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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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In Bruges (2008, UK)


Deux tueurs sont envoyés à Bruges, Belgique, par leur boss après avoir terminé une mission assez délicate. Les deux hommes, en attendant les détails de leur mission actuelle, découvrent la ville, s'échangent des idées sur la vie, la mort, et luttent contre leurs démons intérieurs...

J'avais déjà une sorte d'à priori à propos du film avant de le regarder. L'affiche ferait penser à un film à la Guy Ritchie, surtout que dans l'imdb, ils ont mis "Comedy" dans le "genre", mais à vrai dire, c'était totalement différent...

Les dialogues sont certes marrants, certaines situations assez hilarantes, mais en tout ça ne pousse qu'à de gros sourires, l'humour étant une partie plutôt 'petite' du film.

C'est un film assez 'sérieux', très violent et 'vide' en quelque sorte, un peu à la manière de A Bittersweet Life. Ce n'est certainement pas ce que j'attendais de voir, mais la surprise est excellente. Collin Farrel (Tigerland, Hart's War, Phone Booth, The Recruit...) s'est surpassé ici, sa démonstration d'un homme rongé par les regrets est fabuleuse.

A ses côtés, Brendan Gleeson (Braveheart, 28 Days Later, Gangs of New York) est tout aussi bon. Son 'apparence' d'un homme avec un bon coeur sied parfaitement au rôle.

On trouve aussi Ralph Fiennes (Schindler's List, Red Dragon) dans le rôle du méchant boss... ou l'est-il vraiment ? On a l'habitude aux boss méchants, sans coeur qui ne pensent qu'à tuer et gagner de l'argent. Une autre sorte du même genre mais qui a une famille et qui vaut beaucoup à leurs yeux, mais celui-là est encore plus développé que ça...

Chacun des personnages est très 'humain', ils commettent des erreurs, éprouvent du regret, ressentent de la tristesse, ont une morale...

C'est un vrai chef d'oeuvre qui a son lot d'émotions et qui ne laisse pas indifférent ceux qui le regardent. Je n'ai pas du tout senti le temps passer, à la fin j'ai cru qu'une heure seulement s'est écoulée...

Le meilleur film de l'année de ce que j'ai vu.

10/10

Edited by Belial - 20 Décembre 2008 at 01:58
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Elegy (2008, USA)



David Kepesh, professeur universitaire très cultivé et qui s'intéresse aux arts, mène une vie sexuelle assez active. Il s'est fait une idée propre sur le mariage après plusieurs expériences ratées, jusqu'au jour où il rencontre Consuella Castillo, l'une de ses étudiantes qu'il décrit comme étant une "oeuvre d'art"...

Ce film parle d'un homme (Ben Kingsley) âgé qui, à travers ses expériences dans la vie, s'est fait plein d'idées différentes sur quelques sujets comme le sexe ou le mariage. Il passe sa vie à vivre des aventures passagères, ne voulant s'attacher à personne en particulier, à part peut-être une sorte de maîtresse avec qui il couche depuis des années. Il n'a qu'un seul vrai ami (Dennis Hopper), également professeur, auquel il n'hésite pas à tout raconter.

Et voilà que ça change. David Kepesh, en train de donner un cours à ses étudiants, s'aperçoit de l'une d'elles qui le frappe instantanément par sa beauté qui, comme il le dit, "she knows she's beautiful, but she doesn't know what to do with that beauty", et petit à petit, une relation nait entre les deux.

C'est un film qui est très bien fait sur tous les côtés, sauf que ce genre d'histoires ne m'attire pas trop. Il dresse le portrait d'un homme pas vraiment très ordinaire qui vit quelque chose de nouveau. S'il y a quelque chose à respecter vraiment, ça serait le performance de Ben Kingsley, surtout avec son regard qui exprime d'une façon très forte l'énorme sentiment de vide qu'éprouve son personnage.

Une musique très belle est présente tout au long du film (avec Max Richter ou Arvo Pärt par exemple). Cette musique lui donne d'ailleurs une toute autre dimension.

Sinon concernant Penélope Cruz, son personnage n'est certainement pas aussi intéressant. On dirait que c'est, pour elle, juste une occasion pour montrer son corps, d'entendre les autres dire de beaux mots en ce qui la concerne... on nous montre que David est très attaché à elle mais on ne nous montre pas qu'est ce qui le pousse à s'y attacher de cette manière...

Ce film aurait pu être beaucoup mieux...

07/10


Yadon Ilaheyya (Divine Intervention) (2002, Palestine/France)



Ce film n'a pas vraiment d'histoire, plutôt des petites séquences pas directement liées entre elles et qui montrent la vie de tous les jours en Palestine, avec un ton ironique.

C'est une sorte d'essai arabe à la David Lynch, sauf que c'est beaucoup moins réussi.

Un gros problème que j'ai trouvé à ce film, sa durée. Je sais que ce film est une métaphore sur la vie en général, et celle des palestiniens en particulier (par exemple la scène où un homme attend un bus, et l'autre qui sort de chez lui pour lui dire "mafich bus", en anglais ça donne "there's no bus", avec un peu d'imagination, ça devient "there's no peace", et l'autre qui lui répond "I know"), mais le problème c'est qu'à la longue, avec toutes ces répétitions toutes ironiques et marrantes à leur façon, ça devient assez lourd.

En fait, j'ai beaucoup aimé la première partie du film, c'est avec la venue de la femme que ça commençait à devenir lourd. Ok, ce sont deux amoureux qui se rencontrent dans un point de contrôle, ils ne s'achangent aucun mot, et restent là pendant des heures à se contempler et à regarder les soldats sans aucun commentaire. Là aussi c'est une métaphore, "regarder sans rien dire, regarder sans rien faire", mais quand la même scène se répète plusieurs fois, même alors que le message est passé, ça devient lourd.

