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ZanZanA L'émission Metal in noise we trust...

 

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Master Amin View Drop Down
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Gallows Pole - Chanteur

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Attention accrochez-vous bien.... XD XD XD
 
MORTAL KOMBAT (1995):



Je sais vraiment pas ce qui m'a pris de télécharger ce film, mais il faut dire que j'ai rigolé, rigolé, rigolé. Vraiment super. En fait pour ceux qui ont jamais joué au jeu, jamais vu le film quand il était momes, jamais entendu la BO du film (qui est vraiment bien), ce film est totalement inutile et pourri... Mais que c'est booooooon de le revoir apres 10 ans LOL

Alors 2ieme film: Accrochez-vous encore plus...

STREET FIGHTER



Raaaare sont les films avec autant de moyens que Street Fighter... et rares sont les films aussi pourris que Street Fighter... Mais encore une fois.. que c'est boooooon de le revoir apres 10 ansLOL
Le film s'appelle Street Fighter.. y'a presque pas de combatLOLLOLLOL... Mais que c'est boooooon...


Bon il me reste plus qu'a voir le nouveau Dragon Ball Z, un film de Tekken et une adaptation de Soul Calibur, et j'aurais ainsi bouclé les adaptations pourries de jeux vidéos LOLLOL


Edited by Master Amin - 28 Avril 2009 at 00:18
Carpe diem quam minimum credula postero.

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shadow_of_doom View Drop Down
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Salut, les cinéphiles!
Je serais très content si l'un de vous me passait un lien ed2k (emule) ou n'importe quel lien http, du film: Les anges de satan!

J'ai plein de lien ed2k à partager avec vous!(lien déjà essayés par moi ou aprouvés par des contacts sur le IRC de emule!

Par Mp, car les liens sont interdits sur zanzana!

Bonne soirée et merci à l'avance!

Give Opeth Another Listen!
Changez vers Linux, ça vaut le coup ! ! !
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Northern Prince of Evil

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C'est sur qu'avec Christophe Lambert dans le rôle de Rayden, y'a de quoi passer un bon moment LOL
Je ne dirais toutefois pas non pour les revoir, enfin surtout Mortal Kombat (j'ai toujours préféré la série des Mortal Kombat à celle des Street Fight d'ailleurs), quand j'ai regardé ces films dans le temps, ça m'a bien plu, mais bon... l'enfance LOL

Se7en (David Fincher, 1995, USA)



Un vieux détective, à sa dernière semaine avant la retraite, et son nouveau collègue qui vient tout juste de débarquer, sont confrontés à un serial killer très spécial, utilisant les sept péchés capitaux pour punir et tuer ses victimes...

Les films de ce genre sont très rares. Je l'ai déjà regardé avant (quoique ça date de très nombreuses années), et la fin n'était donc pas totalement inattendue pour moi, mais que dire... c'est le genre où on est si submergé par l'atmosphère très glauque, sombre et eopressante du film, qu'on oublie tout autour de nous.

Je le redis encore, un film policier aussi sombre que celui-là est quelque chose de très rare. Je n'hésiterais pas une seule seconde à le mettre au même rang que The Silence of the Lambs. Tous les deux films sont de la même nature, une enquête policière qui n'est pas des plus faciles, mais surtout, de nature très opressante, lourde, et encore une fois, très sombre...

Le tueur ici est tellement intelligent, tellement précis et tellement prévoyant qu'on pourrait très facilement le mettre au même rang qu'Hannibal Lecter.
Sa façon de tuer est plutôt unique, non pas par sa forme, ni d'ailleurs par son fond, mais par les deux réunis en même temps. Il y en a déjà eu des tueurs qui se basent sur la religion pour mener leurs crimes. Il y en a déjà eu des tueurs qui ont commis des crimes très horribles ne serait-ce qu'à voir, sans parler du fait de les mener. Mais là c'est encore plus différent. La patience, le sang froid, le calcul exact de tous les détails... on n'en voit pas tous les jours !

Le scénario est, par dessus tout, très solide. L'intrigue est très bien menée, surtout grace aux acteurs principaux.
Brad Pitt a toujours été un acteur plus qu'excellent. Il suffit de l'entendre crier, presque pleurer en disant "What's in the box?" pour comprendre un peu.
Morgan Freeman est quant à lui très spécial ici. On a l'habitude de le voir dans des rôles plutôt gentils ou passifs.

La dernière partie du film est grandiose. Même si connaissais déjà la fin, cette partie m'est carrément tombée dessus comme une sorte de révélation. On ne peut pas nous empêcher de faire attention à tout ce qui se dit. Aucun petit détail ne doit échapper, et on se trouve très facilement accroché au bord du fauteuil à l'attente de ce qui va suivre.
Les rebondissements sont nombreux, mais surtout très efficaces et totalement inattendus. Je parle surtout de la dernière partie du film.

Bon bref, inutile d'en faire long, ceci est un chef d'oeuvre ! C'est du genre à laisser sur le cul, à pousser ceux qui le regardent de dire un "WAW!" très bien mérité à sa fin...

10/10


Edited by Belial - 30 Avril 2009 at 03:49
Simple spectateur de la décadence des mondes... témoin supérieur de l'abrutissement de masse...


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oula, gros souvenirs avec ces M.K. et S.F.,Nostalgie quand tu nous prends...à l'époque des veilles Nintindos et autres Sega ces films là étaient des vrais bombes, du moins pour moi. Rien que le fait de voir les perso était incroyable.
Quand j'y pense, je ne comprends pas comment j'ai pu kiffer des trucs aussi débiles et ridicules.Ma cervelle devait étre drôlement limitée cette époque là...
   
Originally posted by Belial Belial wrote:

haha presque la même chose qu'avec The Mist Voilà, j'ai parlé de Frontière(s) ici.

oops, c'est vrai que la différence entre les avis est très grande, peut être méme trop grande... c'est surement une question de gout après tout, t'as ptét trouvé quelque chose que tu cherchais dans ce film alors que moi j'ai rien trouvé, Comme c'était le cas inverse avec The Mist.Mais bon, c'est compréhensible. Pour quelqu'un comme moi qui a vu Texas Chainsaw Massacre l'original et le remake, Wrong Turn 1 et 2 et Cannibal Holocaust...Ca peut étre trop barbant l'histoire des Neo-nazies Cannibales alors que ça te plait toi....
En tout cas, je respecte ton avis à propos du film et je ne contéste pas ton jugement...

Originally posted by Belial Belial wrote:

      
Sinon Martyrs semble tout à fait de mon genre !

ah celui là, faudrait vraiment mais alors vraiment pas le rater celui là. c'est le genre de film fait sur mesure pour des esprits tordus comme les nôtres!!

sinon la spéciale Horreur à la sauce Française continue mais ne finit pas pour autant...

Haute Tension(2003, France)

                           

Deux filles décident d'aller faire une période de révision dans la maison de compagne de l'une d'elle. La nuit même de leur arrivée, un psychopathe fait éruption dans la maison et commence un massacre.Une des filles s'était cachée alors que la fille de la famille fut enlevée par le psychopathe. L'autre fille décide donc d'aller sauver son amie...

Quand on voit le nom du film, on se dit que de la tension il va en avoir à revendre tout au long du film, mais au final après l'avoir regardé on se rend compte qu'il y'en a pas vraiment trop à part un peu dans le début du film, du moins pas comme on l'espérait avec un film pareil...

Le contexte de l'histoire du film n'a absolument rien de nouveau, je dirais méme qu'il y'a une certaine platitude qui s'en dégage tellement ça suffoque à coup d'idées vue et revue. On assiste à l'utilisation du scénar usé et démodé, de la famille qui se fait décimer par un tueur et une fille qui par un élan de bravoure(ou d'amour, peu importe) décide de poter secours à son amie. Bref,on l'aura tous compris rien qui casse 3 pattes à un canard, rien qui te laisse suivre l'histoire avec intéret.
     
On assiste aussi au cliché du tueur avec le sang froid olympien, au physique de camionneur, le visage masqué sous la casquette, le mec qui agit en silence et que tu connais absolument rien sur lui, qui poursuit ses victimes en marchant mais les rattrapes quand même,qui à tout le temps de tuer avec style, qui peut faire face à toutes les situations, qui ne meurt jamais facilement et qui ne cherche que dans les endroits où se cache l'héroïne comme par hasard. Bref, tous les caractéristiques qu'on peut trouver chez des tueurs genre Jason Vorheese, Micheal Mayers on les trouve chez celui là.
       
Si on regarde ce genre de films c'est plutôt plus pour sa violence et son gore plus que pour son scénario et ses acteurs.Et de coté là, il faut croire que c'est assez réussit certaines scènes valent vraiment le coups d'être vues par les amateurs du genre entre décapitement et démembrements et méme du bon vieux tronçonnage (on aurait pu innover avec autre chose mais les vielles marmites qui veulent ça...).Mais bon, ça n'atteint pas des records quand méme, c'est dans la moyenne de ce qui peut faire dans le genre.

mais il y'a quelque chose qui était supposée rendre le film meilleur mais qui au final l'a vraiment bousillé: La fin.
C'est vrai que la fin est vraiment déroutante, quelle donne un coté plus profond au film et c'est ce genre de fin que j'adore d'habitude.Mais dans ce film on a oublié que la fin doit se conformer avec ce qui s'est passé dans le film et c'est là que ça coince ici.Sans vouloir faire du spoil,une fin comme celle ci impliquerait une tonne de trucs illogiques dans le film comme une voiture et une camionnette qui se conduiraient toutes seules,une personne qui parlerait dans le vide,une personne qui pourrait être dans 2 endroits en même temps, des accessoires que la personne ne possède pas mais qui l'utilise quand même et plein d'autre trucs qui enlèvent toute la sincérité et le réalisme du film et l'approchent dangereusement du ridicule...


4/10

A l'intérieur(2007, France)

                  

Depuis la mort de son mari dans un accident de voiture, Sarah, une jeune femme enceinte, est seule et souffre assez de l'absence de son mari malgré sa mère qui essaye maladroitement de la réconforter, et c'est donc toute seule que Sarah passera son réveillon de Noël. Tout est calme, jusqu'au moment où une femme inconnue vient frapper à sa porte. Sarah ne se doute pas que derrière cette porte, il y'a une femme prête à tout pour avoir l'enfant qu'elle porte et qu'elle va lui faire vivre un véritable enfer...    


Celui ci aussi je vais le décrire en un seul mot: DÉRANGEANT.je ne sais pas pourquoi les super films d'horreur m'inspirent des mots.Mais quoi qu'il en soit, ce mot ci lui va comme un gant...

Le film peut paraitre assez limite coté scénario c'est vrai, l'histoire se résume à une femme qui tente d'empêcher une autre de lui ouvrir son ventre. Mais ce point est largement compensé par un coté qui rendrait le film presque unique: Son atmosphère. Je n'exagère pas quand je dit que c'est surement l'ambiance de film d'horreur la plus dérangeante, inquiétante que j'ai jamais vu. C'est difficile à décrire, il faut le voir pour le comprendre, mais c'est d'une lenteur et d'une lourdeur vraiment pesantes surtout avec un coté Thriller psychologique. Dérangeant pas dans le sens que ça te fait chier et que tu sautes sur la bouton Stop, mais dans le sens que tu te sens dans la même position que la victime: t'as envie que ça finisse et que tout rentre dans l'ordre, t'as envie que ce perso là se rend qu'il y'a quelque chose qui cloche, t'as envie que tout ceci soit juste un cauchemar, t'as envie que cet enfer prenne fin...Et cette implication qui continue et augmente tout au long du film qui fait toute sa force.

Le coté dérangeant est d'autant plus renforcé avec l'utilisation de son Noise dans la B.O. qui fait que ça fout un putain de stress à certains moments et rien que pour ça, moi je dit chapeau!

Maintenant passons au plat de résistance: La violence. C'est peut être pas le film le plus gore que j'ai jamais vu mais disons que la violence prend ici une dimension plus choquante qu'un bon nombre de film d'horreur que j'ai vu sans oublier qu'il quand même pas mal sanglant. Je ne saurais pas vous décrire ça, mais c'est d'un réalisme qui fait que ça soit vraiment choquant.

Bref,avec Martyrs c'est l'un des meilleurs films d'horreurs français que j'ai jamais vu...

