La seule série que je regarde moi c'est bel et bien "South Park" 

de la critique en ironie,j'adore tout simplement

et le reste j'emmerde:ça me fait tellement pitié de voir les gens regarder ce genre de feuilltons avec tant d'attention,alors que"7ell E'ssorra tal9a 5it", y a aucun message à transmettre au public,carément aucun, c'est de la perte de temps, peut être qu'aller faire un petit footing dans le parcours d'à côté serait beacoup plus constructif et interessant que de regarder ces conneries.

Mais bon quoi qu'on fasse ces personnes ne changeront jamais d'avis

whitegoth wrote: ah j'ai vu une pub aujourd'hui a Tunis très ironique C'est celle ou une femme épluche  des oignon en pleurant ( Pub pour pates O_ô ) ""Plus mouchawwa9 ke mousalsel nour "" Ou un truc du genre :) c'est la que j'ai compris de quoi parlais Sandman hihi

D'abord c'est pas une femme sur l'affiche, c'est un homme ;)

Ensuite, ce n'est pas une pub pour des pâtes, mais une pub pour une série TV qui va passer sur Tunis7 pendant Ramadan, réalisée par Nejib Belkadhi. Il y a aussi d'autres affiches où on voit un livreur de pizza sur un scooter, avec le texte "Plus d'action que Prison Break"  Et si on voit le logo de la fameuse marque de pâtes, c'est qu'elle a financé la série.

La série s'appelle "Weld Ettalyana", et j'espère être encore une fois agréablement surpris par le travail de Nejib Belkadhi... wait & see

A mon avis regarder la série "noor" ou lire un bouquin genre "amour fatal" c'est la même chose ... c'est un peu le vide culturel dans le quel baigne le peuple arabe .

Un tunisien, par exemple, mis à part quelques exeptions regarderait volontier noor au lieu de s'instruire  ; de lire un bon bouquin ou de re regarder un bon programme

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Personnellement je vois que cette vague est due à des raisons qui nous dépassent et qu'on ne peut peut changer car elle engloutit et continuera à engloutir les esprits corrompus par des medias destinés a faire de la tête du telespecatateur une coquille vide et de lui hôter toute forme de pensée et d'opinion. 

Surement pas... le problème n'est pas avec la chaine ou l'on diffuse la série... Du moins, pour moi non... C'est bien plus que ca... Personnellement les histoires du genre "amour, problème, rupture puis re-amour..." m'aggacent qu'elles soient diffusées sur M6 ou MBC4 ou dans n'importe quel chaine..  

Noor, une épidémie qui a envahi la monde arabe ? J’aime bien y croire, mais je pense que le feuilleton turc ne représente pas le problème principal. C’est encore une fois l’arbre qui cache le foret. Ce feuilleton commence à prendre de l’importance dés le début de l’été, lorsqu’il devient un rendez vous indispensable pour beaucoup de gens. Ce qui m’intéresse vraiment, c’est la façon avec laquelle une simple série ordinaire qui a pu passer inaperçue (les séries turques représente une nouvelle tendance sur les chaînes arabes), a acquis ce statut inattendu ? Là, je veux vraiment insister sur le rôle des médias, et je vais illustrer tout avec deux exemples frappants : le premier concerne la chaîne d’infos, El Arabiya, qui ne cesse de nous bombarder avec des reportages traitant les valeurs nobles du feuilleton culte. Le dernier mois, alors que la crise en Caucase bat son plein, le conflit armé entre la Russie et la Géorgie, peut attendre pour être traité après l’affaire Noor qui est plus urgent. Le deuxième exemple, vient cette fois, de la part de la fameuse chaîne satellitaire Al Jazeera qui consacre son émission « Al Itijah Al Mouaakes » pour le phénomène des feuilletons turcs dans le monde arabe. Le ton du discours est certes plus violent et plus critique, mais ce n’est qu’une réaction encore extrême sans la moindre réflexion. Moralité de l’histoire : ce sont les médias qui ont crée la notoriété de Noor. Ceci n’est pas étrange, dans la mesure que ce sont les mêmes gens qui investissent simultanément en Noor ou bien les chaînes d’infos. Ainsi se définit le mécanisme qui se cache derrière le phénomène : d’abord il y a un produit télévisé sans importance et sans la moindre valeur, mais doté d’un bon potentiel de provocation.         A vous de définir ce qui est provocant en passant par Noor, Haifa Wahbi, ou Ines Dighidi (la réalisatrice égyptienne). Il y aura donc une réaction positive à priori et une contre réaction négative. Le cumulus des réactions permet au produit initial d’acquérir sa valeur ajoutée, devenir médiatisé. A partir de ce moment, il ne s’agit plus d’une simple série, c’est plutôt un sujet de débat public qui peut susciter éventuellement un fatwa interdisant le feuilleton qui touche à nos valeurs en tant qu’une société musulmane (qui a dit qu’une touche religieuse n’aide pas à faire marcher les affaires).

En fin de compte, tout est bon, l’économie se développe et les masses demeurent sous contrôle. Et en attendant la deuxième épisode de Noor (je n’ai rien contre), le même processus va se répéter sans cesse.