Le côté 'surréaliste' ne m'a pas convaincu non plus. C'est une sorte de rêve palestinien, peut-être, mais la façon de le présenter n'est certainement pas de mon goût.

J'ai tellement entendu parler de ce film que mes attentes étaient trop hautes, mais j'ai fini par être plutôt déçu, ce qui est bien dommage surtout que les moyens sont là pour faire quelque chose de beaucoup plus consistant.

04/10

Shichinin no Samurai (The Seven Samurai) (1954, Japon)



Un petit village de fermiers pauvres cherche des samurais pour les protéger contre une bande de bandits qui prévoit de les attaquer afin de tout leur voler.

Voilà un classique qui a influencé des tonnes de films à venir. L'histoire est avant tout très proche de celle de The Thirteenth Warrior de John McTiernan (Die Hard 1 & 3, Basic). La recherche de combattants pour protéger un petit village, la construction de barricades, l'organisation de la défense etc...

Même si l'action dans le film est 'dépassée', elle reste quand même assez intense, et certaines idées (l'utilisation du ralenti par exemple) étaient révolutionnaires à l'époque.

C'est un film épique avec une histoire solide mélangeant morale, honneur, respect... avec des personnages très variées, en allant du comique jusqu'au maître calme qui parle en agissant, tout en passant par le jeune élève toujours à la recherche du bon chemin...

09/10

Edited by Belial - 22 Décembre 2008 at 22:45
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Paradise Now (2005, Palestine)



Les dernières 36 heures de la vie de deux jeunes choisis pour effectuer un attentat à la bombe à Tel-Aviv.

Ce film ferait un peu penser à 25th Hour de Spike Lee, du fait que les personnages principaux vont en quelque sorte 'stopper' leurs vies dans un futur proche tout en étant au courant de ce qui va se passer.

L'idée même du film est assez audacieuse, surtout venant de cette région en particulier. On entend toujours parler d'attaques de ce genre, et là on a une certaine vision plus directe de comment se passent les choses du côté de ceux qui font ces attaques.

Mais c'est justement là que se pose un petit problème. Je me rappelle à la sortie du film qu'on parlait de comment il parle de "ce qui se passe dans la tête d'un suicide bomber", or même si le film nous montre comment beaucoup de choses peuvent changer dans leurs têtes, des conceptions et des visions de la vie qui tournent radicalement, ça ne se concentre pas totalement sur ça.

On nous montre les deux jeunes 'choisis' dans leur vie normale de tous les jours, comment ils ont reçu cet 'ordre', comment chacun d'eux voyait des choses fondamentales dans la vie... mais il manque un petit quelque chose pour nous attacher encore plus aux deux personnes en question.

Toutefois, ça reste une réussite totale. Paradise Now est ce qu'aurait dû être Divine Intervention.

09/10

9 rota (The 9th Company) (2005, Russie)



Pendant la guerre contre l'Afghanistan, l'Union Sovétique recrutait des jeunes et les envoyait au combat. Ce film s'inspire de faits réels qui ont eu lieu juste avant la fin de cette guerre, se penchant sur un esquadron en particulier...

Avec les films de guerre, plus les moyens sont gros, plus le film est réussi du côté ésthétique.
Un film de guerre russe, qui n'est certainement pas quelque chose qu'on voit tous les jours, poserait donc quelques doutes quant à son efficacité de ce côté-là, mais après avoir regardé des titres comme Taegukgi Hwinalrimyeo, Territorio Commanche, Hîrtia va fi albastrã, No Man's Land ou encore L'Ennemi Intime, je ne suis plus surpris de trouver de véritables petites perles d'un peu partout dans le monde.

The 9th Company est un film qui se classerait quelque part dans le même style que Tigerland, Full Metal Jacket et The Thin Red Line. D'un côté l'entrainement très dûr, même inhumain, que subissent les jeunes recrues de l'armée, et de l'autre leur psychologie à la découverte des horreurs de la guerre.

Certaines scènes de combats dans ce film sont originales. On n'est pas au Vietnam ou en Europe ici, où les deux côtés se combattent en face à face dans des terrains plus ou moins plats, mais dans des montagnes et des petits villages se trouvant dans ces montagnes, où 'l'ennemi' a un énorme avantage avec le terrain.

La fin est aussi l'un des points forts de ce film. Ca fait réfléchir si toutes ces guerres, tous ces combats, toutes ces horreurs qu'endurent des jeunes qui n'ont vraiment rien à y voir valent vraiment le coût.

09/10

The Descent (2005, UK)



Une petite expédition, dans une cave un peu perdue, tourne mal quand ses membres se trouvent piégés à l'intérier de ces caves, avec en prime des créatures humanoïdes qui rôdent aux alentours...

On trouve dans ce film suit le schéma très standard d'un film d'horreur : un début (inutile) avec une scène assez gore qui sert de mettre les 'bases', des filles (jolies ou pas, ça reste à vérifier), des personnages stupides qui commetent des erreurs toujours au mauvais moment, qui décident toujours d'aller là où il ne faut pas, un endroit 'limité' (ici un endroit fermé) là où "personne n'a jamais mis les pieds" et, soit un monstre qui ne meurt pas, soit des monstrent qui meurent mais qui ne finissent pas...