9/10     
       
To Be Continued


Edited by Sandman - 30 Avril 2009 at 17:26
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A propos de Frontière(s), je crois que j'ai juste aimé la violence extrême et très réaliste (dans le sens, il ne s'agit pas de monstres qui déchirent des personnes en deux, mais uassi dans le sens où les effets sont excellents) plus qu'autre chose. Sans parler de la tournure à la From Dusk Till Dawn.
Car moi aussi j'ai vu Cannibal Holocaust (je viens d'en parler il n'y a pas longtemps ici), mais aussi plein d'autres films ultra gores et violents comme la série des Guinea Pig, celle des August Underground etc... et j'ai bien aimé certains de ces films juste pour leur violence, car il faut l'admettre, faire un film d'horreur solide de nos jours est très rare, et donc parfois je me contente simplement du gore et de la violence que je vois devant moi (quoique, des fois quand c'est vraiment du n'importe quoi, je n'aime pas, comme c'est le cas avec Slaughtered Vomit Dolls).
[Rec] est l'un de ces très bons films d'horreur récents à mes yeux, et pas seulement à cause de sa violence, mais pour plein d'autres raisons.
Un autre est 28 Days Later, mais là ça ne se limite pas qu'à un simple film d'horreur/de zombies... mais sinon c'est tout, des films comme The Descent me semblent trop légers, bourrés de clichés et qui ne font absolument rien de ce qu'ils promettent...

Originally posted by Sandman Sandman wrote:


mais il y'a quelque chose qui était supposée rendre le film meilleur mais qui au final l'a vraiment bousillé: La fin.
C'est vrai que la fin est vraiment déroutante, quelle donne un coté plus profond au film et c'est ce genre de fin que j'adore d'habitude.Mais dans ce film on a oublié que la fin doit se conformer avec ce qui s'est passé dans le film et c'est là que ça coince ici.Sans vouloir faire du spoil,une fin comme celle ci impliquerait une tonne de trucs illogiques dans le film comme une voiture et une camionnette qui se conduiraient toutes seules,une personne qui parlerait dans le vide,une personne qui pourrait être dans 2 endroits en même temps, des accessoires que la personne ne possède pas mais qui l'utilise quand même et plein d'autre trucs qui enlèvent toute la sincérité et le réalisme du film et l'approchent dangereusement du ridicule...

J'ai parlé de Haute tension ici.
Le truc avec la fin que tu n'as peut-être pas interprété comme il le faut, c'est que la fille raconte sa propre version à elle de ce qui s'est passé. Elle ne raconte pas _ce qui s'est passé_, seulement _sa versione_. Donc on ne sait rien à propos des voitures, des dialogues etc... ça ne s'est peut-être tout simplement passé pas comme ça. Si ça se peut, il n'y a qu'une seule voiture etc.... (rappelle-toi la scène où les policiers visionnent la caméra de surveillance, on voit la fille faire ce qu'elle fait et d'une façon différente de ce que nous on a vu), et c'est pour ça que j'ai bien aimé le film.


Edited by Belial - 30 Avril 2009 at 17:48
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je clos ma spécial French Touch Horror avec ces films là

Ils ( 2005, France/Roumanie)

                        

Un couple d’éxpatriés Français en Roumanie, vivent le bonheur parfait dans leur maison de compagne. Jusqu’à un soir, où ‘Ils’ débarquent chez eux et c’est là que le cauchemar commence...

Là on s’éloigne du registre Horrifique pour s’approcher de quelque chose de plus Thriller. Le film mise beaucoup plus sur le stress et le suspense que sur l’horreur et la violence d’ailleurs le peu de scènes sanglantes en faveur de scènes plus stressantes sont là pour confirmer cela.

Le film met donc l’accent sur la tension que véhiculent les situations et je dois dire que c’est à moitié réussi de ce coté là. On a affaire à des scènes bien stressantes comme celle qui tourne autour de la porte et autres mais parfois y’a des scènes où ça prend pas trop soit parce que la mise en scène n’est pas bien étudiée, soit parce que les clichés viennent rendre la scène très banale. On assiste donc à certaines scènes qui sont là pour rallonger la durée du film sans qu’elles n’ajoutent rien de consistant à l’histoire et qui se laissent regarder sans rien provoquer de particulier…Mais bon, en gros je dirais qu’il y’a une bonne atmosphère tout de même.

Et on parlant de clichés, il faut dire que le contexte du film a failli tomber plein dedans avec encore une fois le truc de la famille(en l’occurrence, un couple ici) qui se fait attaquer par un ‘il’ sorti de nulle part mais il faut croire que le coté mystérieux de la chose à un petit peu sauver la chose surtout quand on se rendra très vite compte qu’il ne s’agit pas d’un seul ‘il’ et c’est surtout c’est leur nature qui sera assez surprenante. Je voudrais bien vous dire de quoi il s’agit, mais ça enlèverait une grande partie du charme du film et je vous conseille de ne pas chercher à le savoir avant d’avoir regardé le film puisque il exploite beaucoup cet effet de surprise et base son coté mystérieux sur ce point. ..

Un film qui ne contient rien de vraiment surprenant mais qui ne s’en sort pas trop mal en fin de compte.

6.5/10


Sheitan (2005, France)

                     

Une soirée en boite qui tourne mal, une allumeuse qui invite une bande de pote chez elle pour passer le révélation de noël en compagne de sa mystérieuse famille et son étrange gardien, et voila notre bande bien partie pour une virée en enfer...

Sheitan est le genre de film qui se fixe un objectif au départ et qui prend le sentier qui mène à ce chemin mais qui en fin de compte se perd complètement sur la route et au final il abouti à un ratage sur toute la ligne.

Le film s’est fixé un objectif précis au tout début, celui d’étre un film d’horreur avec des tarés qui feraient passer un sale bout de temps à une bande de pote.Là aussi c’est le scénar international, ultra-revisité et super téléphoné qui revient encore une fois. Mais disons que le film c’est perdu en voulant mettre en scène les personnages et en voulant nous les faire connaitre, à tel point il a passé les 3/4 du film à nous montrer des ados délinquants entrain de s’amuser, de se faire des blagues et de flirter entre eux...comme ci on choisissait de regarder un film avec un nom pareil rien que pour voir des parisiens se baigner dans une cave pendant plus de 15 minutes !!! Et voila comment on rate bêtement un film.

Le plus grand point fort du film est sans aucun doute son coté déjanté, alors ça pour être barré, c’est bien barré. Il y’en une de ses ambiances dans le film, c’est en méme temps bizarre et délirant. Ce coté déjanté est renforcé par le rôle de Vincent Cassel qui est vraiment surprenant: il rentre tellement bien dans le perso tout aussi barbare que barge mais sympathique tout de méme avec une gestuelle, une façon de parler, une gueule à péter de rire et même dans l’état d’ésprit du méchant il est trés convaincant.

Il faut dire que si il n’y avait pas autant de sexe, autant de choses qui tournent en rond, un coté horreur très mal exploité et la présentation du contexte de l’histoire qui dure aussi longtemps, j’aurais surement aimé le film rien que pour son coté déjanté...

4/10

Les Yeux Sans Visage (1960, France)

                     

Un talentueux chirurgien enlève des jeunes filles pour prélever des greffes de peaux dans l’éspoir de remodeler le visage de sa fille gravement défigurée par un accident de voiture...

Comme d’habitude un petit mot pour décrire ce film : POÉTIQUE. Vous l’aurez donc devinez, s’il y’a un mot dans l’air c’est que c’est un très bon film d’horreur...

Jamais un film d’Horreur n’avait été aussi poétique, aussi délicat, aussi raffiné que ce film là. Il n’est pas question d’horreur pour la violence ou tout les trucs dégradants qu’on trouve souvent chez les films d’horreur, bien qu’il est clair que certaines scènes avaient été drôlement dures dans leurs temps,mais il s'agit d'une horreur beaucoup plus...Poétique. Bon,c’est vrai que certaines réactions des personnages paraissent un peu naïves (il faut voir l'état d'esprit des gens dans les 60's) mais à part ça le film ne prend pas une ride et l’atmosphére inquiétante qu’il véhicule se transmet aussi bien que celle d’un film récent, peut être même plus si on considère que le noir et blanc et les musiques renforcent cet aspect.

A travers une poésie noire et un romantisme mystérieux, le film traite à sa manière de l’identité, il symbolise aussi à sa façon la quête éternelle de l’étre humain pour la beauté superficielle et la luxure esthétique. Mais à quel prix ? Même au prix de ce qui est humain chez l’homme ?

Le chef-d'œuvre Horrifique du cinéma Français!
   
10/10



Edited by Sandman - 03 Mai 2009 at 21:24
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double post donc désolé...

Originally posted by Belial Belial wrote:


Sans parler de la tournure à la From Dusk Till Dawn

C’est avec ce film que j’ai commencé à vraiment détester George Clooney !
Ben, il faut dire que je ne suis pas fan de l’idée, je trouve que combiner film d’Horreur et film criminel ça donne ni un bon film de crime ni un bon film d’horreur surtout quand l’action fourre son nez partout tout comme ça été dans frontière(s).Il faut dire que dans frontière(s) la différence entre les deux parties ne se fait pas avec la même transition que chez From Dusk, le passage entre deux parties ne se sent pas vraiment et au final ça donne plus l’impression d’une mise en situation classique dans tous les autres films d’horreur. Moi qui a vu le film de Clooney, je ne me suis rendu compte qu’après avoir vu ta remarque…Si je l’avais remarqué avant, j’aurais certainement été plus sévère envers le film…

Originally posted by Belial Belial wrote:

Car moi aussi j'ai vu Cannibal Holocaust (je viens d'en parler il n'y a pas longtemps ici),

Quand j’ai cité Cannibal Holocaust et autre Wrong Turn, je ne voulais pas parler d’eux d’un point de vue qualité mais d’un point de vue contexte de l’histoire des cannibales qui se répète sans que rien de nouveau ne s’y ajoute et c’est ce qui fait de voir encore une fois un film qui se base sur le cannibalisme peut me paraitre assez chiant surtout quand ça reprend aussi les gros clichés du genre. Par là je voulais dire que peut étre que t’as apprécié Frontiére(s) parce que tu trouvais le truc des cannibales intéressant alors que moi ce genre de chose commence à me saouler. Il faut croire que les films de cannibalisme se font plutôt rares, parce qu’à part Cannibal Holocaust, le seul très bon film que je connaisse est Ravenous avec le grand Robert Carlyle dedans pour un film assez gore sans vraiment être Horreur avec un message qui vient derrière le cannibalisme…alors que les autres exploitent ce coté là rien que pour la violence et avec beaucoup moins de subtilité.
   
Originally posted by Belial Belial wrote:

mais aussi plein d'autres films ultra gores et violents comme la série des Guinea Pig, celle des August Underground etc... et j'ai bien aimé certains de ces films juste pour leur violence, car il faut l'admettre, faire un film d'horreur solide de nos jours est très rare, et donc parfois je me contente simplement du gore et de la violence que je vois devant moi


Je te conseille de voir la série des Hellraiser, du moins le 1er volet ou peut être même le deuxième aussi. En tout cas, moi j’en ai vu un dans ma jeunesse et j’en étais longtemps traumatisé puis j’ai regardé une bonne partie de la série (ils sont tout de méme plus de 8, difficile de tous les voir donc) plus grand et là j’ai aimé. Ce sont parmi les films les plus Sado/Maso que j’ai jamais vu mais aussi très déstabilisant comme films, en plus ils sont très Black Metal à la fois kitch et glauques donc je pense que tu kiffera méme si c’est plus fantastique dans l’histoire mais on s’en fout de l’histoire non ?

Originally posted by Belial Belial wrote:

(quoique, des fois quand c'est vraiment du n'importe quoi, je n'aime pas, comme c'est le cas avec Slaughtered Vomit Dolls)


Dans le genre films ultra Gore/violent mais ultra merdique, il y’a Murder-set-pieces qui me vient à l’esprit…Comment dire ? ce film n’est qu’un concentré de violence, de la violence rien que pour la violence et à part ça y’a rien du tout. Sérieusement, n’importe quelle personne ayant contribuée à faire ce film est surement mentalement déséquilibré, le réalisateur du film est un grand malade. C’est l’un des films les plus horribles (dans tous les sens du terme) que j’ai jamais vu c'est le genre trés répugnant et dégueulasse y’a même un bébé qui se fait mutiler dedans, sans parler des scènes de viol insoutenables qu’il y’a dedans…c’est sans aucun doute un film de malades, d’ailleurs j ’ai jamais pu le voir jusqu’au bout. Bon, c’est plutôt parce qu’il est nul de bout en bout mais aussi parce qu’il y'a trop de '5maj' dedans

Originally posted by Belial Belial wrote:

[Rec] est l'un de ces très bons films d'horreur récents à mes yeux, et pas seulement à cause de sa violence, mais pour plein d'autres raisons.


