime énormément.

09/10

Little Miss Sunshine (2006, USA)



Une famille décide d'emmener leur petite fille coûte que coûte à un concours de beauté. Ils décident de faire le trajet dans leur propre mini-bus.

Le voyage va être beaucoup plus mouvementé qu'ils ne l'auraient pensé...

Ce n'est pas tous les jours que je tombe sur une comédie dramatique très bien foutue, alors j'ai été agréablement surpris par Little Miss

Sunshine.

Même si le film est plutôt 'léger' à la surface, il cache quand même plein de moments très intenses, que ce soit du côté 'comédie' ou 'drame'.
Les deux sont très bien faits.

On trouve ici de nombreux personnages très différents, chacun drôle à sa manière, chacun avec ses propres secrets... Le personnage du grand-père est celui que j'ai le plus aimé, et les autres personnages sont de tous les goûts, chacun aura sans aucun doute quelqu'un qu'il adore plus qu'un autre...

C'est un film très divertissant, certainement à voir pour ceux qui aiment le genre.

08/10
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Gegen die Wand (Head-On) (2004, Allemagne/Turquie)



Cahit est un homme, dans la quarantaine, qui a sombré dans la dépression et l'alcoolisme excessif après la mort de sa femme qu'il aimait énormément. Un jour, il décide de rentrer en pleine vitesse dans un mur. Hospitalisé, il rencontre une fille elle aussi d'origine turque, Sibel, qui est encore dans la vingtaine, et qui lui demande de l'épouser...

Ca m'arrive rarement de bien apprécier un 'film romantique', encore moins de me décider à le regarder une seconde fois, mais Gegen die Wand le mérite largement...

Il faut dire qu'il ne s'agit pas ici d'un 'film romantique' standard. Déjà que le romance en elle-même n'est pas du tout habituelle, il y a un en plus un côté dramatique extrêmement bien fait.

Sibel est une jeune fille qui rêve de liberté. Vivant dans une famille turque plutôt stricte (son frère lui a une fois cassé le nez parce qu'un garçon l'a touchée), elle rencontre des restrictions l'empêchant de mener sa vie tel qu'elle le désire. Elle cherche donc à tout prix de s'échapper de la maison de ses parents, par les moyens les plus absurdes, les plus extrêmes...

Et voilà qu'elle rencontre Cahit dans un hôpital. Elle lui demande de l'épouser alors qu'ils ne se connaissent même pas... et c'est à partir de là que naît une relation pas du tout ordinaire...

09/10

This is England (2006, UK)



Un enfant de douze ans se fait souvent maltraiter au lycée. Un jour, en rentrant chez lui, il rencontre une bande de skinheads qui deviennent ses meilleurs amis...

This is England montre les skinheads sous un angle différent. Il n'est pas question d'ici de skinheads qui ont comme passe temps favoris d'aller tout détruire chez les vietnamiens comme dans Romper Stomper, d'avoir une haine vraiment profonde pour les 'étrangers' comme dans American History X, ou encore de personnes totalement incontrolables comme dans Made in Britain.

Le film partage toutefois plein de choses avec ceux que je viens de citer. Le lavage de cerveaux que subissent les moins jeunes de la part d'une personne qui reste toujours 'à l'écart' (American History X), le personnage principal étant plutôt jeune et l'histoire qui se passe en Angleterre (Made in Britain)...

Les skinheads ici sont de nature très 'humaine', si on peut le dire. Il ne s'agit pas de personnes totalement hors de la loi, incontrôlables et qui n'ont du respect pour personne. Ils sont avant tout des amis, et ils veillent les uns sur les autres et même lorsqu'il s'agit de faire entrer un 'nouveau' qui est beaucoup moins âgé qu'eux, ils font en sorte qu'il soit très à l'aise.

L'histoire change radicalement avec l'introduction du personnage de Combo (incarné par un excellent Stephen Graham). Je dirais même que c'est là qu'elle devient vraiment intéressante, et c'est aussi à partir de là que le film devient plus 'sérieux', plus intense. Cette intensité qui monte petit à petit pour donner une fin plus qu'excellente qui a donc rendu le film beaucoup plus captivant qu'il ne l'était...

8.5/10

Sin City (2005, USA)



Trois histoires, de trois personnes différentes, qui ont toutes lieu dans la ville nommé Basin City, plus connue sous le nom Sin City...

Voilà un autre film qui m'a marqué à sa sortie. Sin City garde toujours une très bonne impression chez moi.
Je n'ai pas lu la BD de Frank Miller, mais ma seule plainte à propos du film est que les histoires présentées sont tellement riches qu'elles mériteraient chacune un film à part, du coup en mettre trois dans un seul film semble ne leur donne pas leur vraie valeur.

Dans Sin City, il y a toutes sortes de personnages. Marv, l'homme aux forces surhumaines qui mène une vie solitaire sans but, et qui semble enfin trouver une raison de vivre...
Kevin, le cannibal ultra-rapide qui ne ressent rien et qui n'a qu'une seule expression faciale... Jackie Boy qui ne veut apparemment jamais mourir...
Et il y'en a encore une bonne dizaine...

Bref, c'est un film unique et très spécial sur tous les points. J'ai déjà hâte de voir les deux suites qui j'espère vont être à la hauteur de ce premier volet.

09/10

Killer Kid (aka The Boy From Lebanon) (1994, France)



Un enfant libanais, âgé de 11 ans, est vendu par sa famille à un groupe armé. Ce dernier lui fait subir un entraînement très dur en vue d'accomplir une mission "au nom d'Allah"...

Encore une film que je me fais du plaisir à regarder de nouveau après tant d'années...

L'impression n'est toutefois plus la même maintenant, je me rappelle qu'il m'a beaucoup plus touché les premières fois que je l'ai regardé, mais ça reste quand même un très bon film.

Les failles ne sont pas vraiment rares ici. Et là je parle des différentes présentations des scènes, mais surtout des acteurs. Le personnage du père de Karim est l'un des pires """acteurs""" que j'ai jamais eu la malchance de voir sur écran, et heureusement que ses apparitions ne durent pas longtemps. Les deux enfants ont par contre très bien assuré leurs rôles, et c'est grâce à eux que le film vaut quelque chose.

L'histoire est intéressante, on voit du lavage de cerveau et des manipulations qu'on cache sous un voile religieux alors que ce n'est à la fin que de la politique...

C'est un très bon film français peu connu alors qu'il est loin d'être mauvais.

08/10
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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