On trouve tout ça dans le film, avec bien sûr du gore en abondance.
J'ai beaucoup entendu parler de ce film, comme étant un "bon film d'horreur", mais finalement il n'est que moyen. Le film précédent, Dog Soldiers, de Neil Marshall (réalisateur) est beaucoup plus réussi et même plutôt original, alors que The Descent se contente tout simplement de suivre la formule classique que tout le monde connait des films d'horreurs. C'est vrai qu'ici il n y pas de filles qui courent en sous-vêtements tout en criant à réveiller les morts en fuyant le danger, qu'il n y a aucune scène de sexe où le monstre vient tuer l'heureux couple en action, mais sinon tout le reste est là. Heureusement que c'est bien fait d'ailleurs, mais ça n'en fait quand même pas un excellent film comme le laissent penser les nombreuses chroniques qui existent sur internet.

06/10

PS: Merci Sandman pour la découverte de The 9th Company !
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V FOR VENDETTA (2006)





V pour Vendetta est un film de science-fiction américano-germano-anglais, réalisé par James McTeigue, sorti en 2006, adapté du comic V pour Vendetta d'Alan Moore et David Lloyd par les frères Wachowski.

L'action se situe à Londres dans une société dystopique, où un combattant de la liberté se faisant appeler « V » cherche à mettre en place un changement politique et social en menant une violente vendetta personnelle contre le go*********nt fasciste en place.


Vers 2038, après une guerre à peine évoquée et un mystérieux virus utilisé lors d'un terrible attentat biologique visant trois sites importants par leur symbolique (l'école primaire Sainte-Mary) ou le nombre de victimes en résultant (station de métro Victoria et une usine de traitement des eaux) ayant provoqué environ 100 000 décès, l'Angleterre est depuis dirigée par un parti fasciste après l'élection d'Adam Sutler qui, profitant du climat de peur affectant la population, a facilement institué un régime dictatorial auquel il s'est placé à la tête, s'auto-proclamant « Haut-chancelier d'Angleterre ». Un couvre-feu, dont le respect est contrôlé par sa milice, « Le Doigt », a été instauré sur tout le pays ; les migrants, les « païens », les musulmans et tout ce qui pouvait s'y rattacher ont été bannis, les opposants au régime ou minorités, tels les homosexuels, pourchassés lors de la « Grande Purge ». Les plus élémentaires libertés individuelles (la liberté d'expression en particulier) ont été abandonnées au nom de la sécurité nationale et de la lutte contre le terrorisme. Les médias sont muselés et BTN, l'unique chaîne de télévision, est le principal instrument de propagande du parti.


10/10






VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI
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j'ai tros aimé Paradise Now ...
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The Football Factory (2004, UK)



L'histoire de Tommy Johnson, un jeune de vingt ans et quelques, et comment il passe sa vie entre consumer de la drogue, pratiquer du sexe de temps en temps, mais surtout de son passe-temps favoris : la violence.

Ce film ne se concentre pas sur le football en tant que sport, mais sur les fans de ce sport dans un pays très connu par ses hooligans et la violence des supporteurs de chaque équipe face à une autre.

Ces fans s'intéressent plus à la violence qu'au sport en soi. Des gens qui n'ont rien à faire, à part suivre les matchs de leurs équipes favorites... ils cherchent donc des moyens pas très conventionnels pour tuer le temps. Cette phrase du film résume très bien la situation :

"What else are you gonna do on a Saturday? Sit in your f**kin' armchair wankin' off to Pop Idols? Then try and avoid your wife's gaze as you struggle to come to terms with your sexless marriage? Then go and spunk your wages on kebabs, fruit machines and brasses? f**k that for a laugh! I know what I'd rather do. Tottenham away, love it! "

Vu la nature de l'histoire, le film est naturellement très violent, mais aussi très marrant, seulement ça manque de consistance ici et là, mais ce que j'ai le plus détesté dans le film c'est sa musique. Comme si 'entendre' les merdes de David Guetta partout où on se trouve n'était pas déjà suffisant, il fallait donc en plus en mettre dans le film.

7.5/10

Frontière(s) (2007, France)



Une bande de voyous, profitant des émeutes ayant lieu suite à des élections présidentielles françaises, s'enfuit en possession d'un sac plein d'argent volé, avec Amsterdam comme destination...

Ne lisez pas la suite si vous ne voulez rien gâcher du film. C'est mieux de tout découvrir par vous-mêmes que d'avoir une idée de ce qui va se passer, même si ce n'est pas vraiment quelque chose d'important.




Quand j'ai vu les premières scènes du film, avec des policiers chassant des criminels, l'un de ces derniers qui frappe un policier etc... j'ai tout de suite pensé "ah voilà un film français comme je les aime, de la violence, des voyous...".

Ca ne perd pas de temps pour commencer, et la première scène est très intense, sauf que la caméra qui bouge dans tous les sens n'est pas une très bonne idée comme le pense plein de réalisateurs de nos jours, mais passons...

Le film avance, et prend une toute autre tournure que personellement je n'attendais pas du tout. C'est assez similaire à From Dusk Till Dawn de Rodriguez, de façon à, ça commence en tant que "film criminel", pour se transformer en très peu de temps, sans qu'on ne s'y attende, en un film d'horreur, sauf que l'horreur ici reste 'réaliste', pas de monstres ou de vampires, juste des humains.

Plus ça avance, plus ça nous fait penser à d'autres films. Hostel, Saw ou The Texas Chainsaw Massacre ont tous mis leur empreinte sur le film, et comme ces noms l'envisagent, Frontière(s) est d'une nature très violente. La violence est même très 'extrême' ici, et c'est surtout le côté réaliste de l'histoire qui contribue à la rendre encore plus efficace.

Maintenant, même si le film ne perd pas son temps pour démarrer, se voit un peu 'perdu' plus tard. Il y a un moment où on peut déjà prévoir comment va se dérouler la fin, qui va survivre et qui va mourir, il ne reste plus qu'à voir comment.
La fille qui joue le rôle de Yasmine, le personnage principal, devient énervante avec tous ses cris et surtout sa façon ridicule de trembler. Heureusement que tout ceci ne dure pas trop tout au long du film, mais le peu qu'il y en a tape vraiment sur les nerfs...