De toute façon, les meilleurs films d’horreur seront toujours les films qui possèdent une horreur psychologique ou surnaturelle ou les 2 fois un peu genre The Exorcist, The Shining, The Thing et autres je me sens beaucoup plus impliqué par ce genre d’horreur que par tout ce qui est sanglant et violent et l’effet qu’engendre ce coté horrifique a plus d’impact que les violences les plus brutes, d’ailleurs c’est pour ça que l’horreur japonais me plait autant. C’est pourquoi je dis qu’un film gore et violent n’est pas forcément un très bon film d’horreur. Le meilleur exemple est Braindead qui est surement l’un des films les plus gore/violent de l’histoire du cinéma mais qui n’est méme pas un film d’horreur, puisque la violence et le sang servent plutôt la comédie plus qu’autre chose. C’est pour cette raison que je ne regarde jamais les films d’horreur uniquement pour leur violence, je cherche toujours ce qu’il y’a derrière, à part peut étre les zombie movies, parce qu’il y’a pas plus jouissif au monde qu’une cervelle de zombie exposée à coup de gros Shotgun et qui fait "Pffftshiuutt" !!      

Sinon Rec et The descent font parties des rares films qui m’on fait sursauté comme il faut plus d’une fois, des scenes comme celle du gamin/zombie dans le grenier dans Rec ou celle du barreau de fer par la fenétre de The descent m’ont fait drôlement bien secouer, avec en plus de bonnes atmosphères et de bonnes fins, c’est pour ça que je les bien aimés tous les 2…

Pour moi,les film d’horreurs légers sont plutôt les adaptations américaines des films japonais qui ont la sale manie de tout foutre en l’air en beauté comme dans The Ring, The eye, The Grudge, Dark Waters ,Shutter et autres, on dirait que les américains le font exprès, y’a aucune adaptation qui soit aussi bonne que l’originale.



Originally posted by Belial Belial wrote:

Le truc avec la fin que tu n'as peut-être pas interprété comme il le faut, c'est que la fille raconte sa propre version à elle de ce qui s'est passé. Elle ne raconte pas _ce qui s'est passé_, seulement _sa version_. Donc on ne sait rien à propos des voitures, des dialogues etc... ça ne s'est peut-être tout simplement passé pas comme ça. Si ça se peut, il n'y a qu'une seule voiture etc.... (rappelle-toi la scène où les policiers visionnent la caméra de surveillance, on voit la fille faire ce qu'elle fait et d'une façon différente de ce que nous on a vu).


Peut étre, mais la famille à bel et bien été tuée non ? Donc, comment le petit garçon à t’il été tué par un fusil à pompe ou l’autre fille comment elle a été enchainée alors que les chaines et le fusil étaient dans la camionnette, en plus si le film ne nous montre que ce que la fille vois qu’est ce que la scène du tueur dans la camionnette avec la téte alors que les filles étaient encore loin en chemin. Je te le dit, la fin implique plein de trucs ambiguës dans le film qui auraient pu étre évitée si on avait fait un petit peu attention.



Edited by Sandman - 03 Mai 2009 at 21:45
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Une petite révision de quelques uns de mes classiques :

Fight Club (David Fincher, 1999, USA/Allemagne)



Deux hommes fondent une sorte d'organisation qui a pour but de promouvoir l'anarchie, le crime et le vandalisme.

David Fincher frappe encore très fort après Se7en, et on retrouve avec lui Brad Pitt dans l'un des rôles principaux encore une fois... et là encore, quel rôle !

Ce film peut être vu sous plusieurs angles.
Par exemple, comment est-ce qu'un homme décide de se retourner contre son employeur juste parce qu'il en a marre de cette vie trop plate et monotone, un peu à la manière d'American Beauty (mais en beaucoup moins violent bien entendu).
Comment est-ce que deux hommes vont arriver à "retourner" le système qui les entoure juste grâce à leur volonté.
Comment est-ce qu'un homme peut vivre juste en exploitant les nombreuses failles qui existent dans n'importe quelle société.
etc...

En bref, c'est un film qui pousse à réfléchir, peut-être même capable de pousser les gens à changer leur vision des choses, à se rebeller contre la société et le mode de vie standardisé qu'ils diovent suivre malgré eux...
C'est aussi un film très sombre. Pas à la manière de Se7en (et pas du même degré), mais à sa propre manière. La violence extrême y joue un rôle important, non seulement pour 'choquer' les spectateurs par sa nature, mais aussi pour bien passer les messages voulus... la violence de cette façon capte l'attention, et comme l'a dit John Doe dans Se7en : "Wanting people to listen, you can't just tap them on the shoulder anymore. You have to hit them with a sledgehammer, and then you'll notice you've got their strict attention.".

Ca reste toujours mon deuxième film préféré de Fincher après Se7en.

10/10

Rservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992, USA)



Lorsqu'un hold-up tourne terriblement mal, les braqueurs qui restent sont convaincus que l'un d'entre eux est un policier...

Mon préféré de Tarantino, que je placerais même devant Pulp Fiction.
Il s'agit ici d'une histoire plutôt simple. Les films de hold-ups et de braquages sous toutes leurs formes sont assez nombreux, mais ce qui est différent ici, et ce qui fait de Reservoir Dogs assez unique dans son genre, c'est qu'on ne nous montre rien de ce qui se passe pendant ce hold-up.
On entend les personnages tous parler de ce qui s'est passé, de la gravité de la situation, de comment certains d'entre eux sont morts, ont tué plein de monde etc... même que leurs versions des faits ne collent pas toujours ! On ne peut donc que se demander et s'imaginer qu'est ce qui s'est réellement passé, un peu à la manière de Pulp Fiction en ce qui concerne le contenu de sa fameuse valise.

Ce film a marqué le début de carrières de plusieurs personnes, Quentin Tarantino lui-même en faisant partie, avec des acteurs très talentueux qu'on ne trouve que très rarement dans des films à gros moyens. Harvey Keitel, Tim Roth, Steve Buscemi, Chris Penn, Michael Madsen... ce n'est pas tous les jours qu'on trouve des acteurs pareils réunis dans un seul film !

10/10

True Romance (Tony Scott, 1993, USA)



Un jeune homme, Clarence, tombe amoureux d'une call-girl. Il part à la recherche des affaires de la fille et tue son proxénète dans le parcours, pour découvrir plus tard que dans la valise qu'il a pris, il n'y avait pas les affaires de la fille mais plutôt de la drogue. Les deux partent à Hollywood pour la vendre, tandis que ses propriétaires tentent de la retrouver...

Je me suis toujours demandé comment serait le film si Quentin Tarantino l'aurait lui-même réalisé, car je pense que sa touche personnelle donnerait un plus considérable, surtout que le scénario est écrit par lui-même à l'origine.

Sinon on a là une sorte de romance moderne assez mouvementée. L'histoire est légèrement tirée par les cheuveux, c'est sûr, mais que c'est bon à regarder !
Un homme qui se met au chemin de mafieux italiens qui ne plaisantent pas à cause de son impulsivité, et tout le bordel que ça fout par la suite, et tous les carnages et bains de sang qui vont avec...

L'histoire est vraiment simple à vrai dire, mais voir tellement de bons acteurs dans des rôles aussi minimes a rendu le film merveilleux. Samuel L. Jackson qui n'apparait que pendant quelques secondes à l'écran, Gary Oldman pour juste quelques minutes, Val Kilmer pour deux scènes uniquement (sans qu'on ne puisse même bien distinguer son visage), Dennis Hopper pour seulement deux scènes, de même pour James Gandolfini, sans parler de la fameuse scène "sicilienne" avec Christopher Walken, Tom Sizemore, Chris Penn... Même Christian Slater que je déteste d'habitude a bien joué son rôle ici. Bref, c'est ce que j'appelle un "all star cast" !

9.5/10

Natural Born Killers (Oliver Stone, 1994, USA



Mickey et Mallory sont deux psychopathes très célèbres aux USA grâce à leurs méthodes très sanglantes à commetre des crimes en masse, ne laissant à chaque fois qu'un seul témoin à la fin pour raconter les faits...

J'ai une fois lu quelque part qu'à l'origine, Natural Born Killers était prévu en tant que suite à True Romance. Ce n'est évidemment pas le cas à la fin, mais ça aurait pu être intéressant à voir.
Là encore, l'histoire revient à Tarantino, et donc naturellement, j'imagine qu'il l'aurait réalisé lui-même, le résultat serait encore meilleur.
Le style bizarroïde de Natural Born Killers présente à mes yeux le seul point faible du film. Ce n'est pas vraiment "mauvais", d'ailleurs des fois c'est même bon à regarder, mais quand ça s'étale sur pratiquement toute la durée du film...

Sinon, ce film pousse la violence qu'on a déjà vu dans d'autres films de Tarantino encore plus loin. Il s'agit ici de massacres en masse, de psychopathes qui, de temps en temps, tuent litérallement tout sur leur passage.

La deuxième moitié du film est celle qui me plait le plus. Le personnage de Tommy Lee Jones est tout ç fait de mon goût ! J'adore ce genre de personnage un peu fou et décalé, sans parler de celui de Tom Sizemore qui lui aussi joue un autre genre que j'aime beaucoup !

9/10

Koroshiya 1 (Ichi the Killer) (Takashi Miike, 2001, Japon/Hong Kong/Corée du Sud)



Le chef d'un gang disparait avec 300 millions de yen. Son bras droit, un sadomasochiste nommé Kakihara, tente à tout prix de le retrouver, utilisant des techniques de torture très spéciales...

Beaucoup trop de sang et de l'humour noir, c'est ce que nous promet Ichi the Killer ! Un pur régal en ce qui me concerne...
L'intrigue est assez simple. Un boss yakuza disparait avec une énorme somme d'argent, et un membre de son gang tente de le retrouver. Mais là il s'agit surtout de la manière de procéder. Comment est-ce que ce Kakihara va tenter de retrouver son boss. Ses techniques très particulières sont vraiment... spectaculaires et efficaces en même temps, exagérées aussi puisqu'il aime tout simplement faire du mal aux autres, et même se faire du mal lui-même. Il prend un immense plaisir à "recevoir" de la douleur physique, et c'est d'ailleurs l'une des principales raisons pour lesquelles il est si déterminé à retrouver son boss...

D'un autre côté, on a un jeune homme mystérieux qui tue des personnes avec des méthodes très sanglantes. Il semble être psychologiquement instable, un raté qui ne sait pas vraiment faire quelque chose dans la vie. Leurs chemins vont vraisemblablement se croiser tôt ou tard...

C'est encore un film japonais très bizarre. Ca ressemble plus au genre bizarre de Battle Royale que celui de Tetsuo the Iron Man par exemple, surtout avec ses quantités d'entrailles et de sang qui ne manquent pas...

9/10
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Pour une fois qu'on donne exactement la même note à un film d'horreur LOL
Voilà mon avis sur Sheitan ici.

Originally posted by Sandman Sandman wrote:

double post donc désolé...

C’est avec ce film que j’ai commencé à vraiment détester George Clooney !

LOL


Bon pour ma part j'aime énormément From Dusk Till Dawn, donc ça m'a plutôt plu cette sorte de ressemblance. En fait ce qui me plait dans ce truc (et surtout dans le film de Rodriguez), c'est qu'au début, ça marche très bien comme film criminel. Ca aurait pu continuer et faire un excellent film criminel, mais voilà qu'arrive ce moment très inattendu où tout se transforme. Des fois j'y pense, et je me dis "que seraient les choses si le film n'a pas subi cette transformation ?".
C'est clair qu'avec Frontière(s) ce n'est pas vraiment pareil (la première partie ne se limite qu'à un simple quart d'heure si je me souviens bien), mais j'aime bien cette sorte de chaos qu'on nous montre dans ce début.

Originally posted by Sandman Sandman wrote:


Quand j’ai cité Cannibal Holocaust et autre Wrong Turn, je ne voulais pas parler d’eux d’un point de vue qualité mais d’un point de vue contexte de l’histoire des cannibales qui se répète sans que rien de nouveau ne s’y ajoute et c’est ce qui fait de voir encore une fois un film qui se base sur le cannibalisme peut me paraitre assez chiant surtout quand ça reprend aussi les gros clichés du genre. Par là je voulais dire que peut étre que t’as apprécié Frontiére(s) parce que tu trouvais le truc des cannibales intéressant alors que moi ce genre de chose commence à me saouler. Il faut croire que les films de cannibalisme se font plutôt rares, parce qu’à part Cannibal Holocaust, le seul très bon film que je connaisse est Ravenous avec le grand Robert Carlyle dedans pour un film assez gore sans vraiment être Horreur avec un message qui vient derrière le cannibalisme…alors que les autres exploitent ce coté là rien que pour la violence et avec beaucoup moins de subtilité.