En gros, on a là un très bon film d'horreur français du genre "in your face" à regarder pour tous ceux qui aiment ce genre.

08/10

Mirrors (2008, USA)



Un ex-inspecteur de la police de New York se trouve confronté à quelque chose de malin qui utilise les mirroirs pour atteindre ses victimes, sa famille étant la prochaine cible.

Kiefer Sutherland dans un film d'horreur, est-ce que ça pourrait marcher ? Tout le monde le connait en tant que Jack Bauer dans la série 24, et on a donc tous plus ou moins une image fixe de lui...

Il a déjà joué dans un film proche d'un film d'horreur dans Dark City, mais disons que là il s'agit d'horreur pure.

Ca commence, comme d'habitude, avec une scène bien gore pour nous mettre dans le bain, puis l'histoire commence.

Au début ça fout vraiment la trouille (à part les scènes désormais trop classiques où des oiseaux se mettent toujours à voler au mauvais moment), mais mlheureusement, dès qu'on commence un peu à comprendre l'histoire, ça vire plus vers un thriller entouré de mystère que vers de l'horreur à faire peur.

Pas mal de clichés du genre se trouvent aussi dans ce film, comme l'enfant qui se comporte de façon bizarre, ou encore la fille qui se promène en sous vêtements ou presque.

Par contre, la fin est excellente. Je m'attendais à la fin 'ordinaire' pour ce genre de films, mais, sans rien dire de plus, j'étais vraiment surpris, et j'ai donc apprécié le film beaucoup plus grâce à elle.

Il me reste maintenant à regarder le film coréen original, Inside the Mirror, sur lequel Mirrors est basé.

7.5/10
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Street Kings (2008, USA)



Tom Ludlow, un policier aux méthodes pas très légales, devient un héros local après avoir sauvé deux fillettes de la main de dangeureux kidnappeurs, le mettant en conflit avec certains de ses collègues. L'un d'eux est tué sous ses yeux, ce qui pourrait l'entraîner dans des problèmes très graves...

Street Kings est le deuxième film de David Ayer, qui est quand même actif depuis quelque temps en tant que scénariste notamment pour S.W.A.T., The Fast and the Furious, et surtout Training Day, film qui se rapproche le plus de celui-là.

Ca traite donc, un peu comme Training Day, d'un policier pas très docile, qui n'hésite pas à utiliser de la violence et même de tuer au lieu d'avoir recours aux méthodes plus conventionnelles de la police.

On a donc là un bon film d'action, assez intense par moments, avec quelques fusillades bien faites... mais voilà que, au fur et à mesure que ça avance, le film devient de plus en plus confus, jusqu'à aboutir à une fin assez loin d'être réaliste. Après tant de morts et de destruction, on ne peut pas s'en sortir de cette façon...

Mais bon, si on 'laisse passer' certains de ces détails, on tient là un film qui sert très bien pour passer un bon moment.

7.5/10

Der Himmel über Berlin (Wings of Desire) (1987, Allemagne)



Deux anges contemplent la vie des humains à Berlin. L'un d'entre eux, las de son existence 'd'observateur', désire devenir un homme.

La première fois que j'ai vu la page imdb de ce film, j'ai naturellement pensé à la chose qu'on appelle 'City of Angels', un film que je déteste avec passion. Ca m'a donc repoussé au début, surtout que le plot sur l'imdb parlait d'un ange qui "tombe amoureux d'une humaine, et décide de renoncer à sa nature"... alors que ce n'est pas du tout ça.

Wings of Desire s'est avéré être un film très profond, beaucoup plus intéressant que ce gros tas de merde nommé City of Angels. Ce dernier a tout, absolument tout laissé de ce qu'il y a d'intéressant, pour ne sortir qu'avec les choses totalement inutiles et en faire une chose... un film 'philosophique' à la base (Wings of Desire) qui devient un ratage monumental caché sous une histoire de pseudo-romantisme déjà vue et revue et qui n'est même pas bien foutue (City of Angels)... voilà le parfait exemple d'un remake totalement raté, inutile et qui fait plus de mal que de bien au film original.

Bon, je reviens à Wings of Desire. C'est un film assez unique. Les anges qui se promènent au milieu des humains, les écoutant parler de leurs craintes, de leurs vies, de leurs chagrins... avec des paroles pas très 'directes'... et voilà que l'un d'eux ressent l'envie de vouloir faire partie de cette vie-là. C'est expliqué en détails dans le film, et je ne pourrais pas bien retranscrire les choses par mes propres mots.

J'aimerais cependant souligner une chose, il ne s'agit pas d'une histoire d'amour, ou plutôt, la base du film n'est pas une histoire d'amour. L'ange en question a voulu devenir humain avant d'avoir 'vu' la fille...

09/10
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The Pianist (2002, France/UK/Pologne/Allemagne)



L'histoire de Wladyslaw Szpilman, pianiste polonais juif, et comment il a pu survivre au holocaust nazi pendant la deuxième guerre mondiale.

Roman Polanski (Rosemary's Baby, The Ninth Gate) nous délivre là un film exceptionnel. J'ai longtemps hésité avant de le regarder, pensant que ce n'était qu'un "nième film sur le holocaust", et c'est d'ailleurs ce que je pensais pendant la première partie du film, mais dès que le personnage principal s'est retrouvé 'seul', tout a changé...