Non ce n'est pas que j'aime les histoires de cannibalisme en particulier... c'est juste que, puisque les films d'horreur ne sont plus du genre "intelligent" de nos jours (on est loin du chef d'oeuvre de Polanski, Rosemar'ys Baby, ou encore un autre film récent où il n'y a pas de monstres, Session 9), je me contente parfois juste du film en tant que "film gore", s'il y a du sang et que c'est bien fait, avec un scénario pas nécessairement solide ou original (puisque c'est quasiment impossible maintenant), ça me plait bien, bon avec des limites quand même.
Pour faire simple, j'essaie de prendre les choses en tant que telle, c'est à dire en de simples films où des gens se font tuer. J'ai en quelque sorte perdu l'espoir dans ce genre en particulier, donc je ne me casse plus trop la tête avec.
   
Originally posted by Sandman Sandman wrote:


Je te conseille de voir la série des Hellraiser, du moins le 1er volet ou peut être même le deuxième aussi. En tout cas, moi j’en ai vu un dans ma jeunesse et j’en étais longtemps traumatisé puis j’ai regardé une bonne partie de la série (ils sont tout de méme plus de 8, difficile de tous les voir donc) plus grand et là j’ai aimé. Ce sont parmi les films les plus Sado/Maso que j’ai jamais vu mais aussi très déstabilisant comme films, en plus ils sont très Black Metal à la fois kitch et glauques donc je pense que tu kiffera méme si c’est plus fantastique dans l’histoire mais on s’en fout de l’histoire non ?

Oui je connais déjà le premier Hellraiser, mais pas les autres. J'ai beaucoup aimé à l'époque.
Mais il y a truc, je ne suis pas très familier avec les "classiques" des films d'horreur des années 80. Je n'en connais pas beaucoup, je connais surtout les films d'exploitation de cette décennie, alors que des titres comme The Thing, la série des Halloween ou encore la suite des Hellraiser, je ne les ai pas encore vus...
Mais sinon, ce genre-là ne me 'choque' plus. Regarde un seul des August Underground et tu vas comprendre pourquoi, sans parler des Guinea Pig, Salo, les autres films de cannibales italiens, Caligola et j'en passe...

Originally posted by Sandman Sandman wrote:


Dans le genre films ultra Gore/violent mais ultra merdique, il y’a Murder-set-pieces qui me vient à l’esprit…Comment dire ? ce film n’est qu’un concentré de violence, de la violence rien que pour la violence et à part ça y’a rien du tout. Sérieusement, n’importe quelle personne ayant contribuée à faire ce film est surement mentalement déséquilibré, le réalisateur du film est un grand malade. C’est l’un des films les plus horribles (dans tous les sens du terme) que j’ai jamais vu c'est le genre trés répugnant et dégueulasse y’a même un bébé qui se fait mutiler dedans, sans parler des scènes de viol insoutenables qu’il y’a dedans…c’est sans aucun doute un film de malades, d’ailleurs j ’ai jamais pu le voir jusqu’au bout. Bon, c’est plutôt parce qu’il est nul de bout en bout mais aussi parce qu’il y'a trop de '5maj' dedans

C'est exactement ce que je pourrais dire sur Slaughtered Vomit Dolls LOL (tu pourrais peut-être dire la même chose sur les August Underground d'ailleurs).

Originally posted by Sandman Sandman wrote:


Sinon Rec et The descent font parties des rares films qui m’on fait sursauté comme il faut plus d’une fois, des scenes comme celle du gamin/zombie dans le grenier dans Rec ou celle du barreau de fer par la fenétre de The descent m’ont fait drôlement bien secouer, avec en plus de bonnes atmosphères et de bonnes fins, c’est pour ça que je les bien aimés tous les 2…

Oui [Rec] m'a fait de l'effet aussi, et ça fait vraiment longtemps que je n'ai pas eu ce genre de truc en regardant un film (la dernière fois c'était avec The Blair Witch Projet dans le temps).
Mais par contre The Descent... bon j'en ai déjà parlé, donc au lieu de me répéter, jete un coup d'oeil ici.


Originally posted by Sandman Sandman wrote:


Peut étre, mais la famille à bel et bien été tuée non ? Donc, comment le petit garçon à t’il été tué par un fusil à pompe ou l’autre fille comment elle a été enchainée alors que les chaines et le fusil étaient dans la camionnette, en plus si le film ne nous montre que ce que la fille vois qu’est ce que la scène du tueur dans la camionnette avec la téte alors que les filles étaient encore loin en chemin. Je te le dit, la fin implique plein de trucs ambiguës dans le film qui auraient pu étre évitée si on avait fait un petit peu attention.

Là encore (pour le truc du fusil etc...) on ne voit rien de tout ça. On voit tout simplement ce que la fille raconte rien de plus. Par contre je suis totalement avec toi concernant cette scène au début ! C'était vraiment inutile, ou alors ça ne collait pas du tout au reste et c'était très stupide de la mettre sans explication.
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Dead Poets Society (Peter Weir , USA 1989)



La prestigieuse académie de Welton réputée d'être l'une des plus fermée et surtout discipliné recrute chaque année les élèves les plus intelligents comme un certain Todd Anderson, qui vient suivre les pas de son frère ainé qui a fait ses études dans l'académie. C'est dans cet endroit que Todd fera la connaissance de Neil Perry Robert et de sa petite bande mais surtout la rencontre d'un professeur de lettre anglaise M. Keating un ancien étudiant de l'académie et qui donne des cours assez particulier faisant en sorte de bouleverser la vie de cette bande d'adolescent.

J'ai regardé ce film sans savoir vraiment à quoi m'attendre. C'était une belle surprise je dois avouer que ce film m'a accroché du début jusqu'à la fin. Robin Williams dans le rôle de M Keating était tout simplement sublime, encourageant les jeunes étudiants de tracer leur propres vies et de refuser l'ordre établi dans l'académie jusqu'au jour où Neil tombe sur un ancien journal de l'académie écrit par M Keating qui parlait du "cercle des poètes disparus" et l'idée de reformer de nouveau le cercle leur effleura la tète, ce fut ainsi. La bande qui se compose ( si ma mémoire est bonne) de 7 garçons dont Neil et Todd se voit trois fois par semaine dans la nuit afin de lire des extraits de poèmes ou même lire leurs propres écrits etc gardant en tète la phrase dite par M Keating: Carpe Diem et que ces garçons l'ont adopté avant que les problèmes commencent à voir le jour ...

Ce film m'a terriblement touché et j'ai même versé des larmes vers la fin. La mise en scène est irréprochable, y a rien à dire à propos du jeu des acteurs : chapeau bas à tous sans exception. Un seul mot ce film est vraiment à voir

9/10

J'ai aussi regardé Martyrs je dois avouer que ce film m'a fait vraiment peur ou c'est plutôt le concept qui m'a donné la trouille : ce qu'il y a après la mort et surtout la façon de mourir.
Le cinéma français en matière d'horreur ne cesse de me surprendre de plus en plus après à l'intérieur et frontières.

General ( USA/ 1926 Clyde Bruckman et Buster Keaton )



Johnnie est le mécano locomotive appelée la "General". Annabelle lui demanda de faire partie de l'armée quand la guerre de Sécession éclata mais malheureusement pour le jeune homme, sa requête a été refusé parce qu'il pouvait être utile autant de mécano. Déçu, Johnnie resta dans un wagon lorsque la "General" fut volé par des espions de l'Union et Annabelle faisait partie du voyage, il part alors à leur suite et l'aventure commence pour le jeune homme.

Ce film muet est tiré d'une vraie histoire de point de vue nordiste mais Keaton voulait surtout s'intéresser au sort du courageux sudiste. Buster Keaton était majestueux avec toutes ses cascades sans oublier que ce film a été réalisé au début au cinéma, il y avait ni ordinateur ni même des caméra C4 , il y avait seulement des appareils de cinématographe (avec lesquels ils ont fait des photos merveilleuse et qui démente les séquelles de la guerre) ainsi que des bobines de 100 mètres. malgré tout ceci, Buster Keaton et Bruckman ont pu faire un excellent film. L'humour de Keaton est loin d'être comme celle de Chapelin car Keaton ne sourit jamais dans ses films et son humour se focalise surtout dans son coté gestuel et sa reproduction des figures qu'il a appris depuis son enfance dans le cirque c'est ce qui fait de lui un acteur à part (et ceci est surtout illustré dans "College" ^^) il est loin d'être un faux sentimentalisme énervant. 

Bref un film à ne rater

10/10
Yaoiste et fière de l'être >_<

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Antikörper (Antibodies) (Christian Alvart, 2005, Allemagne)



Gabriel Engel, un serial killer qui terrorise l'Allemagne depuis 6 ans, est enfin arrêté. Un policier d'un petit village essaie de lui soutirer des informations à propos d'un meurtre qui a eu un an plus tôt dans ce village.

J'ai beaucoup entendu parler de combien ce film ressemble à The Silence of the Lambs. Les similarités sont parfois frappantes, et le prisonnier/serial killer n'hésite même pas à mentionner Hannibal Lecter. Les deux cas se ressemblent énormément, et bien que parfois ça lui va très bien de jouer à la Hannibal Lecter, j'ai eu l'impression que parfois c'était un peu exagéré. Bon c'est peut-être dû au fait que j'ai regardé une version merdique du film avec un doublage français au lieu d'une VO sous-titrée, il me faut donc le revoir pour mieux juger.

Mais sinon pour le reste, bon je le répète encore, ça ressemble à The Silence of the Lambs, mais aussi à Se7en. D'un côté on a le prisonnier qui, à partir de sa cellule, "joue" avec la police et les inspecteurs, il "entre" dans leur tête et essaie d'en sortir ce qu'il cherche, et d'un autre ce côté religieux fortement présent pendant surtout la deuxième partie du film.
Ca devient de plus en plus intéressant au fil du temps. À un certain moment, j'avais vraiment l'impression d'avoir devant moi un autre John Doe...

Le seul véritable (gros) problème cependant est la fin. Tout le film se passait bien, mais voilà qu'on a choisi de mettre une fin plutôt stupide. Il y a du parallélisme et tout, mais ça ne va pas du tout bien avec le reste, et franchement je m'attendais à ce que les choses se passaient autrement.

8/10

Pusher (Nicolas Winding Refn, 1996, Danemark)



Frank passe ses journées à vendre de la drogue et à s'amuser, jusqu'au jour où il a un gros deal qui ne se passe pas du tout bien...

J'ai lu beaucoup de choses sur ce film, et sur la trilogie en général. Je m'attendais à quelque chose de grandiose, et j'étais très bien servi ! J'avais peur d'être un peu déçu à la fin, parce que d'habitude quand mes attentens sont très hautes, le résultat n'est pas toujours à la hauteur de ce que j'espérais voir, mais heureusement que ce n'est pas du tout le cas ici.

Ce film n'a rien à voir avec les films criminels américains. Il se rapproche le plus des films (criminels) européens, naturellement, et plus particulièrement des films français. Il y a cette façon très naturelle et des fois même spontanée de jouer les rôles de la part des acteurs, et surtout l'acteur principal qui joue Frank. Cet homme a vraiment du talent, tout change dans son comportement dans la deuxième partie du film par rapport au début. Il devient plus nerveux, beaucoup moins souriant, très violent... et les personnages en tout sont eux aussi très naturels. On n'a pas affaire à des gangsters qui tuent tout ce qui bouge lorsqu'ils n'ont pas ce qu'ils veulent sous la main, comme dans les films américains.

L'enchaînement des évènements se fait de façon très fluide. Au début les choses sont plutôt calmes, on voit Frank et son ami passer de bons moments, faire leurs trucs... puis vient le mauvais moment du film, et c'est à partir de là que ça se complique. La tension monte petit à petit, Frank se trouve dans un tourbillon de problèmes qui se multiplient un par un. Des choses totalement inattendues se passent, ce qui fait que Frank s'enfonce encore plus dans la merde...

Le truc c'est que tout ce qui se passe semble trop réel. On n'a pas l'mpression de regarder un film. Le comportement de Frank avec ceux qu'ils connaît, et notamment la fille Vic, est intéressant à voir. Il est du genre têtu, fier et qui a des difficultés pour faire sortir ses sentiments, ce qui va avoir des répercussions sur la suite des évènements...

Dernière remarque, ceci n'est pas un film d'action comme pourrait le faire croire l'affiche. L'utilisation des armes à feu n'est pas vraiment importante ici, quoiqu'elles auront leurs mots à dire.

Une merveille à ne pas rater.

10/10

Pusher II: With Blood on My Hands (Nicolas Winding Refn, 2004, Danemark/UK)



Tonny, un viel ami de Frank qu'on a déjà vu dans Pusher, vient de sortir encore une fois de prison. Il compte bien reprendre sa vie en main, sauf que ça ne se passe pas comme prévu...