Wladyslaw se trouve dans une véritable lutte de survie dans un enfer qui ne pardonne pas. Perdu, épuisé, sans repères, il fait tout son possible pour rester en vie. Quelques personnes montrent un côté très humain au milieu d'un chaos pareil pour l'aider, alors que d'autres gardent toujours leur nature hypocrite et malsaine et essaient toujours d'en tirer profit.
On voit aussi que pas tous les officiers allemands sont des "nazis sans coeur", et que quelques uns d'entre eux peuvent être plus 'humains' que les juifs...

Adrien Brody est fabuleux dans ce rôle. Perdre 14 kilos, vendre son appartement et sa voiture pour mieux se mettre dans la peau du personnage...

Le film ne serait pas aussi bon sans une performance pareille. On s'attache au personnage, on lui demande de se cacher, de se remettre debout, de ne pas faire ceci ou cela...

9.5/10

Nereikalingi žmonės (Loss) (2008, Lithuanie)



Les vies de quelques individus sont liées, directement ou indirectement, par un terrible accident de voiture qui a eu lieu plusieurs années auparavant.

Ce film lithuanien rappelle énormément 21 Grams d'Alejandro González Iñárritu (Babel, Amores Perros), que ce soit par la caméra qui bouge sans arrêt, la présentation de l'histoire sous formes de 'séquences' pas toujours dans le bon ordre chronologique, ou encore par l"histoire en elle-même, où un accident (de voiture) constitue un point de liaison entre plusieurs vies pas vraiment joyeuses...

La seule différence, c'est qu'ici c'est beaucoup moins violent (quoique, la scène de l'accident est très bien faite), mais aussi moins profond. Le film est justement trop court, on n'a pas trop de temps pour s'attacher à tel ou tel personnage, alors que leurs histoires sont pourtant riches. Une femme qui désire à tout prix adopter un enfant, une autre qui voyage en Irlande à la collecte d'argent pour assurer un meilleur avenir au sien, un homme qui décide de consacrer sa vie au service de Dieu suite à ce qu'il a cru être un miracle de sa part...

Au final, on a quand même un très bon film qui plaira certainement à ceux qui ont aimé 21 Grams.

8.5
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Los Crímenes de Oxford (The Oxford Murders) (2008, Espagne/UK)



Un étudiant et un professeur de mathématiques essaient ensemble de résoudre une série de crimes apparemment liés entre eux avec des symboles mathémétiques.

hmmmm que dire... mettre quelques 'grands' noms, une sorte d'intrigue pseudo-intellectuelle 'compliquée', un petit mystère du genre "qui l'a fait ?", une romance vite-fait qu' s'installe sans qu'on ne sache trop comment, avec un peu de sexe ci et là (bon sur ce dernier point, je ne vais pas me plaindre de Leonor Watling)... voilà en gros ce que nous propose ce film.

A part tout ça, le film s'inspire... ou plutôt aspire du vieux film de Darren Aronofsky, Pi, avec son histoire de mathématiques et de nombres qui pourraient tout expliquer dans l'univers.

Bref, c'est un très mauvais film avec très peu de bonnes choses (Leonor Watling en étant une, oui je sais je me répète), qu'il vaudrait mieux oublier.

03/10

To Meteoro vima tou pelargou (The Suspended Step of the Stork) (1991, Grèce/France/Italie)



Alexandre, un jeune reporter, est envoyé pour quelques jours aux frontières grècques où il est témoin de la vie très dure des réfugiés albanais, turques, kurdes... c'est aussi là qu'il s'aperçoit d'un homme qu'il croit reconnaitre comme étant un ancien grand politicien qui a disparu quelques années auparavant.

C'est le genre de film très difficile à décrire, étant donné le style particulier du réalisateur. Même si le déroulement de l'histoire est tout à fait 'logique', la façon de la raconter ne l'est pas trop.

Le réalisateur prend son temps sur certaines scènes, montre les choses "au complet" sans hâte. Des questions existentielles se posent l'une après l'autre...

C'est un film beau, on se sent un peu perdus dedans (pas dans le vrai sens du terme). Le manque de dialogues, le paysage 'vide', les scènes longues sans trop 'd'actions' rendent le film très particulier...

09/10

The Wrestler (2008, USA)



La vie d'un catcheur, Randy 'The Ram' Robson, après ses années de gloire, et le commencement de la fin de sa carrière...

Voilà le dernier film de Darren Aronofsky.
Le style continue à changer, quoique là ça revient vers un monde et une histoire beaucoup plus 'réels' que ce qu'on a vu avec The Fountain, se rapprochant le plus de Requiem for a Dream parmi ses films mais sans pour autant être vraiment similaire.

On a là affaire à un homme qui se trouve seul après plusieurs années de gloire et de réussite dans son milieu. La vie ne lui est pas des plus faciles, surtout quand il décide de quitter ses activités et de se reprendre un peu. Il n'a comme 'ami' qu'une stripteaseuse qu'il fréquente depuis quelque temps...

J'ai beaucoup aimé l'absence (pas totale) de musique, et le côté très 'vide' que ça a instauré, ce qui collait très bien à la nature de l'histoire que vit le personnage de Randy.

D'ailleurs la performance de Mickey Rourke est excellente, je dirais qu'elle dépasse même sa performance dans Angel Heart.

09/10
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Originally posted by Belial Belial wrote:




Chris McCandless, nouveau diplômé de l'Emory University, décide de tout laisser tomber de sa vie, en donnant tout son argent et tous ses biens, pour aller vivre en Alaska seul dans la nature.

Le dernier film en date réalisé par Sean Penn. Tout le monde le connait en tant qu('excellent) acteur (I am Sam, Mystic River, 21 Grams, Carlyto's Way etc...), mais il est aussi un bon réalisateur (The Pledge), et Into the Wild ne fait que le confirmer.