Dans ce deuxième volet de la trilogy Pusher, on suit un personnage différent, mais toujours du même entourage du premier film. Tonny était le meilleur ami de Frank dans Pusher, et là on va le suivre dans sa vie de tous les jours. Il est plutôt stupide et maladroit, et sa relation avec son entourage n'est pas vraiment des meilleures, et notamment avec son père. C'est à partir de là que ça va se compliquer.

On assiste ici à quelque chose de différent de ce qu'on voit d'habitude dans les films du genre. Là aussi, le dialogue est du genre trés simple mais efficace. Les répliques, réactions et situations dans lesquelles sont mis les personnages sont très réalistes, ce qui n'a rien de très gai... ce film prend une dimension un peu plis 'triste' donc...

Malgré sa stupidité, on sympathise très vite avec Tonny (surtout si on sait ce qui lui est déjà arrivé dans le premier Pusher). Il est, tout comme tous les autres personnages de la trilogie, très humain. Il commet des erreurs, essaie de se rattrapper, se met dans de très mauvaises situations, n'est pas apprécié par tout le monde... et c'est d'ailleurs ce qui fait le charme des Pusher, mais j'en parlerai plus tard...

9/10

Pusher III: I'm the Angel of Deah (Nicolas Winding Refn, 2005, Danemark)



Dans ce troisième volet de la trilogie, on suit un autre personnage qu'on a déjà vu dans les deux premiers Pusher : Milo, le grand dealer de drogue serbe. Dans sa dernière livraison, au lieu d'avoir de l'héroïne comme à son habitude, il a reçu de l'ecstasy. N'étant pas son domaine, il décide quand même d'essayer de la revendre...

Le dernier volet de la trilogie suit la même tradition. Ce n'est pas aussi intense que Pusher, mais à un certain moment ça s'en rapproche énormément.
Le style reste le même, avec les dialogues toujours aussi simples et réalistes, les situations difficiles à gérer et qui échappent très vite au contrôle, les arnaqueurs et autres profiteurs qui existent partout dans ce genre de business... et c'est ce qui va effectivement mettre Milo dans un véritable pétrin.

On voit ici comment est-ce qu'un dealer de drogue essaie de faire la part des choses entre sa vie 'normale' et son autre travail.

L'anniversaire de sa fille étant sur les portes, Milo essaie d'être là et de veiller à ce que la fête se déroule dans de bonnes conditions. La particularité de ce film est que, les deux tiers des évènements qu'on voit se passent le jour de cette fête ! On voit Milo organiser quelque chose ici, sortir de la cuisine pour aller rejoindre ses invités tout de suite après, retourner régler quelques problèmes, revenir à la fête...

J'ai également été surpris par la présence d'un vieux personnage de la trilogie. Il s'agit de Radovan. Je me suis posé des questions quant à son absence dans Pusher II, mais là la surprise était vraiment grande, surtout en le voyant faire ce qu'il fait comme il l'a prévu dans le premier Pusher.

Cette trilogie est fortement recommandée à tous les films de films de ce genre. C'est de la très bonne qualité, et c'est rare de trouver des films pareils !

9.5/10

Salinui Chueok (Memories of Murder) (Bong Joon-ho, 2003, Corée du Sud)



1986, dans un petit village sud-coréen, des filles sont violées et tuées par un serial killer. Deux détectives locaux sont assistés par un détective de Seoul pour essayer de résoudre les meurtres.

En 1986, les choses n'étaient pas du tout comme elles le sont maintenant en Corée du Sud. Le pays souffrait d'un régime avec des règles militaires très strictes, comme par exemple un couvre-feu qui avait pour but de limiter les actions anti-go*********ntales... mais qui a aussi un peu servi au tueur de mieux exécuter ses meurtres...

Ce film est donc basé sur des faits réels. Ca rappelle sur ce point (et surtout sur un autre que je ne mentionnerai pas afin de ne rien spoiler) au récent Zodiac de David Fincher, quoique, Memories of Murder est beaucoup plus 'sombre', et en même temps, plus marrant.
La première partie du film contient de très nombreux moments 'légers', surtout en ce qui concerne les méthodes utilisées par les deux détectives locaux. Ces deux détectives sont très stupides et incompétents. L'un d'eux essaie de jouer le rôle de celui qui pense, en se fiant à son "instinct" et aux croyances à ce que lui disent les shamans, alors que l'autre se contente parfois de frapper, sans plus. Ils torturent les suspects en vue d'en tirer des informations qui n'existent, des confessions de meurtres qu'ils n'ont pas commis... et c'est là que vient le détective de Seoul, plutôt de nature calme et qui essaie de réfléchir avant d'agir.

C'est un très bon film qui surpasse plein d'autres films américains standards du genre, à voir.

8.5/10

Insomnia (Erik Skjoldbjærg, Norvège, 1997)



Deux inspecteurs suédois arrivent dans une petite ville au nord de la Norvège, afin d'aider la police locale à résoudre un meurtre.

Non il ne s'agit pas du film de Christopher Nolan avec Al Pacino et Robert Williams sorti en 2002, mais plutôt du film original.
Comme tout le monde, j'ai regardé et aimé le remake américain à sa sortie, et voilà que c'est seulement maintenant que je regarde l'original. Ca va naturellement rendre mon avis un peu biaisé, mais je dois admettre que, au moins du côté de l'originalité, celui-là l'emporte haut la main sur le remake.

Les acteurs ont leur place aussi. Ici il s'agit d'un acteur très talentueux mais pas très reconnu, Stellan Skarsgård, dans le rôle principal. Son rôle a été repris par Al Pacino dans le remake, et je dois dire que les deux performances sont grandioses.

Ceci est un excellent thriller qui ne suit pas tout à fait les normes du genre. Il y a une accentuation sur l'atmosphère plus que les faits. Il s'agit d'un village où le soleil ne se pose jamais. Même en plein milieu de la nuit, il y a du soleil, ce qui va poser de sérieux problème au personnage de Stellan pour s'endormir à son arrivée. Ce qui se passe par la suite va lui poser encore plus de problèmes. Il sombre dans l'insomnie et tout ce qui s'ensuit comme la fatigue, et c'est là qu'on se rend compte des vrais talents de Stellan. Si on ajoute à celà son regard torturé rempli de remords...

Malgré l'abondance de la lumière du jour, le film est de nature très lourde, opressante, extrêmement froide et même sombre. Ca peut sembler contradictoire, mais les brouillards très denses, couplés au calme général des évènements, servent très bien à passer ces effets.

C'est un film à ne pas rater, même pour ceux qui connaissent déjà le remake !

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Zibahkhana (Hell's Ground) (Omar Khan, 2007, Pakistan/UK)



En route vers un concert, un groupe d'adolescents se trouve perdu au milieu de nulle part. Une famille de cannibales semble les guêtter...

Un film de zombies pakistanais ? Un BON film de zombies pakistanais ? Qui l'aurait cru ? Et pourtant il est bien là !
Ca ressemble énormément aux vieux classiques du genre, les films de Romero ou de Raimi par exemple. Une histoire assez simple, des effets spéciaux pas des meilleurs, et quelques moments bien marrants ci et là... voilà ce que nous propose Zibahkhana.
Ne vous attendez donc pas à quelque chose de révolutionnaire, il faut prendre ce film tel quel, c'est à dire qu'il ne s'agit pas un film sérieux et qu'il faut juste regarder pour passer un bon moment... quoique avec tout le gore qu'il y a, ça reste à vérifier selon les estomacs des spectateurs !

À voir pour les films du genre. Un film d'horreur/zombies pakistanais est certainement quelque chose de pas très courant à rencontrer.

8/10

Lung fu Fong Wan (City on Fire) (Ringo Lam, 1987, Hong Kong)



Un policier tente d'infiltrer un gang qui prépare le braquage d'une bijouterie.

Voilà le film qui a inspiré Reservoir Dogs. Quentin Tarantino a même repris des scènes telles qu'elles ont été présentées dans le film original dans son propre film. Il y en a qui le détestent pour ça, qui disent qu'il n'a rien d'un réalisateur innovant et tout, mais franchement il faut admettre que des fois, ce n'est pas l'histoire qui compte, mais comment elle est présentée, et Tarantino présente sa version de l'histoire en bien mieux...

J'essaierai de limiter au plus possible les comparisons entre les deux films, même si c'est inévitable d'en faire. L'histoire ici se concentre beaucoup plus sur le policier en question (Mr. Orange dans Reservoir Dogs) qu'autre chose. On le voit ici avec sa copine, mais également dans son 'milieu' d'infiltré. Il se trouve très engagé dans ce qu'il fait jusqu'à ce que la police elle-même, n'ayant aucune idée de sa véritable identité, se met à sa poursuite.
Ceci a inspiré de nombreux films plus tard, comme Donnie Brasco et, plus particulièrement vu le même pays d'origine, Infernal Afffairs (sur lequel est basé The Departed).

Ko Chow, le policier en question, se trouve de plus en plus en difficulté à mener sa vie, divisée en 3 "parties" : celle du mafieux, celle du policier, et sa propre vie avec sa copine. Chacune de ces "parties" ne tient qu'à un simple bout de fil, et ça se complique encore plus quand il se trouve obligé à faire des choix qui pourraient compromettre l'une ou l'autre de ces parties...

Puis vient la partie dont s'est inspiré Reservoir Dogs. Comme je l'ai dit, il y a des scènes totalment identiques, sauf que dans Reservoir Dogs c'est peut-être plus 'brut' et violent que dans City on Fire.

En tout cas, même si le concept de Reservoir Dogs n'est pas aussi original que ça, je le trouve quand même bien supérieur à City on Fire, qui reste quand même un très bon film aussi.

8/10

Bleeder (Nicolas Winding Refn, 1999, Danemark)



Leo et Louise, un jeune couple danois, aprennent qu'ils vont prochainement devenir parents. L'idée semble mettre Leo mal à l'aise, et son comportement change...

Ce film est réalisé par Nicolas Winding Refn, l'homme derrière la trilogie Pusher. On y retrouve également les trois acteurs principaux de la trilogie, c'était donc déjà assez pour me convaincre à regarder ce film...

Ce fut un immense plaisir de retrouver Kim Bodnia dans le rôle principal. J'ai aimé son personnage (et son jeu aussi) le plus parmi les trois acteurs/personnages des Pusher, et là encore il ne m'a pas déçu. D'ailleurs son personnage ici ressemble un peu à celui de Pusher, à savoir distant, froid, se comportant avec une impulsivité carrément stupide...
Sa relation avec sa copine se dégrade au fil du temps. Lui-même ne semble pas comprendre pourquoi, à part peut-être qu'il n'aimerait pas faire venir un enfant "in this sh*tty world".
C'est intéressant de suivre l'évolution de leur relation, mais le film est encore beaucoup plus riche que ça, traitant de plein de sujets différents.

On trouve naturellement le phénomène de la violence dans les rues, et comment certains jeunes commettent des bêtises assez graves..
On trouve le mec solitaire qui n'a qu'une seule passion dans la vie, celle de regarder les films, et comment son entourage réagit avec..
Le racisme prend une place importante aussi, et on voit comment les agissements de quelques individus nuisent à la majorité..
D'autres thèmes sont traités, comme par exemple l'énorme vide qui entoure toutes ces vies qu'on nous présente, la fragilité de la vie d'un couple, de l'amitié aussi, et tout ça est ingénieusement tissé...

Encore un chef d'oeuvre de la part ce réalisateur danois !

9.5/10

Gaau Ji (Fruit Chan, 2004, Hong Kong)



Aunt Mei est une cuisinière très connue pour ses boulettes... très spéciales, réputées pour leur pouvoir de rajeunissement. Un jour, une ancienne actrice vient lui rendre visite afin de s'en servir, en vu de regagner son mari infidèle...

Ca serait une erreur de prendre ce film en tant que film d'horreur, même si les éléments 'horrifiques' sont là, et parfois bien plus lourds et difficiles à digérer (et ça c'est un mot clé dans le film) que ce qu'on voit d'habitude. On ne "voit" pas les choses pour de vrai ici, on ne peut que supposer. On s'imagine des choses, des choses très horribles et malsaines...
Mis à part le côté "horreur", ce film est en fait une sorte de comédie dramatique très noire, et très réussie par la même occasion. On voit des personnes très différentes adoptant chacune son propre mode de (sur)vie, et toutes ces personnes semblent être "dominées" par un mâle. D'ailleurs ce mâle ne semble être là que pour combler son large appétit sexuel, en une sorte de carécature plutôt cynique de l'idée générale reçue sur les hommes. Un homme ne pense qu'au sexe, mais on voit aussi comment la femme a toujours ce côté légèrement masochiste qui la pousse à s'attacher à quelqu'un qui ne s'en occupe pas très bien...
Le film est rempli de métaphores de ce genre, mais la plus frappante est sans doute celle de la quête de la jeunesse pour se satisfaire soi-même, mais surtout pour satisfaire les autres.

Jusqu'où est-on prêt à aller pour acquérir certaines choses dans la vie ? Où se posent les limites entre obsession est folie ?
C'est rempli de questions de ce genre, parfois en fournissant des réponses, parfois non, mais en tout cas une chose est sûre, vous ne regarderez plus jamais les boulettes du même oeil !

8.5/10
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Manhunter (Michael Mann, 1986, USA)



Le FBI fait appel à un ancien profiler pour aider à arrêter un terrible criminel qui tue des familles entières les soirs de pleine lune...

Un petit retour au passé, "mon" passé mais également celui de l'histoire d'Hannibal Lecter (ou Lecktor dans ce film). Je me souviens encore d'avoir regardé ce film bien avant de regarder le fameux The Silence of the Lambs, je ne savais même pas qui était ni ce que voulait dire "Hannibal Lecter". Je me souvenais seulement de quelques traits qui le rendaient déjà quelqu'un d'assez... terrible.

Manhunter, chronologiquement parlant, précède The Silence of the Lambs, tant pour son année de sortie que sur l'histoire en elle même. Mais il y a quelques différences ici ; il n'y a déjà pas d'Anthony Hopkins dans le rôle d'Hannibal, qui est interprêté par Brian Cox ici. Il n'est certes pas aussi bon qu'Anthony Hopkins, mais il a bien son propre caractère à lui. Le Hannibal d'Hopkins est beaucoup plus charismatique, sombre et terrible. Celui de Cox est un peu plus 'humain', quoiqu'il ne manque pas de ruse et d'intelligence lui aussi. On ne fait ici aucune allusion sur son passé de cannibal, et on se contente de dire qu'il a tué des "college girls". C'est peut-être pour donner le moins de background possible sur le personnage, ce qui peut le rendre plus efficace en tant que figure qui se tient devant nous à un instant précis...

Pour le reste du film, je dois dire que Manhunter est de loin supérieur à Red Dragon, sorti en 2002. Ce dernier peut être vu en tant qu'un simple remake de ce vieux film, mais la vérité est que tous les deux sont basés sur le même livre. N'empêche, les similarités sans là tout au long de cette enquête, mais quant à dire lequel des deux est plus fidèle au livre je n'en ai aucune idée, n'ayant pas lu le livre de Thomas Harris.

Ce film est très lourd, pesant, opressant et sombre. Il a clairement inspiré de nombreux autres films du genre, dont surtout Se7en.
Le personnage de Will Graham (interprêté ici par William Petersen) semble réellement torturé et profondément troublé par les choses qu'il a déjà vu dans son travail. Plus l'enquête avance, plus il s'implique dans ce qu'il fait, jusqu'à ce que ça commence à le toucher de façon personnelle...

En gros, ce film est une véritable petite merveille à ne surtout pas manquer pour tout fan de bons film d'enquête policière.

9.5/10

Red Dragon (Brett Ratner, 2002, USA/Allemagne)



Will Graham est un agent du FBI connu pour avoir arrêté le terrible Hannibal "The Cannibal" Lecter. Après cette arrestation, il s'est retiré, et quelques années plus tard, le FBI fait appel à lui pour l'aider à arrêter un terrible tueur qui exécute des familles entières les soirs de pleine lune...

Bien que Red Dragon est trop bon en soi, ça m'est impossible de le regarder juste en tant que film faisant partie de la série des Hannibal Lecter avec Anthony Hopkins dans le rôle.
Ce film est légèrement différent de Manhunter, mais tous les grands points sont là. On retrouve Hannibal Lecter beaucoup plus à l'écran ici, naturellement, et c'est l'une des quelques bonnes choses dans lesquelles Red Dragon dépasse Manhunter.
Will Graham (Edward Norton ici) ne semble pas aussi tourmenté que celui de Manhunter, et en même temps, il semble beaucoup moins 'dûr'.
Certaines scènes sont moins efficaces encore, surtout celle de la note retrouvée dans la cellule de Lecter. Cette scène dégage une intensité inégalable dans Manhunter, mais pour je ne sais quelle raison, ils ont choisi de la 'raccourcir' ici, et ça n'a pas du tout donné le même effet. La scène de la chaise roulante est elle aussi beaucoup plus efficace dans le film de Michael Mann.
Un autre point que je n'ai pas aimé est l'utilisation quasi-permanente de la musique. Parfois le silence vaut beaucoup mieux qu'une musique "stressante", aussi bonne soit-elle. Ca fait que le film possède une sorte d'apparence très 'cinématographique', on sait que ce qu'on voit devant nous n'est qu'un film, et ça n'aide donc pas trop à bien s'investir dans l'histoire.
Pour ce qui est de Francis Dallarhyde, c'est difficile à dire. Ici on lui prête beaucoup plus d'attention. Ses motivations sont beaucoup plus claires, et en même temps il semble plutôt normal dans son apparence, et Ralph Fiennes est tout simplement excellent dans le rôle. Dans Manhunter, sa simple apparence peut faire peur. On ne sait pas trop de choses à son propos et on ne comprend pas réellement ce qui le pousse à agir ainsi.

C'est tout même un très bon film à voir, mais l'idéal serait de regader les deux versions puisque chacune d'elles possède son propre charme et ses propres côtés positifs.

8/10
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Chugyeogja (The Chaser) (Hong-jin Na, Corée du Sud, 2008)



Un ex-policier, désormais proxénète, se trouve en difficultés financières avec la disparition soudaine des filles qu'il engage. Il identifie un numéro de téléphone qui les reliaient toutes, et se met aux traces d'un homme qui semble derrière ces diparitions...

Ce film est extrêmement accrocheur. Dès les premières minutes, on s'immerge complètement dans l'histoire jusqu'aux tous derniers moments.
L'intensité qui s'en dégage est vraiment exceptionnelle !

Joong-ho est un ancien flic qui a choisi un métier pas très net pour gagner sa vie. Il continue de profiter de temps en temps des petits services de ceux qu'ils connait dans la police, ce qui va l'aider à résoudre cette énigme qui entoure la disparition de ses filles.
Ses suspicions se tournent vers un client qui, après avoir appelé les deux filles qui ont déjà disparu, s'apprête à rencontrer une troisième. Joong-ho est décidé de l'attraper, sans faire appel à la police de façon officielle ; mais les choses ne se passent pas du tout comme prévu...

Il y a un excellent mélange entre dialogues hilarants, drame et crime. Ce film, tout comme Memories of Murder, dénonce haut et fort la non-efficacité de la police coréene lorsqu'il s'agit de quelque chose de grave.
C'est un film très violent, très sombre, et je dirais même assez unique ! J'ai beaucoup aimé tout ça, mais aussi le fait que la plus grande partie de l'histoire se déroule sur une durée de temps assez limitée, l'histoire qui est très inspirée de faits réels qui se sont passés en 2004 en Corée du Sud.

Pour faire court, un nouveau chef-d'oeuvre coréen est né ! Et par la même occasion , un nouveau génie coréen ! Ceci est le premier film du réalisateur...
Na Hong-Jin serait-il le nouveau Park Chan-Wook ? Il mérite d'être suivi de près en tout cas.

9.5/10

De Grønne sl*gtere (The Green Butchers) (Anders Thomas Jensen, 2003, Danemark)



Svend et Bjarne travaillent tous les deux chez Holger, un boucher très arrogant qui ne les apprécie pas trop. Ils se décident d'ouvrir leur propre boucherie, et aussitôt les problèmes commencent...

Encore un film danois qui ne me déçoit pas.

Deux jeunes bouchers viennent d'ouvrir leur propre boucherie. Aux premiers jours, personne ne vient chez eux puis, grâce à un véritable miracle, ils deviennent trop populaires dans leurs quartier, écrasant même leur ancien employeur. Mais ce miracle a un prix...
Tout le monde parle d'eux, l'un d'eux devient même la vedette du quartier et se sent, pour une fois dans sa vie, quelqu'un d'important.

Ce film met l'accent sur l'influence du passé d'un individu sur sa vie future. Il ne se contente donc pas de faire rire. L'un des personnages principaux est considéré un "loser", il est stupide et maladroit, a eu une enfance difficile, et ne sait pas trop comment se comporter avec les gens. Lorsque la gloire dont il a tant rêvé frappe à sa porte, il est prêt à tout pour la conserver. Peu importe ce que cela implique, il ne veut plus lâcher prise. C'est seulement à l'aide de son ami, qui lui aussi a ses propres problèmes, qu'il ne va pas devenir totalement hors de contrôle.

Une très bonne comédie dramatique morbide, noire et qui ne tourne pas au ridicule, remplie de dialogues hilarants. À voir !

8.5/10
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Ultimo Mondo Cannibale (Last Cannibal World aka Jungle Holocaust) (Ruggero Deodato, 1977, Italie)



Un avion contenant 4 personnes échoue dans les jungles de la Philippine. Après la mort de deux d'entre eux, les deux qui restent essaient de fuir les habitants de la jungle, à priori des cannibales...

Ruggero Deodato n'est peut-être pas un nom connu en soi, mais dès qu'on prononce "Cannibal Holocaust", on comprend tout de suite de qui il s'agit.

Last Cannibal World est le film qui précéde Cannibal Holocaust en matière de films de cannibales.
Pas grand chose à dire là-dessus en fait. Ceci n'est qu'une simple film d'aventure ou de survie dans la jungle. D'une côté on a les cannibales furieux qui sont aux trousses du personnage principal, et d'un autre on a les dangers innombrables qui se cachent dans la jungle. Le personnage principal tente de survivre au milieu de tout ça sans vraiment rien de plus.

Ce film n'est pas aussi choquant ou violent que Cannibal Holocaust. Les "tueuries" ne sont en fait pas très nombreuses comparé à d'autres films du même style.

C'est en tout cas très moyen comme film, et ne devrait intéresser que peu de monde.

6/10

Ultraviolet (Kurt Wimmer, 2006, USA)



Dans un monde futuriste, une vampire aux pouvoirs surhumains se décide de protéger un enfant coûte que coûte. L'enfant en question est supposé contenir des gênes qui permettraient d'éliminer tous les vampires du monde...

Bon je savais déjà à quoi m'attendre en regardant ce film. Ca n'a rien de bon ni d'original, et les scènes d'action sont trop pauvres pour être divertissantes... je l'ai seulement regardé à cause du réalisateur. Il a déjà écrit et réalisé Equilibrium, et là encore c'est le même cas, mais quant au résultat, ça n'a vraiment rien de bon.

C'est un film d'action/science-fiction des plus standards. C'est même soporifique par moments, ce qui est un véritable délit quand il s'agit d'un film qui se base entièrement sur l'action.
On retrouve ici les "gun fights" d'Equilibrium, et ils sont même trop nombreux... mais sont-ils efficaces ? Absolument pas.
Des fois on a juste l'impression de voir Milla Jovovich en train de bouger n'importe comment en tirant sur des pancartes, pas des êtres humains. Ils sont tellement faibles et stupides qu'elle peut se débarraser de plusieurs dizaines de soldats, voire même centaines, à elle seule sans trop de soucis.
Ils ne sont là que pour mourir, ni plus ni moins.

L'histoire est aussi nulle à chier. Le genre standard où quelqu'un fait tout ce qu'il peut pour atteindre un but insensé. Elle se livre une guerre sans merci contre les humains, mais aussi contre sa propre espèce, les vampires, ou les hemophages comme on les appelle dans le film.

Bref, un film à éviter même pour les fans de films d'action.

2/10

RocknRolla (Guy Ritchie, 2008, UK)



Lenny est un vieux gangster londonien qui a bien la ville en main, ou en tout cas c'est ce qu'il aime penser. Avec les changements que subit la ville, toutes sortes de voyous, des plus petits aux plus grands, essaient de prendre la place de Lenny...

Le dernier film de Guy Ritchie est un régal. Non ça n'a rien à voir avec le premier album des Judas Priest, mais l'élément "Rock" prend une place assez importante tout de même ici.
Ca n'atteint certes pas Lock, Stock and Two Smoking Barrels, encore moins le grand Snatch, mais il a tout de même ses moments forts.
RocknRolla suit la formule classique de ce réalisateur, à savoir des criminels qui opèrent à Londres dans l'underground, des dialogues hilarants, de la violence souvent comique, des situations bizarres et marrantes, et plusieurs histoires ou personnages liés entre eux par quelque chose qui vaut beaucoup d'argent.