Le choix de certains acteurs est assez ingénieux, puisque Emile Hirsch (The Girl Next Door) avait 22 ans lors de la sortie du film, tout comme le personnage qu'il jouait.

Je vais tout d'abord parler de ce que je n'ai pas aimé dans le film. Tout d'abord la musique, fallait-il vraiment en mettre autant ? Et puis, elle ne colle pas du tout avec le film. C'est le genre de musique qu'on pourrait mettre dans un film 'léger' pour jeunes, mais pas dans un film pareil. J'aurais préféré ne pas entendre de musique du tout, ça aurait été nettement plus efficace... ça aurait pu mieux 'cerner' le concept de solitude, d'être seul dans la nature...

Une autre chose m'a paru un peu 'légère', certaines réactions du personnage principal. C'est vrai que c'est tiré d'une histoire vraie, mais si tout le monde qui a de 'mauvais' parents se mettait à quitter la 'vie en société', on se retrouverait tous dans la nature... certaines de ses réactions face aux personnages qu'il a rencontré m'ont aussi paru 'irréalistes', on aurait pensé qu'il n'avait aucun sentiment, que son but enlève de lui tout sentiment d'humanité.

09/10
bain je suis pas d'accords avec toi dans ce que tu a dit à propos de into the wild d'abords je trouve que le genre de music colle parfaitement avec le film (voyage , désert, l'été .....) mais c'est vrais qu'il fallait pas mettre autant et puit le personnage n'est pas comme tout le monde puisque il a comme idoles plusieurs philosophe et il possède beaucoup d'idée rebelle donc il est différant de tout le monde et une tel réaction est plus ou moins compréhensible

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Pour la musique, ça colle avec le genre de voyage 'pour passer du temps', des voyages touristiques par exemple, mais là il s'agit d'une isolation totale. Le personnage va se trouver seul, et son chemin n'a rien de gai pour mettre une musique de ce genre. La meilleure des choses aurait été de ne rien mettre du tout pour accentuer encore plus le côté "solitaire" de l'histoire.

Sinon pour le personnage, bon je ne sais pas trop mais à 21-22 ans, avoir des idoles de ce genre et qui influencent jusqu'à ce point...
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ok pour la musique tu m'as convaincu mais tu sais .... les chance pour qu'un personnage aille une réaction pareil disant est de 1 % alors que dans un films tu veux voirs ce truc rare que tu peine a imaginait, pas les 99% de reaction normale que tu vois tous les jours
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Là je ne 'critique' pas le film en soi, mais l'histoire en vrai, car c'est tiré directement d'une histoire qui s'est réellement passée. C'est le comportement de la personne (dans la vraie vie) qui ne me 'plait' pas tant que ça, et là c'est totalement subjectif bien entendu.
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ah la  ok je te comprend 
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Slumdog Millionaire (2008, UK/USA/Inde)



Jamal Malik est un jeune indien, inéduqué, issu des quartiers pauvres, et qui est arrivé à l'avant dernière question de la version indienne de l'émission "Qui veut gagner des millions ?". Mais commenter l'a-t-il fait ?

Dernier film en date de Danny Boyle, Slumdog Millionaire fait pas mal de bruit, mais est-ce que ça vaut vraiment toutes ces bonnes critiques qu'on voit sur le net ?

Prendre une émission de télévision aussi connue et baser un film là-dessus, ça pourrait soit virer vers la catastrophe, soit finir en quelque chose d'intéressant, et même si Danny Boyle a réussi à le faire, ce n'est quand même rien d'extraordinaire.

Ce qui m'a le plus énervé dans le film, c'est cette histoire d'amour fantaisiste entre le personnage principal et une fille qu'il a 'rencontré' pour la première fois quand il n'était qu'un petit gamin. A chaque fois, il 'revenait' vers elle après plusieurs années, s'en séparait, revenait... pour à la fin participer dans une émission comme celle-là, non pas pour l'argent qu'il pourrait gagner avec (alors qu'il est tout de même pauvre), mais juste pour la 'retrouver'... comme si c'était si facile de retrouver une personne dans un pays de plus d'un milliard d'habitants...

Bon sinon à part ça, le reste est quand même bien foutu. Les petits garçons qui errent dans les rues, l'évolution de leurs vies, l'un qui vire vers un côté plus 'criminel' alors que l'autre garde toujours sa nature très 'bonne' (que je trouve d'ailleurs exagéré dans un milieu pareil)... bon on a plus ou moins vu la même chose dans Cidade de Deus en beaucoup mieux, mais c'est intéressant aussi de voir comment se passent les choses en Inde...

Slumdog Millionaire est à la fin un film assez moyen, un déclin après Sunshine, mais ça mérite quand même d'être vu.

07/10

Edited by Belial - 02 Janvier 2009 at 00:38
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Passchendaele (2008, Canada)



Un combattant canadien se retrouve dans son pays après avoir eu un "shellshock" suite au combats pendant la Première Guerre Mondiale.

Ce film m'a paru intéressant pour plusieurs raisons : tout d'abord un film de guerre canadien, ce n'est pas très courant, et que ça parle de la Première Guerre mondiale, ça c'est encore plus rare même en général... mais malheureusement, j'ai eu droit à probablement le pire film de guerre que j'ai jamais vu (oui, encore pire que Pearl Harbor).

La première scène étant assez prometteuse, mais elle n'a pas duré plus que quelques minutes, le réalisateur, Paul Gross (également scénariste, co-producteur et acteur principal... il est aussi compositeur, mais il n'a rien fait pour ce film apparemment, dommage car il n'en a pas fait assez)... bref, le réalisateur était apparemment très pressé pour commencer sa masturbation romantico-héroïque encore plus repoussée que ce que nous propose les films hollywoodiens...