Le problème ici c'est que ce n'est plus aussi efficace. Ce film est parfois même assez prévisible par moments.
La première partie manque un peu de quelque chose, peut-être lui faut-il un peu plus de comédie, puisque le reste est vraiment très bien foutu sur ce plan.
L'objet précieux tant convoité par plein de monde est en fait un tableau ici. Comme dans Pulp Fiction et la valise, on ne voit jamais le tableau d'en face. On ne sait donc pas de quoi il s'agit, ni de sa qualité, et d'ailleurs c'est mieux ainsi. Le tableau en question n'a en fait de la valeur qu'aux yeux de son propriétaire, ça importe donc peu ce que nous en pensons.

Un film à voir pour les fans de ce réalisateurs, mais ne vous attendez tout de même pas à un chef d'oeuvre.

7.5/10

Jacob's Ladder (Adrian Lyne, 1990, USA)



Jacob Singer est un vétéran de la guerre du Vietnam. Quelque temps après son retour vers son pays, il commence à voir des choses étranges, en l'occurence des créatures bizarres et son fils mort...

Jacob's Ladder est un film d'horreur du genre "psychologique". Même s'il y a des monstres ci et là, et même si des choses étranges se passent assez souvent, ça n'atteint toujours pas le degré d'un slasher ou d'un film qui pousse à faire des sursauts.
Jacob est un homme tout à fait ordinaire. Il a fait la guerre au Vietnam et a vu pas mal de choses horribles là-bas, mais sa vie semble bien stable par la suite. C'est là qu'il commence à voir des choses, des choses pas vraiment gaies. L'une des premières scènes du film, celle du métro souterrain, est particulièrement effrayante.
Jacob va petit à petit découvrir que toutes ces visions ne sont en fait pas de simples hallucinations causées par la guerre, ou plutôt, la guerre y est pour quelque chose, mais qui ne le concerne pas lui tout seul...

C'est un très bon film qui mélange très bien thriller, horreur et mystère, le tout sur un fond plutôt bizarre rempli de métaphores.
La seule chose qu'on pourrait reprocher à ce film est la nature de la fin, mais ça peut quand même bien s'expliquer si on pense à ce qu'on vient tout juste de voir.

8.5/10

Uri Dongne (Our Town) (Jeong Gil-yeong, 2007, Corée du Sud)



Dans une petite ville coréenne, un serial killer vient de tuer sa quatrième victime. La police continue les investigations sans vraiment trouver d'indices...

Encore un film de serial killer coréen, et encore une fois, un bon film du genre. Ce n'est pas aussi direct que Memories of Murder, ni aussi intense que The Chaser, mais il a bien ses mérites. L'histoire est assez compliquée, parfois même un peu tirée des cheveux par moments, ne vous attendez donc pas à ce qu'elle soit du genre "classique". Le réalisme reste toutefois là.

Il y a certains aspects que je n'ai pas trop aimé à vrai dire. Il y en a que je peux mentionner, d'autres pas. En tout cas, les flashbacks et tout ce qui s'ensuit a enlevé un certain charme que j'aime beaucoup d'habitude dans des films comme celui-là, à savoir cette continuité brute et intense qui suit la découverte de nouveaux meurtres ou indices.

Il y a des moments où ça devient difficile de suivre l'histoire, notamment lorsqu'il s'agit de texte coréen non-traduit dans les sous-titres. On peut comprendre ce qui se passe en gros, mais on aimerait comprendre un peu plus quand même.

Bref, encore un bon film coréen à voir !

8/10

Nordkraft (Angels in Fast Motion) (Ole Christian Madsen, 2005, Danemark)



Maria, Allan et Steso sont trois jeunes danois qui ont tous comme point commun la drogue. Leurs vies sont déjà difficiles, et leurs addictions ne simplifient pas les choses...

"I'm a pusher frau from Jutland. I'm having my period"
Voilà les toutes premières paroles du film, sur un fond plutôt agité. Ca promet d'être très intense... Mais ça ne l'est pas vraiment, ou du moins pas du même degré auquel on pourrait s'attendre.
La première scène fait inévitable penser à Requiem for a Dream par son style, et si on ajoute à cela le thème général qui tourne autour de la drogue, on y est. Tout au long du film, les ressemblances avec Requiem for a Dream se font nombreuses, il y a même un certain mocreau qui sonne totalement similaire à Lux Aterna dans ses toutes premières notes. Je me suis dit "c'est clair que le film est inspiré de celui de Daronofsky, mais de là à utiliser le même morceau aussi ?" mais finalement ce n'est pas du même morceau qu'il s'agit. Et tant que je parle de la musique, il y en a deux "genres" ici, une musique agitée et une autre plus calme. Celle du premier genre n'est vraiment pas du tout adaptée à l'histoire et au film en général, et c'est l'un des points faibles du film, alors que quand il s'agit de la musique plus calme, elle coule parfaitement bien et ajoute un plus indéniable.

Il y a aussi certaines similarités avec Trainspotting, notamment avec certains dialogues et quelques uns des personnages qu'on nous présente.

La vie n'est pas du tout facile, et elle est là présentée sous une forme assez brute. Les personnages principaux ne commencent pas dans un "bon" état, et ça va de pire en pire. Déjà que les difficultés qu'ils rencontrent dans la vie ne sont pas faciles à surmonter, alors si on ajoute les divers problèmes liés à la drogue, on peut imaginer la suite...

Un autre point faible dans le film est qu'il est un peu précipité par moments, surtout dans sa première partie.

Mis à part ça, c'est vraiment un très bon film, parfois très "dramatique" et très touchant. Même si l'histoire parle de drogue, ça ne se limite pas seulement à ça dans le fond...
Sinon le film semble bien passer un message, du genre "quand on veut, on peut", entre autres, mais le contraire est valable aussi...

Conseillé pour les fans des deux films cités là-dessus.

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Funny Games (Michael Haneke, 1997, Autriche)



Deux jeunes garçons tiennent une famille en hôtage, s'amusant avec ses membres en les obligeant à faire des jeux très sadiques...

Funny Games est vraiment très spécial. En tant que "film violent" qui montre des psychopathes en action, il est très efficace, même dérangeant, et ce grâce aux excellentes prestations des acteurs, mais aussi et surtout du talent du réalisateur.
Même si on ne voit que très peu devant nous, ça reste d'une lourdeur extrême. Le film n'est pas violent "visuellement", mais toute sa force "violence" réside dans l'imagination. On veut à tout prix voir ce qui se passe dans certaines scènes... et c'est à partir de là que se trace le but du réalisateur...

Les interactions directes avec la caméra, et donc avec les spectateurs, de l'un des deux psychopathes sont là pour le confirmer. On voit des choses violentes partout, à la télé ou même dans la rue, et aussi grotesques soit-elles, on est toujours curieux de vouloir en voir encore plus.
On se tue donc par curiosité, ou peut-être par simple envie d'assouvir une quelconque soif sadique, pour voir ce qui se passe dans les scènes les plus 'critiques', et pourtant on ne peut que laisser libre cours à notre imagination... même quand une bonne chose se passe à l'écran, à l'intérieur on aimerait que ça ne se passe pas ainsi, mais comme on dit : "careful what you wish for"...

Un excellent film qui frappe fort, que ce soit directement ou indirectement.

9/10

Funny Games U.S. (Michael Haneke, 2007, USA/France/UK/Autriche/Allemagne/Italie)



Il n'y a aucune erreur ici, il s'agit bel et bien du remake de Funny Games par le même réalisateur.
C'est un remake scène par scène, les dialogues sont totalement identiques, et même la maison utilisée pour le tournage a les mêmes formes et dimensions que la maison originale.
J'ai regardé ce film pour Tim Roth en particulier, mais le rôle ne lui a pas réellement permis de briller.

Il vaut mieux regarder l'original, celui-là est exactement identique et ne présente donc rien de nouveau. Le seul avantage ici est peut-être Naomi Watts, beaucoup plus attirante que Susanne Lothar qui a joué le rôle original.

Tôkyô Zankoku Keisatsu (Tokyo Gore Police) (Yoshihiro Nishimura, 2008, Japon/USA)



Dans un monde futur où la police a été privatisée et où des mutants étranges, appelés les "ingénieurs", commettent des crimes horribles ; Ruka, une fille qui fait partie de cette police cherche à venger l'assassination de son père.

Voilà un film qui porte très bien son nom !
Ce film est tellement gore et tellement rempli de sang qu'il faut juste le regarder pour ça !

Avant tout, ceci n'est pas un film sérieux, j'appellerais même ça de la comédie. Les dialogues n'ont rien de comédique, mais la façon de présenter la violence est tellement gratifiée, tellement grossière que je n'ai pas pu arrêter de rire à chaque nouvelle "tueurie".
D'un autre côté, il semble critiquer d'une manière très moqueuse certaines "habitudes" de la culture japonaise. Les publicités "débiles" sont partout, l'incitation ouverte à utiliser de "bons" cutters avec des goûts spéciaux pour mieux se lacérer les bras, les comportements et tendances très étranges de certains personnes...

Les influences du film, tellement nombreuses, sont facilement détectables : le sang qui gicle par litres comme dans Battle Royale, les "transformations" à la Tetsuo the Iron Man, le style qui ressemble vaguement à un manga très gore comme Ichi the Killer, la banalisation du sang et des morts à la Braindead, l'aspect parfois comique de certains effets spéciaux qui rappelle Cradle of Fear, et même certaines scènes de combat qui ressemblent à The Matrix... bref, tous ces noms réunis dans un seul film, c'est vraiment quelque chose à voir.

Toutefois il y a des choses qui ne m'ont pas trop plu. Certaines scènes ne semblaient pas du tout nécessaires ou alors étaient prolongées en vain.
Le film semblaient tourner en rond sans aucun but précis pendant quelques moments. On aurait l'impression que le film n'est fait que pour battre des records en matière de sang artificiel utilisé, chose que je ne serais pas vraiment contre, mais un peu plus de consistance aurait fait du film quelque chose de beaucoup plus réussi.

C'est en tout cas à voir pour les adorateurs de têtes coupées et de membres arrachés à tout va.

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Gönül Yarasi (Lovelorn) (Yavuz Turgul, 2005, Turquie)



Nazim est un vieil enseignant qui a passé 15 ans à exercer son métier loin de ses enfants. À sa retraite, il retourne à Istanbul, travaille en tant que taxiste, et rencontre une jeune femme qui vit plein de problèmes à cause de son ex-époux...

Lovelorn parle de plusieurs formes d'amour, ou plutôt du manque de celui-ci.
Entre aimer des étrangers et aimer ses propres enfants, Nazim a choisi les étrangers. Il a suivi sa passion et fait des choix pas vraiment bons en ce qui concerne sa famille, et ce juste pour continuer à exercer le métier qu'il aime. Il a passé plusieurs années loin de ses enfants, il a même pratiquement abandonné sa fille lorsqu'elle avait le plus besoin de lui.
Et pourtant, Nazim n'est pas quelqu'un de méchant, c'est même tout à fait le contraire, mais il semblerait qu'au lieu d'aimer sa propre famille, il a choisi d'aimer ses élèves... et par la suite, une inconnue qu'il a rencontré dans son nouveau travail en tant que taxiste.
Il se trouve que cette femme est maltraitée par son époux, qui est en train de la traquer partout où elle va en vue de conserver sa fille...

En gros c'est un très bon film. Mon seul reproche est la nature même de l'histoire, pas très "réelle" et parfois même fantaisiste par moments...

8.5/10

Nattevagten (Nightwatch) (Ole Bornedal, 1994, Danemark)



Martin est un jeune étudiant qui a choisi de travailler comme veilleur de nuit dans une morgue, pour mieux financer ses études. Il va très rapidement se trouver dans des embrouilles lorsque la police pense qu'il est un tueur en série aux tendances nécrophiles...

Nightwatch est un très bon thriller avec des touches d'horreur pas mal foutues.
Les rebondissements sont nombreux, et les complications se multiplient au fur et à mesure. Ca balance entre un début plutôt orienté horreur, et une suite très orientée thriller.

Il n'y a rien de vraiment exceptionnel à vrai dire, mais c'est juste que c'est tout simplement très bien foutu, surtout en ce qui concerne le point tournant de l'histoire.
Il y a certes plein d'incohérences et de choses pas vraiment faciles à croire, mais ça reste quand même acceptable.

8/10

Talaye Sorkh (Crimson Gold) (Jafar Panahi, 2003, Iran)



Hussein travaille en tant que livreur de pizzas ; son travail lui permet d'aller dans des quartiers aisés où il voit le niveau de vie des riches. Un jour, il découvre avec son ami Ali la facture d'un bijoux excessivement cher, ce qui le pousse à se poser des questions quant aux différences entre les modes de vide des pauvres et des riches. Il va par la suite goûter à ce luxe qu'il n'aurait jamais pu atteindre avec son salaire, ce qui aura des répercussions bien différentes de ce qu'il aurait espéré...

Ce film fait tout de suite penser à Seul Contre Tous. La première chose qui donne cette impression est l'affiche, puis plein de petites choses tout au long du film.
Hussein est un homme plutôt pauvre, et tout comme le Boucher du film de Noé, il ne sourit jamais, il ne laisse sortir que des émotions négatives, et il porte un regard plutôt pessimiste sur la vie.
C'est un peu similaire à Taxi Driver aussi. La nature du travail qui l'oblige à fréquenter des endroits différents, et donc voir des personnes très différentes, est à eu près pareil, sauf qu'ici au lieu de voir des criminels ou des personnes "sales" comme l'aurait dit Travis, Hussein voient les riches et leurs modes de vie extrêmement différents du sien.
Les attitudes qu'adoptent certains, notamment le propriétaire d'une bijouterie, face à sa personne le dégoûte, et avec autant de haine, de frustration et de lassitude, Hussein va commetre l'irréparable.

8.5/10
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qui a vue antitrust , ou aussi nommé concpiracy.com ?? j'ai besoins d'infos sur le filme 
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Angst (Fear) (Gerald Kargl, 1983, Autriche)



À sa sortie de prison, un homme ressent l'énorme envie de tuer le reprendre de nouveau...

J'ai rarement vu des films aussi... marquants.
Je commence par l'histoire, pourtant simple, basée sur des faits réels. L'homme en question sort de prison, et commence tout de suite la recherche de victimes potentielles.
Il ressent en fait une énorme excitation à la vue de la peur des autres, ce qui le pousse à penser à commettre des actes d'un sadisme extrême.
Il trouve très rapidement la proie idéale, et commence à opérer...

Maintenant, qu'est ce qui fait de ce film quelque chose de vraiment spécial ? Il y a plein de choses à la fois, à vrai dire. La chose la plus important est probablement la caméra. J'ai rarement vu une caméra utilisée de cette façon. C'est difficile à décrire, on dirait que la caméra vole ou bouge d'elle même, qu'elle ne connait pas de contraintes 'physiques', qu'elle se déplace de son plein gré. C'est vraiment exceptionnel, et surtout si on tient compte du fait que le film date de plus de 25 ans d'existence. Même de nos jours, je n'ai jamais vu de films utilisant la caméra de cette façon. Le plus proche serait probablement Irréversible...
Et d'ailleurs, Angst est l'un des films qui ont les plus influencé Gaspar Noé. Le travail de la caméra se voit dans Irréversible, alors que le déroulement du film lui-même a influencé Seul Contre Tous plus qu'autre chose. Le personnage qui nous transmet ce qui se passe dans sa tête à un moment précis, alors que dans un autre il raconte quelque chose de plus général...

Mais les influences ne se limitent pas qu'à ça. Il y a plein de similarités avec Henry: Portrait of a Serial Killer par exemple, ou encore C'est Arrivé Près de Chez Vous. La façon 'spontanée' d'agir avec les victimes est pratiquement la même.
Il y a aussi Funny Games, vu la nationalité des deux réalisateurs. Là encore, les similarités sont nombreuses, mais je vous laisse le soin de les découvrir par vous-mêmes.

Je reviens à Angst maintenant. Les points forts ne manquent pas ici. À part le travail spectaculaire de la caméra, l'acteur principal a lui aussi brillé comme pas possible. Il court dans tous les sens, il agit spontanément et impulsivement sans réfléchir aux conséquences, il est couvert de sueur, on le voit vraiment ressentir de l'excitation face à ce qu'il fait... c'est vraiment phénomènal !

Les effets utilisés sont excellents aussi. La qualité du sang et les maquillages des cadavres dépassent de loin ce qu'on voit même dans les films les plus sophistiqués de nos jours. Les maquilleurs et autres personnes s'occupant des effets spéciaux, surtout dans les films d'horreur, seraient terriblement jaloux d'accomplir des choses de ce genre.

Bon bref, pour finir, c'est un film d'une intensité incroyable qui nous plonge directement dans la tête d'un psychopathe en plein délire.
C'est une aventure à ne pas rater !

10/10
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Mou Gaan Dou (Infernal Affairs) (Andrew Lau & Alan Mak, 2002, Hong Kong)



Yan est un policier infiltré chez les triades chinoises qui elles, à leur tour, ont une taupe au sein de la même police. Les deux infiltrés vont essayer, chacun de son côté, de démasquer l'autre tout en restant fidèle à leur boss...

Tout le monde a déjà regardé The Departed, mais peu de personnes connaissent le film original, Infernal Affairs.
Pour moi, même si The Departed est assez bon en soi, je lui ai toujours préféré Infernal Affairs, surtout que c'est toute une trilogie beaucoup mieux développée que le film de Scorsese, sans parler de l'originalité, bien entendu.

Ce premier film de la trilogie est un thriller très intense. Voir les deux taupes travailler en parallèle, en même temps, à des fins quasiment identiques, est vraiment excitant. On se place naturellement du côté du "gentil", c'est à dire le policier infiltré, mais avec ce film, les limites entre "bon" et "mauvais" ne sont pas explicitement dressées.
Les gentils commettent des choses pas bien, les méchants veulent devenir gentils, et finalement personne ne gagne pour de vrai.

La vie menée par les deux taupes est "infernale". Rester loyal face à son employeur ou à son 'vrai' boss ? Comment cacher telle ou telle chose ? Comment garder son identité secrète aussi longtemps ?
Ca l'est surtout pour le policier, qui mets souvent sa vie en danger dans les mains des triades, alors qu'en même temps les autres policiers ne savent rien à propos de sa véritable identité, il n'est donc qu'un autre criminel à leurs yeux.

Il y a plein de moments très touchants dans ce film, alors que d'autres sont remplis de sensations fortes... c'est surtout lorsqu'on a les deux infiltrés en (presque) face à face pendant plusieurs scènes, et notamment quand chacun d'eux essaie d'identifier l'autre, à des secondes près.

Un film à voir même si vous avez déjà regardé The Departed. Toute la trilogie est à voir d'ailleurs...

9/10

Mou Gaan Dou II (Infernal Affairs II) (Andrew Lau & Alan Mak, 2003, Hong Kong/Chine/Singapour)



Ce film retrace les évènements qui se sont passés avant ceux du premier film Infernal Affairs.

Infernal Affairs II est très différent du premier volet. Ici le côté thriller, bien qu'il n'est pas totalement absent, laisse surtout la place à un côté beaucoup plus épique. L'histoire est très compliquée en fait, et les personnages principaux sont très nombreux. Les relations entre tous ces personnages ne sont pas des plus simples, et d'ailleurs ça fait même plaisir de voir l'interaction entre Wong, le policier du premier Infernal Affairs, et Sam, le chef du gang.
D'ailleurs ce dernier était assez différent. On voit comment il a grimpé les échelons pour devenir ce qu'il est, avec toutes les difficultés et les sacrifices que ça a dû coûter.

On voit aussi comment nos deux héros du premier film ont, à leur tour, gagné de l'estime aux yeux de leurs emplyeurs respectifs. L'un devenant rapidement un bon policier, l'autre le bras droit de quelques chefs de gangs assez réputés.

Il n'y a pas autant d'action que dans le premier volet ici. Le film est même assez lent, et c'est d'ailleurs ce qui en fait quelque chose d'impressionnant. On prend notre temps à connaître les personnages, puis on les voit "changer" un par un sous nos yeux, pour au final avoir un très bon film rempli de drames et de tragédies en tout genres.

Sacrifice, honneur, trahison, loyauté... tout se mélange pour au final donner un vrai petit bijoux, que je préfère encore plus au premier Infernal Affairs !

9.5/10

Mou Gaan Dou III: Jung Gik Mou Gaan (Infernal Affairs III: End Inferno) (Andrew Lau & Alan Mak, 2003, Hong Kong/Chine)



Ce film retrace les évènements qui ont suivi ceux du premier volet, avec quelques flashbacks pour des évènements qui ont eu lieu entre ceux du premier et du deuxième volet.

Ce film sert en quelque sorte à remplir certains vides, ni plus ni moins, quoiqu'il a aussi ses propres mérites.
On voit l'énorme impact qu'ont causé les évènements du premier Infernal Affairs, et d'ailleurs ça fait vraiment plaisir de revoir Andy Lau et Tony Leung reprendre leur rôles.

Les séquences de flashbacks nous aident à mieux comprendre pas mal de choses du premier film. Par exemple, comment est-ce que Yan a commencé à voir la psy, ou encore d'où vient la blessure dans sa main au début d'Infernal Affairs.

Dans les séquences qui suivent l'inspecteur Lau, on comprend aussi plein de choses. Les événements du premier film ont laissé leurs traces partout, et c'est surtout ce jeune inspecteur qui va en souffrir. Même s'il veut devenir quelqu'un de "bon", son passé ne va pas le laisser tranquille...

8/10

Fear X (Nicolas Winding Refn, 2003, Danemark/Canada/UK/Brésil)



Depuis la mort de sa femme, Harry Caine est obsédé de trouver les causes de sa mort. D'étranges visions le hantent et vont bientôt le mettre sur la trace de son tueur...

Voilà le film qui a poussé Nicolas Winding Refn à continuer sa trilogie Pusher. Ce film lui a causé une faillite, ce qui l'a poussé donc à réaliser deux films pour se remettre sur pieds...

Il faut le reconnaître, si ce film n'a pas marché dans le box office, c'est qu'il y a vraiment une raison, et elle est pourtant simple : la fin, ou pour être plus précis, l'absence d'une vraie fin...
La première partie est plutôt très bien foutue. Il y a une sorte de mystère assez dense qui s'installe peu à peu. Il y a aussi ce calme qui dure pendant tout le film qui est un plus à ne pas négliger.
La performance de John Turturro est à saluer aussi. C'est peut-être l'une des seules bonnes choses à propos de ce film.

C'est à partir de la deuxième partie que tout commence à s'écrouler, pour au final aboutir à une fin qui n'explique rien du tout. Ce n'est certainement pas par manque d'indices ou qu'il faut y réfléchir pour comprendre tout le film, c'est qu'il n'y a vraiment rien à comprendre. Le réalisateur lui-même l'a dit, il a fait ce qui lui est passé par la tête ce jour-là, sans trop se soucier du film lui-même...

Bien qu'il excelle d'habitude avec les fins ouvertes (la trilogie Pusher en témoigne), ça n'a pas du tout le même impact ici. Refn présente d'habitude les choses d'une façon beaucoup plus 'directe', et on voit bien ici que lorsqu'il a voulu commencer à expérimenter un peu, ça n'a pas du tout marché...

En tout cas, si ce film vaut quelque chose, c'est qu'il a par la suite en quelque sorte "fait naître" deux excellents films.
Un film raté pour deux films de très bonne qualité, c'est finalement un bon deal !

4/10

Bronson (Nicolas Winding Refn, 2009, UK)



Un jeune homme, qui se fit appeler "Charles Bronson" plus tard dans sa vie, est condamné à 7 ans de prison. À ce jour, il a passé 34 ans en prison au total, dont 30 ans en isolement...

Basé sur une histoire vraie, le dernier film de Nicolas Winding Refn ne manque pas d'audace. C'est un film assez bizarre. On voit dès le début le personnage principal (interprêté par Tom Hardy qu'on a déjà vu dans RocknRolla récemment) nous parler directement. Une petite introduction, puis le film commence.

On comprend tout de suite à quoi s'attendre : un film extrêmement violent qui raconte l'histoire d'un homme assez spécial, le tout raconté sous un ton très humouristique.
Les premières scènes montrent les dégâts qu'a subi, et même voulu, le corps de Charles Bronson, car cet homme a bien cherché tout ce qui lui est arrivé.
Charles était quelqu'un de très violent depuis son enfance. Plus tard, il a voulu se faire connaître, et il a choisi la voie du crime, et en particulier de la violence, pour atteindre son rôle.
Il déclare, avec fierté, qu'il est "Her Majesty's most expensive prisoner".
Il est souvent battu par les gardiens des 100 et quelques prisons et autres institutions psychyatriques qu'il a "visité", car pour lui, une cellule est une chambre d'hôtel.

C'est son comportement qui lui a valu cette notoriété. Il est de nature très violente et imprévisible. Il tient souvent en hôtage plusieurs personnes, détruit des choses, cause des incendies... et tout ça seulement pour passer du temps et pour s'amuser.

En bref, ce film est tout aussi étrange que le personnage qu'il présente, et c'est certainement à ne pas rater !

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