J'ai dû attendre les deux tiers du film pour voir enfin la première vraie scène de combat, espérant du fond de mon coeur que les combats vont être bien faits, mais non... voilà que je vois l'acteur principal, ou plutôt le 'zéro' du film, se lançant, en plein milieu de bataille, de son camp vers celui des ennemis, pour sauver un gamin crucifié par ces derniers, tout en esquivant des centaines de balles (sauf une !), pour voir ensuite les deux côtés stopper leurs tirs, l'ennemi le laisser prendre le gamin pour s'en aller tranquillement (avec un petit "YAAAA33333 !!!!!" quand il tombe par terre, épuisé, parce que s'écrier "YAAAA33333 !!!!!" donne une force surhumaine incroyable !)...

J'ai vraiment adoré aussi comment les explosions ne 'prenaient' que des personnes en particulier, les faisant parfois disparaître en un clin d'oeil sans toucher ceux qui se trouvaient à leurs côtés, ou encore quand une explosion 'enlève' le bras de quelqu'un sans que celui-ci ne bouge de sa place... ah mais aussi quand un soldat meurt tout d'un coup sans raison, ça relève du génie... mais encore, la façon dont volent les soldats suite à une explosion (alors que dans d'autres circonstances, l'explosion se contente de 'piquer' une seule personne en particulier)...

La première partie du film, toute remplie de maturbation romantique sous fond de guerre à la Pearl Harbor, a TROP duré, quoique, en regardant ce qui se passe par la suite je ne sais plus vraiment s'il n'aurait pas mieux fait de continuer cette masturbation, car de la masturbation romantique ça peut passer, mais si on lui rajoute de la masturbation héroïque, ça devient trop lourd.

Ah j'ai oublié de parler du soldat qui baise une femme alors qu'ils sont tout près d'un champs de bataile. Ca c'est quelque chose d'admirable.

Voilà ce qui arrive quand on a Pearl Harbor comme référence. Ca devenait tellement marrant des fois que je me dis que ce film marcherait très bien en tant que film comédique.

01/10
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The Curious Case of Benjamin Button (2008, USA)



L'histoire de Benjamin Button, un homme né vieux pour finir jeune.

J'ai déjà lu une petite histoire très similaire, écrite par Ahmad Khaled Tawfik, mais que je n'ai pas vraiment aimé. Peut-être même le livre que j'aime le moins de sa part, j'étais donc sceptique face à ce film... David Fincher, après avoir réalisé des films très sombres comme Se7en, très violents mais aussi très profonds comme Fight Club, ou encore un thriller quand même bien réussi comme Panic Room, serait-il capable de faire d'une histoire pareille quelque chose d'intéressant ?

La première partie du film est très marrante, quand Benjamin (Brad Pitt) est "né vieux", comment il 'grandit' tout en se rajeunissant...

Puis vient la partie la moins intéressante, où il est 'assez vieux' et qu'il commence à vraiment 'découvrir la vie'.

Et enfin, la partie la plus intéressante, là où on le voit vraiment faire face à son état anormal, avec les difficultés que cela présente.

Le film a donc réussi à capter mon attention, quoique un peu long tout de même (c'est surtout la partie du milieu qui l'est), mais pour un film de presque trois heures avec une histoire pareille, je ne me suis pas vraiment ennuyé.

L'une des choses que je n'ai pas trop aimé, c'est la réaction de certains personnages face à Benjamin. On dirait que c'est tous les jours qu'ils rencontrent quelqu'un qui viellit 'à l'inverse', ils se comportent tous ou presque de façon très naturelle.
Mais sinon, tout le reste  du film est assez captivant.

08/10

Defiance (2008, USA)



La résistance menée par les frères Bielski, juifs polonais qui se sont cachés dans les forêts biélorusses pendant l'occupation nazie de leur pays.

Voilà un film de guerre qui m'a paru assez intéressant lorsque je me suis informé dessus, d'autant qu'il est réalisé par Edward Zwick, à qui l'on doit The Last Samurai, et qui a donc déjà une sorte d'expérience avec les films du genre.

Les deux acteurs principaux ont très bien mené leurs rôles respectifs. D'un côté on a Daniel Craig, qui même si je ne l'ai pas vu dans les nouveaux James Bond, commence à capter mon attention grâce à ce film, après Munich.
D'un autre côté, on a Liev Schreiber que j'ai déjà bien apprécié dans Hamlet (la version sortie en 2000) ou encore dans The Manchurian Candidate, mais que j'apprécie encore plus grâce à Defiance.

A noter aussi le jeune Jamie Bell que je découvre avec ce film. Excellente prestation pour quelqu'un d'aussi jeune.

Sinon pour ce qui est du film, je tiens à dire que j'ai aimé la musique beaucoup plus que le film lui-même. Cette musique ne colle tout de même pas du tout au reste, ce qui fait plus de mal que de bien au tout.

Pour le reste, l'histoire est bien menée, quoique pas vraiment bien détaillée et parfois un peu hâtive. L'un des frères qui tombe malade d'un coup, l'autre qui revient d'un coup, les gens qui se multiplient sans trop savoir comment etc... quelques petits plot holes ci et là mais bon, disons que puisque c'est basé sur une histoire réelle, on peut 'ignorer' ces petits détails.

Defiance est donc un bon film de guerre légèrement différent mais qui n'a tout de même rien d'époustouflant.

07/10

Appaloosa (2008, USA)



Un petit village recrute un nouveau marshall pour venir à sa protection, après qu'une bande de brigands aie tué l'ancien marshall local ainsi que ses députés.

Un film réalisé par Ed Harris (The Truman Show, Enemy at the Gates, A History of Violence etc...), voilà quelque chose qui m'a tout de suite attiré. J'ai toutefois été un peu 'repoussé' quand j'ai vu qu'il s'agit d'un western.
Le dernier 'nouveau' western que j'ai vu était Seraphim Falls, qui a très bien commencé pour finir de manière plutôt stupide...
American Outlaws est un autre que je n'ai même pas fini tellement ça ne m'est pas du tout paru intéressant...

Et là après avoir regardé Appaloosa, je crois que tant qu'il n'y a pas de 'Sergio Leone' écrit quelque part dans l'affiche, un western ne me tenterait plus...

Ca aurait été plus compréhensible d'avoir par exemple un western réalisé par Clint Eastwood ; je ne sais pas trop pourquoi est-ce que Ed Harris s'est décidé d'en faire un, mais en tout cas je ne peux pas dire que c'était un bon choix de sa part.

On retrouve encore une fois à ses côtés Viggo Mortensen (Eastern Promises, The Lord of the Rings etc...) qui lui sert de compagnon plus que fidèle, même indispensable, et qui le complète tant par l'acte que par la parole. D'ailleurs les dialogues des deux personnages sont hilarants par moments.

Puis on trouve Jeremy Irons (Die Hard 3, Kingdom of Heaven) dans le rôle du méchant qui ne sait rien faire à part râler... je trouve que son rôle ne luit convient pas du tout, étant beaucoup plus efficace dans le rôle du méchant comme dans le troisième Die Hard.

Renée Zellweger vient pour tout gâcher dans le dérouelement de l'histoire du film. Déjà que je ne l'apprécie pas tant que ça d'habitude, là je la déteste encore plus...

Ceci est donc un western tout juste moyen, manque d'action, une petite romance ratée, histoire assez précipitée de temps en temps...

05/10
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Stalingrad ( 1992 - 1993 )


E
n réalité, je suis tombé sur ce film par hasard alors que jvoulais télécharger "Stalingrad", le film qui parle de "Vassili Zaitsev" et a vrai dire, j'ai pas été déçus du résultat !

Malgré le caractère vieillot du film ( ehh ouai c'est sortie en 1992 quand meme ), j'ai vraiment adoré ! . L'histoire se déroule vers la fin de l'année 1942, les armées de Hitler s'avançant a ptit pas sur le territoire soviétique et ayant  pour objectif, la place de Stalingrad . Ainsi, on est aspiré sur le champ de bataille du coté du lieutenant Hans Von Witzland qui doit faire face ,avec tout son pleuton, a un hiver des plus glacials, a une résistance acharné des soviétiques et a un commandant sadique .

L'histoire commence avec la monté au front des soldats allemands ( enfin un film qui parle des allemands comme combattant pas comme une bande de tyran et de fils de p*** qu'on explose a coup de Mosin :p ) , l'avancée est dite victorieuse et Hitler ne fait que clamer la victoire sur les radios allemande, mais Hans et ses compagnons d'armes, ont compris que la bataille va être des plus rudes et que le champ de bataille sera un enfer de Fer et de Sang .

L'histoire continue a avancer a petit pas, avec Hans qui perd peu a peu son pleuton, les commandants qui deviennent des plus sadiques et qui multiplient les séances de fusillade sur les civiles russes, le doute qui s'installe du coté des allemands qui perdent peu a peu la confiance en leurs "Fureur" .
Ainsi de suite, l'histoire prend une tournure des plus dramatiques avec l'encerclement du pleuton de Hans et la mort de beaucoup de ses compagnons, il essaie désespérément avec ce qu'il en reste de ses compagnons de déserter le champ de bataille mais qui finira par une mort tragique de Hans et des ses compagnons tué par le froid ...

En conclusion, avec un budget astronomique (une trentaine d'acteurs, 25 000 figurants, 100 cascadeurs, 22 poids-lourds, 45 camions, 20 camionnettes, 29 omnibus, 50 voitures, 10 traîneaux à moteur, 25 blindés tchèques, 18 blindés finlandais, 6 avions, un train, 8 tonnes d'explosifs, 200 000 munitions d'artillerie, 10 000 costumes) (information récolté sur Wikipédia ) , ce film se présente comme un documentaire d'une heure & 49 minutes qui fait passer un peu souvent l'aspect guerre au deuxième plan mais qui met en avant la confusion et le désespoir que provoque la guerre au quelques hommes allemand qui pour une fois sont présenté comme des êtres humains non des cibles qu'on fusille facilement comme le fait trop facilement les films a la hollywoodienne , un film a ne pas rater qui se distingue par son coté plutot innovateur & très avancé par rapport a son époque ( encore une fois faut dire qu'on en a un peu marre des films qui fond l'éloge des alliés ... ) ... un film magnifique malgré la qualité un peu datante, un vrai délice pour les acharnés de la deuxième guerre mondiale ...

Une note, personnellement j donnerais 9/10 ... :)


Edited by HridiS - 04 Janvier 2009 at 12:34
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Originally posted by HridiS HridiS wrote:


E
n réalité, je suis tombé sur ce film par hasard alors que jvoulais télécharger "Stalingrad", le film qui parle de "Vassili Zaitsev" et a vrai dire, j'ai pas été déçus du résultat !

C'était mon cas aussi il y a de très longues années... je voulais regarder le film avec Jude Law et Ed Harris, et je suis tombé sur celui-là, que je n'ai pas du tout regretté non plus.
Le truc c'est que l'autre film ne s'appelle pas Stalingrad, mais Enemy at the Gates.
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ah, merci belial :)

ça explique pourquoi j'arrive pas a le trouver alors !

anyway, meurci pour l'info jvais enfin pouvoir resavourer ce film :D
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